Souriez, l’administration vous veut du bien! Ces milliers de clients qui ont découvert sur leurs traites LOA(*) le cadeau 2008 du gouvernement El Fassi peuvent se sentir grugés. Ils réalisent que la TVA, indolore pour l’Etat seulement, est un impôt non sur la consommation mais sur le revenu et qui obère au même titre que l’IR, les salaires, leur capacité à épargner.
Comme pour l’harmonisation de la TVA pour l’immobilier, la pilule semble donc amère pour les acheteurs. Une différence cependant : il y a moins de débat pour la LOA, les sociétés de crédit ayant tout bonnement répercuté les nouveaux taux dès le premier mois.
Certes, du point de vue de la loi, l’argument de la non-retroactivité tient difficilement. La TVA étant perçue à l’encaissement et les contrats d’achats réalisés sur une base hors taxe, les sociétés de crédit ne font qu’appliquer les nouveaux taux entrés en vigueur.
Du coup, ce sont les clients de la LOA qui trinquent car c’est eux qui ont à supporter le prix de la réforme fiscale et c’est sur eux qu’est répercuté le poids de la ponction. Bien entendu l’argumentaire de l’administration n’en a cure. Comme il n’a cure aussi du fait qu’une industrie, le leasing automobile, se porte bien et pourrait voir le surcoût de TVA menacer son rythme de croissance. Le gouvernement ne semble avoir gardé en vue qu’une logique comptable.
Or c’est ce même gouvernement qui s’offusque de la baisse du pouvoir d’achat des Marocains. Au lieu de focaliser sur l’élargissement de la base imposable, il semble avoir opté pour une solution de facilité.
C’est peu valorisant pour son tableau de chasse, c’est une incitation à l’économie parallèle et c’est inique pour les contribuables que nous sommes.
(LOA*): Location avec Option d'Achat
Mohamed Benabid
Sources.L'économiste.
Comme pour l’harmonisation de la TVA pour l’immobilier, la pilule semble donc amère pour les acheteurs. Une différence cependant : il y a moins de débat pour la LOA, les sociétés de crédit ayant tout bonnement répercuté les nouveaux taux dès le premier mois.
Certes, du point de vue de la loi, l’argument de la non-retroactivité tient difficilement. La TVA étant perçue à l’encaissement et les contrats d’achats réalisés sur une base hors taxe, les sociétés de crédit ne font qu’appliquer les nouveaux taux entrés en vigueur.
Du coup, ce sont les clients de la LOA qui trinquent car c’est eux qui ont à supporter le prix de la réforme fiscale et c’est sur eux qu’est répercuté le poids de la ponction. Bien entendu l’argumentaire de l’administration n’en a cure. Comme il n’a cure aussi du fait qu’une industrie, le leasing automobile, se porte bien et pourrait voir le surcoût de TVA menacer son rythme de croissance. Le gouvernement ne semble avoir gardé en vue qu’une logique comptable.
Or c’est ce même gouvernement qui s’offusque de la baisse du pouvoir d’achat des Marocains. Au lieu de focaliser sur l’élargissement de la base imposable, il semble avoir opté pour une solution de facilité.
C’est peu valorisant pour son tableau de chasse, c’est une incitation à l’économie parallèle et c’est inique pour les contribuables que nous sommes.
(LOA*): Location avec Option d'Achat
Mohamed Benabid
Sources.L'économiste.
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