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Boumediene, nous n'avons rien oublié !

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  • Boumediene, nous n'avons rien oublié !

    Quelques phrases célèbres

    * Au cours d’un entretien qu'il a eu avec un diplomate occidental à Alger, Boumediene lui tient ces propos : «Quand dans un pays sous-développé, quelqu’un bouge, on le liquide. On amuse la galerie en exhibant quelques scandales de la CIA. Mais en réalité, la Maison-Blanche, le Pentagone, la CIA, c’est la même chose. Dès qu’on remue, la CIA s’occupe de vous.»

    * Lors de la deuxième grande tournée de Henry Kissinger au Moyen-Orient en décembre 1973, ce dernier fit un passage par Alger avec l'intention de savoir si l’Algérie se classait dans le clan des irréductibles de Baghdad et Tripoli. Boumediene lui répondit en tête-à-tête par ces propos : «Je ne peux vous répondre que ce que j’ai déjà dit aux leaders de la Résistance palestinienne. L’Algérie ne pratique pas la surenchère. Elle ne peut qu’appuyer les décisions des Palestiniens. Exiger plus qu’eux, c’est de la démagogie ; moins, c’est de la trahison.»

    * Au cours d’une réunion de l'Organisation de la conférence islamique en février 1974 à Lahore (Pakistan), et alors qu’étaient présents tous les chefs d'Etat musulmans de la planète, Boumediene déclara : «Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets. Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans. Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux. » waw c'est la meilleur

    * En recevant durant l'année 1975 le président tunisien Habib Bourguiba, Boumediene lui fit visiter le complexe sidérurgique d'El Hadjar (plus grand d’Afrique), qui est situé aux portes de la ville d'Annaba, visiblement très marqué par l'infrastructure et ses installations, le président tunisien dira à son hôte : «Quand même le colonialisme avait du bon ! Il vous a laissé beaucoup de choses.» Boumediene reprendra ironiquement : «Excusez-moi, Monsieur le Président, mais tout ce que vous voyez ici, les machines, les ouvriers, les cadres, le directeur, et même le ministre de l’Industrie sont une création du régime du 19 juin 1965.»

    === MODERATION ===
    Evitez l'abus de gras. Lisez la FAQ pour apprendre à rédiger correctement les titres et les messages de vos sujets de discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic

  • #2
    Bouteflika sur la voie de Boumediène?

    Merci de nous rappeler les propos d'un grand homme. Allah Yarham Si Boumediène.
    Mais permettez moi de parler de l'Algérie au présent.
    Personne n'a oublié les larmes de Bouteflika lors de l'oraison funèbre de Boumediène en décembre 1978. Mais toute proportion gardée, le baril du pétrole fut à moins 9 dollars; les algériens avait droit à l'école, à la protection sociale et à la gratuité des soins. L'école des cadets de la révolution forma des cadres militaires de haut niveau. Aujourd'hui avec la 'bonne gouvernance' de notre chef d'état et le gouvernement de Belkhadem; les algériens crèvent de misère, l'injustice et le chomage et l'égalité des chances ne sont plus les mêmes pour les citoyens. Excusez moi, je veux dire algériens parceque citoyens c'est vraiment autre chose.
    3 ème , 4 ème et 5 ème mandat, nul n'est éternel.
    Dernière modification par compétences, 02 février 2008, 19h14.

    Commentaire


    • #3
      Aujourd'hui avec la 'bonne gouvernance' de notre chef d'état et le gouvernement de Belkhadem; les algériens crèvent de misère,
      oui,sa se voit que tu n'a jamais été en algerie!

      ps: pour le prix du petrole,n'oublie pas que l'on était ENDETTER,et maintenant on en l'est plus et que les caisses sont pleine! donc ne compare pas l'imcomparable

      Commentaire


      • #4
        sans démagogie aucune

        Les caisses étaient pleines en 1978, corrigez vos données SVP. Moi je n'ignore pas le prix actuel du pétrole et les réserves de change gelée ou congélée au USA. Allez consultez les analyses pertinentes d'un éminent économiste Benbitour à propos de l'exploitation abusive des richesses appartenant aux générations futures. Que laisserons nous pour nos enfants.
        Dernière modification par compétences, 02 février 2008, 20h46.

        Commentaire


        • #5
          réserves de changes

          Et les 30 milliards dollars d'importations annuelles, tu crois qu'elles sont reglées en dinars? ; D


          Quand aux analyses de Benbitour, je prefere celles de ceux qui souhaitent aux générations futures un avenir diversifié en matière de creation de richesse que ce que preconise notre cher ancien ministre.

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          • #6
            je detest qu'on me ramene des propos d'un ex ministre,qui fesai pas sont ravail correctement en plus , comme se benbitour, ou comme benflis,ou encore hamrouche !!
            Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

            Commentaire


            • #7
              parlons des positions de ce grand homme et de l'avenir

              Ce qui est sûr c'est que la prochaine fois, je ne tiendrai pas les propos de Belkhadem (excusez moi, je ne suis pas islamiste). Je parle de mon de vue concernant l'avenir du pays et des positions du défunt président Boumediène (excusez moi, je ne suis pas socialiste). Mais à votre avis qui est le mieux indiqué pour sortir notre pays de cette crise.

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              • #8
                citation
                Kaiser sos
                "je detest qu'on me ramene des propos d'un ex ministre,qui fesai pas sont ravail correctement en plus , comme se benbitour, ou comme benflis,ou encore hamrouche !!"

