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Daniel Bouton reste PDG de la Société Générale

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  • Daniel Bouton reste PDG de la Société Générale

    Le PDG de la Société générale, Daniel Bouton, a été conforté à son poste par le conseil d'administration de la banque, réuni mercredi 30 janvier. Ce conseil avait été convoqué pour statuer sur l'avenir de la troisième banque française et de son PDG mis à mal par la découverte d'une fraude massive au cœur de sa salle des marchés, dans le quartier d'affaires de la Défense à Nanterre.

    Les administrateurs ont demandé au PDG de "rester pour gérer la crise", "d'assumer sa responsabilité" de capitaine d'un navire pris dans le gros temps.

    Une allusion directe aux propos du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, qui avait estimé que l'esprit de responsabilité de M. Bouton devait, au contraire, le conduire à démissionner. Interrogé lundi 28 janvier sur "l'affaire Société générale", M. Sarkozy avait déclaré qu'une telle crise "ne [pouvait] pas rester sans conséquences s'agissant des responsabilités", "y compris au plus haut niveau".

    La priorité semble aujourd'hui la recapitalisation de l'établissement. L'apport de 5,5 milliards d'euros d'argent frais, vital pour éponger les pertes liées à la fraude (4,9 milliards d'euros), mais aussi aux investissements malheureux (2 milliards d'euros) dans les crédits immobiliers américains à risques –les subprimes – est certes garanti par deux banques américaines, JP Morgan et Morgan Stanley.

    Ces deux établissements auraient obtenu des assurances de la part d'investisseurs institutionnels (caisses d'assurances, sociétés de gestion d'actifs etc.) qu'ils souscriraient à l'augmentation de capital. Une opération dont ces banques font valoir qu'elle va s'effectuer à bon prix, en raison de la faible valorisation de la Société générale en Bourse, dans "une très belle banque, aux revenus solides et récurrents".

    "FAIRE CORPS"

    Mais cette recapitalisation doit se dérouler dans les meilleures conditions, ce qui, selon ces sources, suppose que M.Bouton reste aux commandes de sa banque, fût-ce "encadré" dans sa mission par d'autres dirigeants de l'établissement. "Il doit rester, avec une marge de manœuvre réduite", estime ainsi un membre du conseil, respectueux du travail accompli au cours des dernières années par le PDG.

    Une fois la banque remise à flots, alors, estiment-ils, la question de son éventuel départ pourra alors se poser. Cet avis est par ailleurs partagé par le ministère des finances, où l'on soulignait, mardi 29 janvier, que "l'urgence est de boucler la recapitalisation de la Société générale".

    A l'ordre du jour du conseil de mercredi, figuraient quatre sujets : outre le maintien de M. Bouton et cette augmentation de capital, les bénéfices de l'année 2007, escomptés entre 600 et 800 millions d'euros, et l'examen de mesures "d'accompagnement des salariés" destinées à compenser ce que ceux-ci ont perdu en 2007 au titre de l'intéressement, du fait des pertes liées à la fraude. Lors d'un "chat" organisé mardi entre M. Bouton et 38 000 salariés, ceux-ci ont exprimé leurs préoccupations mais aussi leur soutien à leur PDG.

    Avant de pousser la porte du conseil, Philippe Pruvost, administrateur salarié, jugeait que les personnels devaient "faire corps", et que "ce n'est pas au chef de l'Etat de décider de la démission du patron d'une entreprise privée".

    Création d'un comité pour gérer la crise

    La Société générale a annoncé, mercredi, la création d'un comité spécial pour gérer la crise, composé de trois "administrateurs indépendants" : l'ancien PDG de PSA Peugeot-Citroën Jean-Martin Folz, qui le préside, Jean Azéma, directeur général de Groupama, et Antoine Jeancourt-Galignani, président du comité de sélection et de rémunération. Ce comité aura notamment pour mission de s'assurer que "la gestion de la situation est bien conduite dans l'intérêt de l'entreprise, de ses actionnaires, de ses clients et de son personnel" précise la banque dans un communiqué. Il disposera des "pouvoirs les plus étendus."

    Par Le monde

  • #2
    moi cette affaire ne me semble pas anodine comme on voudrait bien nous faire croire

    on ne peut pas jongler 50 milliards d'euros

    sans que d'autres s'aperçoivent
    et le systeme de protection des mouvement des flux financiers
    il etait ou????????????????????
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      Daniel Bouton reste?

      L'enquete sera vite bouclée
      Une faillite à la Crédit-Lyonnais vite fait "classée".







      Les Voies Du Seigneurs Sont Impénétrables.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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      • #4
        Oui ça vient à l'esprit, mais en fait qu'est que l'Etat peut avoir à payer ? Une garantie ?

        Il y a une grosse différence, Le Crédit Lyonnais à l'époque était nationalisé, l'Etat était le proprio, le contribuable a donc raqué. 100 milliards F (pertes suite à la spéculation immobilière des années 90 si je me souviens bien, les prix ont chuté ... après la guerre en Irak). Les particuliers aussi ont beaucoup perdu en capital ...

        Un truc me revient, à Tokyo le m², je dis bien le mètre carré, avait atteint UN MILLION F !!! (100 millions de centimes). Il ya encore l'immobilier au centre dans la "croissance" US.

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        • #5
          Société générale: le gouverneur de la Banque de France met en cause le contrôle inter

          PARIS.

          Les contrôles à la Société générale n'ont "pas fonctionné comme ils auraient dû" et "n'ont pas fait l'objet d'un suivi approprié", a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer lors de son audition par la commission des Finances du Sénat sur la fraude reprochée au trader Jérôme Kerviel.
          "Les premiers constats fait par l'inspection que j'ai diligentée la demaine dernière me paraissent montrer que tous les contrôles permanents au sein de la Société générale ne semblent pas avoir fonctionné comme ils auraient dû. Ceux qui ont fonctionné n'ont sans doute pas toujours fait l'objet d'un suivi approprié", a dit le gouverneur de la Banque de France et président de la Commission bancaire.
          Christian Noyer a expliqué aux sénateurs qu'il ne pouvait tirer de conclusions définitives tant qu'il n'aura pas reçu le rapport complet. "Je ne peux ni confirmer ni infirmer la manière dont les opérations en causes ont été identifiées par la hiérarchie, mais il est clair que nous devons nous concentrer qur les raisons pour lesquelles les anomalies, les dysfonctionnements n'ont pas été répérés, analysés, remontés à un niveau suffisant, traités, suivis pendant toute cete période", a-t-il ajouté.

          Sources.AP.
          La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
          De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
          .
          Merci.
          " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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          • #6
            _Les contrôles à la Société générale n'ont "pas fonctionné comme ils auraient dû" et "n'ont pas fait l'objet d'un suivi approprié",

            _les contrôles permanents au sein de la Société générale ne semblent pas avoir fonctionné comme ils auraient dû. Ceux qui ont fonctionné n'ont sans doute pas toujours fait l'objet d'un suivi approprié",


            _mais il est clair que nous devons nous concentrer qur les raisons pour lesquelles les anomalies, les dysfonctionnements n'ont pas été répérés, analysés, remontés à un niveau suffisant, traités, suivis pendant toute cete période",

            Tout ceci est inadmissible venant d'une grande banque!:22:
            Qu'en est-il des autres banques et autres établissements financiers?
            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
            .
            Merci.
            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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