Il a réfuté les accusations de laisser-aller et appelle à la promulgation de fatwas contre Al Qaïda
Zerhouni fait porter la responsabilité du 11 décembre aux fonctionnaires onusiens
Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a fait porter aux fonctionnaires des bureaux des Nations unies, la responsabilité de l’attentat qui les a ciblés à Alger le 11 décembre dernier, car « ils n’ont pas su estimer le danger qui les guettait ». Par ailleurs, le ministre a appelé, au nom de l’Algérie, les docteurs de la foi, à promulguer une fatwa « sans ambigüités », qui interdit les pratiques des organisations islamiques armées.
Lors d’un discours prononcé à Tunis, durant le conseil des ministres de l’Intérieur arabes, à la fin de la semaine dernière, Zerhouni s’est montré irrité par les déclarations des responsables onusiens qui ont implicitement accusé les autorités algériennes de laisser-aller dans la protection des bureaux de l’Onu en Algérie, contre la menace terroriste. La déclaration de Zerhouni intervient après que l’administrateur du programme des Nations unies pour le développement, Kemal Dervis, ait affirmé que les bureaux de l’Algérie ont demandé aux autorités du pays de fermer le chemin menant vers les bureaux, avant les explosions, « mais rien n’a été fait ».
Zerhouni a précisé : « L’efficacité des mesures sécuritaires prises en Algérie est avérée », et il a ajouté : « il est nécessaire de réfléchir afin de parer aux dangers, et endiguer les causes qui ont fait que les bâtiments et les intérêts des fonctionnaires onusiens soient devenus les cibles des organisations terroristes, non seulement en Algérie, mais en Europe, sur le continent américain, le Moyen-Orient et l’Asie ».
Malgré ses critiques à l’endroit de l’organisation onusienne qui avait demandé l’ouverture d’une enquête sur les attentats du 11 décembre, le ministre de l’Intérieur a cependant fait part de la prédisposition de l’Algérie à coopérer avec l’Onu afin de garantir la sécurité de ses fonctionnaires et de ses sièges.
Par la même occasion, le ministre de l’Intérieur a appelé les hommes de religion à promulguer des fatwas, « unifiées, claires et sans ambigüité, afin qu’elles ne puissent pas prêter à d’autres commentaires ». Zerhouni a affirmé que la lutte contre le terrorisme « n’est pas la seule affaire des services de sécurité, mais de tous les secteurs, notamment ceux de l’éducation, de la formation et des affaires religieuses ».
02-02-2008
Par H. Yes/ Traduit par F.L
Zerhouni fait porter la responsabilité du 11 décembre aux fonctionnaires onusiens
Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a fait porter aux fonctionnaires des bureaux des Nations unies, la responsabilité de l’attentat qui les a ciblés à Alger le 11 décembre dernier, car « ils n’ont pas su estimer le danger qui les guettait ». Par ailleurs, le ministre a appelé, au nom de l’Algérie, les docteurs de la foi, à promulguer une fatwa « sans ambigüités », qui interdit les pratiques des organisations islamiques armées.
Lors d’un discours prononcé à Tunis, durant le conseil des ministres de l’Intérieur arabes, à la fin de la semaine dernière, Zerhouni s’est montré irrité par les déclarations des responsables onusiens qui ont implicitement accusé les autorités algériennes de laisser-aller dans la protection des bureaux de l’Onu en Algérie, contre la menace terroriste. La déclaration de Zerhouni intervient après que l’administrateur du programme des Nations unies pour le développement, Kemal Dervis, ait affirmé que les bureaux de l’Algérie ont demandé aux autorités du pays de fermer le chemin menant vers les bureaux, avant les explosions, « mais rien n’a été fait ».
Zerhouni a précisé : « L’efficacité des mesures sécuritaires prises en Algérie est avérée », et il a ajouté : « il est nécessaire de réfléchir afin de parer aux dangers, et endiguer les causes qui ont fait que les bâtiments et les intérêts des fonctionnaires onusiens soient devenus les cibles des organisations terroristes, non seulement en Algérie, mais en Europe, sur le continent américain, le Moyen-Orient et l’Asie ».
Malgré ses critiques à l’endroit de l’organisation onusienne qui avait demandé l’ouverture d’une enquête sur les attentats du 11 décembre, le ministre de l’Intérieur a cependant fait part de la prédisposition de l’Algérie à coopérer avec l’Onu afin de garantir la sécurité de ses fonctionnaires et de ses sièges.
Par la même occasion, le ministre de l’Intérieur a appelé les hommes de religion à promulguer des fatwas, « unifiées, claires et sans ambigüité, afin qu’elles ne puissent pas prêter à d’autres commentaires ». Zerhouni a affirmé que la lutte contre le terrorisme « n’est pas la seule affaire des services de sécurité, mais de tous les secteurs, notamment ceux de l’éducation, de la formation et des affaires religieuses ».
02-02-2008
Par H. Yes/ Traduit par F.L
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