La mort, mardi 29 janvier, d'un jeune à un barrage militaire près de Tizi-Ouzou dans des circonstances non encore élucidées a provoqué un début de tension en Kabylie. Depuis ce week-end, « l’affaire » est sur toutes les lèvres dans la région. Des banderoles noires ont été placées à plusieurs endroits de Tizi-Ouzou, rappelant la période des émeutes qui avaient suivi l’assassinat le 18 avril 2001 de Guermah Massinissa par des gendarmes.
En l’absence d’une réaction officielle des autorités locales et nationales, la rue s’est emparée de cette affaire qui prend des allures inquiétantes. Le mouvement des Aarchs, inactif et silencieux depuis au moins deux ans, a profité de la situation pour relancer une vieille revendication : le refus d’un retour des gendarmes dans la région. Au moment où le commandement local de la gendarmerie nationale annonce un retour progressif des gendarmes dans la région, cette affaire risque de compliquer la situation.
Soutenue par les Aarchs, la famille du défunt demande que l’auteur du coup du feu soit traduit devant les tribunaux. Elle conteste également la version qui circule sur les circonstances de la mort de son fils. Pour la famille, le jeune défunt n’était pas ivre au moment des faits.
Selon des sources sécuritaires, la justice s’est saisie de l’affaire. Mais ce silence des officiels rappelle étrangement celui qui avait suivi la mort du jeune Guermah en 2001. Il
avait alors plongé la Kabylie dans le chaos.
ameziane athali (TSA)
En l’absence d’une réaction officielle des autorités locales et nationales, la rue s’est emparée de cette affaire qui prend des allures inquiétantes. Le mouvement des Aarchs, inactif et silencieux depuis au moins deux ans, a profité de la situation pour relancer une vieille revendication : le refus d’un retour des gendarmes dans la région. Au moment où le commandement local de la gendarmerie nationale annonce un retour progressif des gendarmes dans la région, cette affaire risque de compliquer la situation.
Soutenue par les Aarchs, la famille du défunt demande que l’auteur du coup du feu soit traduit devant les tribunaux. Elle conteste également la version qui circule sur les circonstances de la mort de son fils. Pour la famille, le jeune défunt n’était pas ivre au moment des faits.
Selon des sources sécuritaires, la justice s’est saisie de l’affaire. Mais ce silence des officiels rappelle étrangement celui qui avait suivi la mort du jeune Guermah en 2001. Il
avait alors plongé la Kabylie dans le chaos.
ameziane athali (TSA)
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