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BP : importantes découvertes de pétrole et gaz en Egypte
La compagnie pétrolière britannique BP a annoncé jeudi deux découvertes en Egypte, qualifiées "d'importantes".
Des ressources en gaz ont pu être ainsi identifiées dans le delta du Nil, tandis que des travaux d’exploration de pétrole dans le golfe de Suez sur la mer Rouge se sont montrés fructueux.
L’Egypte produisait, à la fin 2006, 696 000 barils/jour et disposait de réserves de brut et de condensat estimées à 3,7 milliards de barils en 2005 (selon BP Statistical Review of World Energy).
La découverte gazière, Satis, a été réalisée à une profondeur record de plus de 6.500 mètres et 90 mètres sous l'eau, a indiqué BP dans un communiqué. Elle est située à environ 50 kilomètres au nord de Damietta. Il s'agit "d'une avancée technique majeure qui démontre le grand potentiel des réservoirs les plus profonds du delta du Nil et demandera une évaluation supplémentaire", indique BP dans son communiqué.
La concession offshore North el Burg où cette découverte a été faite est gérée à 50% par BP, qui en est l'opérateur et à 50% par IEOC, la filiale en Egypte de l'Italien ENI.
Satis est la troisième découverte de BP dans le delta du Nil. La première a été Raven en 2003 suivie de Taurus Deep en 2007.
Dans un communiqué séparé, BP a annoncé avoir fait une "importante" découverte pétrolière dans la concession North Shawdan du golfe de Suez, située dans la partie sud de celui-ci. Il s'agit de la première découverte pétrolière dans la zone sud-est de ce bras de mer depuis plus de dix ans. La concession est opérée par BP, qui en détient 50%, à égalité avec TriOcean Energy, filiale de l'Egyptienne Egypt Kuwait Holding.
Les échantillons ont montré "un brut d'excellente qualité", selon BP qui a déjà à son actif trois autres découvertes dans cette zone, soit en train d'être développées, soit déjà en exploitation.
En décembre 2006, le secteur pétrolier et gazier égyptien représentait environ 10% du PIB du pays et plus de la moitié du produit de ses exportations. L’Egypte était à cette date le 6ième exportateur de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) au monde.
La production maximale de pétrole en Egypte a été atteinte en 1993 et elle n’a cessé de décliner depuis au profit d’une plus grande exploitation des réserves de gaz du pays.
Les réserves de brut sont avant tout concentrées dans deux régions : le Golfe de Suez (42,6 %) et le Désert Libyque (24,7 %) tandis que le potentiel gazier se situe plutôt dans le delta du Nil et en Mer Méditerranée.
Le déclin de la production et l’augmentation de la demande pourraient faire de ce pays un importateur net de pétrole en 2010, estimaient les spécialistes à la fin 2006.
Jusqu’à récemment, les opérateurs du secteur avaient tendance à céder leurs permis pétroliers jugés peu prometteurs pour s'intéresser en priorité au potentiel gazier.
Cette substitution partielle de la politique énergétique de l’Egypte du pétrole au gaz permettra au gouvernement de répondre à sa demande énergétique interne et de continuer à tirer bénéfice de ses exportations d’hydrocarbures.
Il tente d’ailleurs d’encourager la consommation de gaz comme carburant dans les transports et source d’énergie pour l’industrie, réduisant ainsi la dépendance au pétrole mais aussi la pollution et le poids énorme des subventions dont bénéficie le secteur.
Les contrats d’exploration et de production prennent la forme de Production Sharing Contract associant l’opérateur étranger et la compagnie nationale EGPC/EGAS. Une part de l'offre correspond au cost-returning (plafond 35%), une autre va à la holding d'Etat et la troisième revient à l'opérateur au titre de sa plus-value selon une clé de répartition fixée à l’avance.
L’activité exploration/production doit obligatoirement faire l’objet de la création d’une joint-venture entre l’opérateur étranger et EGPC ou EGAS sous la forme d’une concession accordée pour une durée déterminée.
Les joint-ventures les plus importantes à la fin 2006 étaient les suivantes :
- la Gulf of Suez Petroleum Company (GUPCO), EGPC et de BP Amoco.
- Petrobel : EGPC et ENI - Bapetco : EGPC et Shell
- El Zaafarana Oil Company : EGPC et BG
Entre 2003 et fin 2006, 36 accords d’exploration ont été signés entre l’Egypte et des multinationales étrangères. De l’ordre de 50 compagnies pétrolières opèrent à l’heure actuelle en Egypte avec des investissements de plus de 2 milliards USD par an.
