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Les banques évaluent leurs systèmes de contrôle après la SocGen

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    Les banques du monde entier ont les yeux rivés sur la Société générale, qui a annoncé jeudi une perte présumée frauduleuse de 4,9 milliards d'euros, tout en s'empressant de vérifier leurs propres systèmes de contrôle pour éviter un tel dérapage.

    Deutsche Bank, la première banque allemande, a décidé de passer en revue ses systèmes de gestion des risques après que la banque française a imputé cette perte à des agissement d'un seul trader, a dit un porte-parole.

    Un source d'une grande banque américaine a déclaré de son côté que cette dernière avait avancé la date de l'examen régulier des systèmes de gestion de risques à la suite des révélations de la Société générale.

    La plupart des autres établissements financiers ont adopté un mode attentiste, alors que tous les tenants et les aboutissants de la fraude présumée sont loin d'être éclaircis.

    "Quand les détails de l'incident survenu à la Société générale seront connus, nous évaluerons en profondeur nos procédures de contrôle pour éviter qu'un incident similaire ne se produise", a dit un porte-parole de la banque singapourienne United Overseas Bank (UOB).

    "Nous tâcherons de tirer les leçons de ce qui s'est passé à la Société générale ainsi que d'autres incidents", a noté pour sa part une porte-parole de DBS Bank, le plus gros prêteur de l'Asie du Sud-Est.

    AVERTISSEMENT

    La Société générale a expliqué que Jérôme Kerviel, un trader de 31 ans, avait accumulé des positions non autorisées pour une valeur notionnelle de 50 milliards d'euros.

    La banque a ajouté que ce dernier avait utilisé l'expertise accumulée pendant cinq ans dans les fonctions support des activités de marché (back et middle-office) pour contourner les systèmes de contrôle en place.

    Le porte-parole d'UOB a estimé que l'affaire Société générale, mais aussi la crise du crédit provoquée par celle des "subprime", constituaient un "avertissement" pour le secteur bancaire, soulignant la nécessité de systèmes de contrôles des risques fiables.

    Morgan Stanley, Credit Suisse, Bank of America, Lehman Brothers, UBS ont refusé de dire s'ils avaient renforcé leurs procédures de contrôle suite à l'affaire Société générale, tout comme Natixis, Calyon ou encor Santander.

    "Nous savons tous que les banques et institutions financières vont passer en revue, et plutôt deux fois qu'une, leurs systèmes de contrôle actuels", a estimé Anthony Belchambers, président de l'Association des futures et des options.

    source : Reuters
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