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Les membres de l'OPEP refusent une hausse de la production de pétrole

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  • Les membres de l'OPEP refusent une hausse de la production de pétrole

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunira demain vendredi à Vienne, pour étudier la situation du marché mondial du pétrole. Tous les observateurs estiment que l’Opep s'orienterait vers un statu quo. Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, président en exercice de l’organisation, dans un entretien à la chaîne européenne d’information d'EuroNews, affirme que la plupart des membres de l'Opep pensent qu'“on ne doit pas augmenter la production, parce qu'on a suffisamment de pétrole disponible”. Le président de l’Opep estime que “le prix du pétrole n'est pas seulement déterminé par l'offre et la demande”. Ils obéissent à d’autres facteurs : manque d'investissements, problèmes géopolitiques la chute du dollars… “La réunion du 1er février va donc étudier tous ces éléments. Il y a beaucoup de réserves sur le marché, le problème, c'est qu'au 2e trimestre, la demande pourrait baisser”, explique M. Khelil.

    “Nous ne voyons aucune raison pour suggérer une intervention à ce stade”, a déclaré à la presse avant-hier le vice-ministre du Pétrole du Nigeria, Odein Ajumogobia, depuis Abuja, cité par l’AFP. Le ministre du Pétrole équatorien, Galo Chiriboga, a lui aussi affirmé que “l'approvisionnement du marché est suffisant” et qu'il n'y a pas “beaucoup de changements à faire” au niveau de la production de l'organisation. Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines ne pense pas que le prix du brut atteindrait les 120 dollars. “Je ne crois pas que le prix du pétrole va monter si haut, et puis on évoque aussi la possibilité d'une récession, cette récession aurait un impact sur la demande, donc, il pourrait y avoir moins de demande cette année que l'année dernière”, souligne M. Khelil. “S’il y a moins de demande, il n'y a pas de raison que l'Opep fournisse plus de pétrole”, ajoute le président de l’Opep.

    La revue spécialisée Oil Movements, qui suit les expéditions de fret pétrolier, constate déjà dans son bulletin du 24 janvier dernier que “les intentions des producteurs sont orientées à la baisse”, avec “un fort déclin” des livraisons correspondant à la consommation des neuf premiers jours de février.
    M. Chakib Khelil précise qu’en tenant compte de l’inflation 88 dollars le prix du baril de pétrole en 2008, ce sont 40 dollars en 1980. “Ce n'est pas si élevé que ça”, estime-t-il. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en mars) s'échangeait hier à 92,71 dollars, en hausse de 71 cents. Au sujet de la cotation du prix du pétrole, le président de l’Opep estime la question n’est pas fondamentale. “Parce que dans le monde, les produits sont commercialisés en dollars”, répond M. Khelil, estimant que passer à une autre devise ne va pas changer vraiment la donne. “Vous devez faire la conversion dollar-euro. C'est exactement comme la température qui est mesurée en degrés Celsius, et en degrés Farenheight. ça ne change pas la température. La température est toujours chaude ou froide”, explique le ministre de l’Énergie et des Mines algérien.

    source : Liberté
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