Sources : AFP, Mission Economique Ambassade de France en Egypte
La compagnie pétrolière britannique BP a annoncé jeudi deux découvertes en Egypte, qualifiées "d'importantes".
Des ressources en gaz ont pu être ainsi identifiées dans le delta du Nil, tandis que des travaux d’exploration de pétrole dans le golfe de Suez sur la mer Rouge se sont montrés fructueux.
L’Egypte produisait, à la fin 2006, 696 000 barils/jour et disposait de réserves de brut et de condensat estimées à 3,7 milliards de barils en 2005 (selon BP Statistical Review of World Energy).
La découverte gazière, Satis, a été réalisée à une profondeur record de plus de 6.500 mètres et 90 mètres sous l'eau, a indiqué BP dans un communiqué. Elle est située à environ 50 kilomètres au nord de Damietta. Il s'agit "d'une avancée technique majeure qui démontre le grand potentiel des réservoirs les plus profonds du delta du Nil et demandera une évaluation supplémentaire", indique BP dans son communiqué.
La concession offshore North el Burg où cette découverte a été faite est gérée à 50% par BP, qui en est l'opérateur et à 50% par IEOC, la filiale en Egypte de l'Italien ENI.
Satis est la troisième découverte de BP dans le delta du Nil. La première a été Raven en 2003 suivie de Taurus Deep en 2007.
Dans un communiqué séparé, BP a annoncé avoir fait une "importante" découverte pétrolière dans la concession North Shawdan du golfe de Suez, située dans la partie sud de celui-ci. Il s'agit de la première découverte pétrolière dans la zone sud-est de ce bras de mer depuis plus de dix ans. La concession est opérée par BP, qui en détient 50%, à égalité avec TriOcean Energy, filiale de l'Egyptienne Egypt Kuwait Holding.
Les échantillons ont montré "un brut d'excellente qualité", selon BP qui a déjà à son actif trois autres découvertes dans cette zone, soit en train d'être développées, soit déjà en exploitation.
En décembre 2006, le secteur pétrolier et gazier égyptien représentait environ 10% du PIB du pays et plus de la moitié du produit de ses exportations. L’Egypte était à cette date le 6ième exportateur de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) au monde.
La production maximale de pétrole en Egypte a été atteinte en 1993 et elle n’a cessé de décliner depuis au profit d’une plus grande exploitation des réserves de gaz du pays.
Les réserves de brut sont avant tout concentrées dans deux régions : le Golfe de Suez (42,6 %) et le Désert Libyque (24,7 %) tandis que le potentiel gazier se situe plutôt dans le delta du Nil et en Mer Méditerranée.
Le déclin de la production et l’augmentation de la demande pourraient faire de ce pays un importateur net de pétrole en 2010, estimaient les spécialistes à la fin 2006.
Jusqu’à récemment, les opérateurs du secteur avaient tendance à céder leurs permis pétroliers jugés peu prometteurs pour s'intéresser en priorité au potentiel gazier.
Cette substitution partielle de la politique énergétique de l’Egypte du pétrole au gaz permettra au gouvernement de répondre à sa demande énergétique interne et de continuer à tirer bénéfice de ses exportations d’hydrocarbures.
Il tente d’ailleurs d’encourager la consommation de gaz comme carburant dans les transports et source d’énergie pour l’industrie, réduisant ainsi la dépendance au pétrole mais aussi la pollution et le poids énorme des subventions dont bénéficie le secteur.
Les contrats d’exploration et de production prennent la forme de Production Sharing Contract associant l’opérateur étranger et la compagnie nationale EGPC/EGAS. Une part de l'offre correspond au cost-returning (plafond 35%), une autre va à la holding d'Etat et la troisième revient à l'opérateur au titre de sa plus-value selon une clé de répartition fixée à l’avance.
L’activité exploration/production doit obligatoirement faire l’objet de la création d’une joint-venture entre l’opérateur étranger et EGPC ou EGAS sous la forme d’une concession accordée pour une durée déterminée.
Les joint-ventures les plus importantes à la fin 2006 étaient les suivantes :
- la Gulf of Suez Petroleum Company (GUPCO), EGPC et de BP Amoco.
- Petrobel : EGPC et ENI - Bapetco : EGPC et Shell
- El Zaafarana Oil Company : EGPC et BG
Entre 2003 et fin 2006, 36 accords d’exploration ont été signés entre l’Egypte et des multinationales étrangères. De l’ordre de 50 compagnies pétrolières opèrent à l’heure actuelle en Egypte avec des investissements de plus de 2 milliards USD par an.
Sources : AFP, Mission Economique Ambassade de France en Egypte