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  • un "pacte européen de l'immigration"

    Nicolas Sarkozy veut un "pacte européen de l'immigration"

    Le président français et la chancelière allemande Angela Merkel participaient mercredi à Paris à une convention de l'UMP sur l'Europe.

    Nicolas Sarkozy a en particulier souhaité que dans ce cadre "chaque pays s'interdise des régularisations massives sans avoir l'avis des autres". Une règle qui s'appliquerait aussi à la France, "au cas où, dans très très longtemps, nos contradicteurs revenaient (au pouvoir), parce qu'à chaque fois qu'ils reviennent ils régularisent", a-t-il ironisé.

    Et "lorsqu'un pays européen refuse un réfugié politique, je demande que ce refus vaille pour tous les autres pays", a ajouté le président français.

    Autre priorité de la présidence française: "une politique de défense européenne", car "l'Europe ne sera pas une puissance politique si l'Europe n'est pas capable d'assurer elle-même sa sécurité". Ainsi, "le Kosovo est un problème européen qui doit être résolu par les Européens", a-t-il souhaité.

    Nicolas Sarkozy a également demandé une réforme de la Politique agricole commune. Il faut "donner aux agriculteurs des prix qui correspondent à la qualité des produits", a-t-il dit. "Profitons de la hausse des prix mondiaux pour garantir à nos agriculteurs des prix dignes de ce nom".

    Les questions énergétiques et climatiques figureront aussi parmi les priorités françaises.

    Nicolas Sarkozy a affirmé au passage son attachement aux "racines chrétiennes" de l'Europe. "Qu'on ne vienne pas me dire qu'on remet en cause la laïcité! Il suffit de survoler la France pour voir son long manteau d'églises", a-t-il lancé.

    "Dire qu'en Europe il y a des racines chrétiennes, c'est simplement faire preuve de bon sens. Renoncer à le dire, c'est tourner le dos à une réalité historique", a-t-il affirmé.

    Angela Merkel a de nouveau exprimé des réticences sur le projet d'Union méditerranéenne de Nicolas Sarkozy. "Il faut intensifier notre coopération sur cette zone", mais "en tant que représentante d'un pays (sans frontière avec la Méditerranée), je voudrais dire que c'est une mission qui incombe à l'ensemble de l'Europe", a déclaré la chancelière allemande.

    "Je dis expressément que l'Allemagne veut assumer des responsabilités dans ce processus en Méditerranée", a-t-elle ajouté, souhaitant que tous les pays européens aient la possibilité de s'y impliquer.

    Nicolas Sarkozy a jugé "parfaitement normal que l'Allemagne et les démocraties du nord de l'Europe puissent s'associer aux projets de l'Union méditerranéenne". Mais il a souhaité "que ceux qui ne veulent pas avancer n'empêchent pas les autres d'avancer".

    Le président comme la chancelière se sont montrés hostiles à l'adhésion de la Turquie à l'UE, plaidant plutôt pour un "partenariat privilégié" avec Ankara.

    Mme Merkel a également apporté son soutien à la politique de réforme du président français, jugeant "important et juste que Nicolas Sarkozy, le Premier ministre et l'ensemble du gouvernement s'attaquent à ces réformes".

    "Nous voulons que la France réussisse, tant sur ses réformes que sur la présidence de l'Union européenne" au second semestre 2008, a-t-elle affirmé. "Nous sommes prêts à vous aider comme vous nous avez aidé à réussir la présidence allemande".

    "J'aurai cette culture de l'écoute et du compromis", "mais je veux la mettre au service de l'action, pas de l'inaction", a encore prévenu Nicolas Sarkozy.


    AP
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