Annonce

Réduire
Aucune annonce.

300.000 Subsahariens en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 300.000 Subsahariens en Algérie

    Harragas, une bombe à retardement dans les prochaines années. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Près de 300.000 clandestins subsahariens séjournent en Algérie. Tel est le constat d’une étude faite par le sociologue et géographe Ali Bensaâd, qui s’est exprimé, lundi, en marge de la table ronde organisée au Centre culturel français (CCF) autour des thèmes «Harragas subsahariens: consommés par l’ailleurs».Cette manifestation est organisée conjointement par le CCF et le Comité international pour le développement des peuples (Cisp).

    Cette hausse s’explique, selon cette étude, par la poussée migratoire importante ces deux dernières années. L’étude dévoile que l’Algérie n’est généralement pas la destination finale, mais un pays de transit pour des milliers de clandestins étrangers. Cependant, nombreux sont ceux qui, faute d’avoir réussi à rejoindre l’autre rive, ont pris racine.

    Par ailleurs, M.Bensaâd voit la situation actuelle des harragas en Algérie comme une sorte de rattrapage. En effet, durant les années 90, nos voisins étaient encore très actifs dans l’immigration clandestine. En Algérie, ce n’est qu’en 2004 et début 2005, qu’elle a explosé. Il a expliqué cette situation par les changements apparus après la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie. Selon une autre étude, l’immigration constituera, dans quelques années, une bombe, alors que le phénomène de la «harga» constitue l’autre menace des plus graves. C’est ce qu’ont affirmé les participants à la table ronde. Un autre intervenant, Serge Daniel, journaliste de l’Agence française de presse (AFP), a estimé que les harragas sont aujourd’hui prêts à prendre tous les risques pour obtenir ce qu’ils veulent. Il révèle, à l’occasion, qu’il est entré en Algérie en clandestin. «Je me suis mis dans la peau d’un harraga durant deux semaines, rentrant ainsi en Algérie. C’est là que j’ai compris que ce processus est très complexe». Le harraga est, selon M.Daniel, malin, plein d’énergie, une banque ambulante, ayant l’art de mentir et de «tuer» le temps. Les mesures draconiennes pour contrer les harragas dans les pays du Maghreb ne représentent pas vraiment, selon lui, la solution. Dans cette optique, le professeur Mohamed Saïb a révélé que des mesures dans le domaine des droits de l’homme sont en train de prendre forme dans les pays du Maghreb.

    Il a souligné que l’existence de l’Union africaine ne constitue pas le contrepoids attendu aux décisions, pas toujours adéquates, de l’Union européenne. Sachant que cette population immigrante constitue la main-d’oeuvre de ces pays, souligne encore M.Saïb.

    Par L'Expression

  • #2
    bienvenue a tous les touaregs, tous les berbères, tous les nomades, tous les sahariens, ...

    l'Algérie est leur pays.

    Commentaire


    • #3
      bienvenue à tous nos frères africains!

      bienvenue a tous les touaregs, tous les berbères, tous les nomades, tous les sahariens, ...

      l'Algérie est leur pays.
      je partage entierement cet avis et en même temps je condamne cette façon de pointer le doigt sur nos voisins du sud. Pour un sociologue il aurait été judicieux de ne retenir que le terme immigration clandestine.

      Commentaire

      Chargement...
      X