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La Société Générale à nouveau devant la justice
La banque est accusée de blanchiment d'argent dans l'affaire du "Sentier II". Le procès s'ouvre lundi.
Mauvaise passe pour la Société Générale. Empêtrée dans l' affaire Kerviel, menacée de rachat, la banque française se retrouve devant la justice pour une affaire remontant aux années 1996-2001.
Affaires du Sentier I et II
Il s'agit de l'affaire dite du "Sentier", un vaste réseau d'escroquerie dans le quartier parisien de la confection, au préjudice de banques et d'assurances, au milieu des années 1990. Un procès avait abouti en 2004 à la condamnation de 85 personnes, dont certaines figurent dans cette nouvelle affaire.
Le dossier du "Sentier II" concerne un vaste circuit de blanchiment permettant à des commerçants du Sentier, à des particuliers et à des associations de dissimuler un délit - fraude fiscale, abus de biens sociaux, chèques volés - en échangeant, moyennant une commission versée à des intermédiaires, des chèques contre de l'argent liquide.
Daniel Bouton sur le banc des accusés
Les chèques étaient présentés dans des bureaux de change en Israël, où la réglementation permet de faire endosser un chèque contre le versement de sommes en espèces par une autre personne que son destinataire. Cela empêchait toute traçabilité des flux. Les montants étaient ensuite adressés par différentes banques israéliennes à une "banque correspondante" en France, dont la Société Générale.
La Société Générale et son pdg Daniel Bouton, menacépuis maintenu à la tête de la banque mercredi dernier, figurent parmi les 142 prévenus. Au total, ce sont 138 personnes physiques et quatre banques (outre la SG, la Société marseillaise de crédit, la Barclays-France et la Banque nationale du Pakistan) qui vont être jugées pour blanchiment aggravé. Les prévenus encourent dix ans d'emprisonnement et de fortes amendes.
Le procès s'ouvre lundi après-midi et devrait durer jusqu'au 3 juillet.
Par Cyriel Martin (avec AFP).
Sources.Le Point.fr
Mauvaise passe pour la Société Générale. Empêtrée dans l' affaire Kerviel, menacée de rachat, la banque française se retrouve devant la justice pour une affaire remontant aux années 1996-2001.
Affaires du Sentier I et II
Il s'agit de l'affaire dite du "Sentier", un vaste réseau d'escroquerie dans le quartier parisien de la confection, au préjudice de banques et d'assurances, au milieu des années 1990. Un procès avait abouti en 2004 à la condamnation de 85 personnes, dont certaines figurent dans cette nouvelle affaire.
Le dossier du "Sentier II" concerne un vaste circuit de blanchiment permettant à des commerçants du Sentier, à des particuliers et à des associations de dissimuler un délit - fraude fiscale, abus de biens sociaux, chèques volés - en échangeant, moyennant une commission versée à des intermédiaires, des chèques contre de l'argent liquide.
Daniel Bouton sur le banc des accusés
Les chèques étaient présentés dans des bureaux de change en Israël, où la réglementation permet de faire endosser un chèque contre le versement de sommes en espèces par une autre personne que son destinataire. Cela empêchait toute traçabilité des flux. Les montants étaient ensuite adressés par différentes banques israéliennes à une "banque correspondante" en France, dont la Société Générale.
La Société Générale et son pdg Daniel Bouton, menacépuis maintenu à la tête de la banque mercredi dernier, figurent parmi les 142 prévenus. Au total, ce sont 138 personnes physiques et quatre banques (outre la SG, la Société marseillaise de crédit, la Barclays-France et la Banque nationale du Pakistan) qui vont être jugées pour blanchiment aggravé. Les prévenus encourent dix ans d'emprisonnement et de fortes amendes.
Le procès s'ouvre lundi après-midi et devrait durer jusqu'au 3 juillet.
Par Cyriel Martin (avec AFP).
Sources.Le Point.fr