                Ah bon et comment sait-tu qu'il ne faisait pas son travail correctement ? Tu as peut-être corrigé sa copie ?
                Un peu de modestie stp.
                Monsieur Benbitour, Docteur en économie, est une pointure respectée à travers le monde.
                Du temps où il était ministre, il avait à gérer une crise dans laquelle il n'était pour rien.
                Il avait à gérer le budget d'un pays endetté jusqu'au cou, alors que le prix du pétrole oscillais entre 9 et 14 USD le baril.
                Il est facile de venir sur FA alors que le pétrole a pratiquement atteint la barres des 100 USD, et les responsables algériens ne sont pour rien dans cette envolée des prix. Qu'on ne vient pas nous chanter l'exploit économique de nos gestionnaires.
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                Commentaire


                • #9
                  Boumediene, nous n'avons rien oublié !

                  Le titre, je le change pas (Mais, pas dans le même sens)...

                  Les choix de cet homme, ont été une catastrophe pour l’Algerie, pour les énumérer il faut plus d’une nuit…
                  Mais, je prends juste ce qui a été dis au début de ce sujet, en faisant, un avant et un après, ce Boumediene:

                  Au cours d’un entretien qu'il a eu avec un diplomate occidental à Alger, Boumediene lui tient ces propos : «Quand dans un pays sous-développé, quelqu’un bouge, on le liquide. On amuse la galerie en exhibant quelques scandales de la CIA. Mais en réalité, la Maison-Blanche, le Pentagone, la CIA, c’est la même chose. Dès qu’on remue, la CIA s’occupe de vous.»
                  Après avoir nationaliser les champs de pétrole, aujourd’hui, il est à la portée du plus offrant les Halliburton and co font leur marché en tout quietude (et en plus on supplie les compagnies américaines de venir investir et faire des recherches au Sahara, et la CIA n’a même pas besoin de lever le petit doigt.

                  Lors de la deuxième grande tournée de Henry Kissinger au Moyen-Orient en décembre 1973, ce dernier fit un passage par Alger avec l'intention de savoir si l’Algérie se classait dans le clan des irréductibles de Baghdad et Tripoli. Boumediene lui répondit en tête-à-tête par ces propos : «Je ne peux vous répondre que ce que j’ai déjà dit aux leaders de la Résistance palestinienne. L’Algérie ne pratique pas la surenchère. Elle ne peut qu’appuyer les décisions des Palestiniens. Exiger plus qu’eux, c’est de la démagogie ; moins, c’est de la trahison.»
                  Est-ce qu’après cette déclaration les conditions des palestiniens se sont améliorées ? je ne crois pas.

                  Au cours d’une réunion de l'Organisation de la conférence islamique en février 1974 à Lahore (Pakistan), et alors qu’étaient présents tous les chefs d'Etat musulmans de la planète, Boumediene déclara : «Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets. Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans. Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux. » waw c'est la meilleur
                  Les peuples qui ont faim ont besoin de pain : Est-ce que c’est abondance en Algérie, aujourd'hui ? Non
                  Avant Boumediene le cageot d’orange et de mandarine était à 1 Dinars…
                  Et aujourd'hui ?
                  Les peuples ignorants de savoir : Est-ce qu’on peut dire, que le système éducatif avec l’Arabisation, introduit par Boumediene, à été une réussite ?
                  Avant, celui-ci, les Algériens passés le Bac Français et le Bac Algérien en même temps, pour exemple le taux de réussite d’un lycée comme Hihi El mekki de Constantine été du même niveau que la moyenne des lycées des Alpes Maritimes.
                  Les peuples malades d’hôpitaux : est-ce qu’on peut dire, que le système Hospitalier aujourd’hui en Algérie est très performant ?
                  Il y a des maladies qui avait disparues depuis des lustres de ce pays… et qui reviennent maintenant.

                  En recevant durant l'année 1975 le président tunisien Habib Bourguiba, Boumediene lui fit visiter le complexe sidérurgique d'El Hadjar (plus grand d’Afrique), qui est situé aux portes de la ville d'Annaba, visiblement très marqué par l'infrastructure et ses installations, le président tunisien dira à son hôte : «Quand même le colonialisme avait du bon ! Il vous a laissé beaucoup de choses.» Boumediene reprendra ironiquement : «Excusez-moi, Monsieur le Président, mais tout ce que vous voyez ici, les machines, les ouvriers, les cadres, le directeur, et même le ministre de l’Industrie sont une création du régime du 19 juin 1965.»
                  Et le resultat, des courses du plus "grand" completement deconnecté de la réalité et des besois du peuple algerien ?
                  El Hadjar, Ha El Hadjar, la fierté de Boumediene, a chaque fois que quelqu’un viennait en Algérie, on lui faisait visiter ce site « le plus grand d’Afrique », Il est Indou aujourd’hui. Un fiasco...
                  Bourguiba, avec le peu de moyens qu'il avait à construit de simples Hotels et qui ramenent des milliards chaque été...
                  Je ne sais qui est le plus visionnaire des deux ?

                  Apres cela, je ne sais, s’il faut dire que ce fut un grand homme, ce monsieur.
                  Pour moi, si l’Algerie aujourd’hui est la ou elle est… Il y est pour beaucoup mais pas dans le sens ou vous le dites.
                  C’est vrai qu’on a tendance à embellir le passé, ded'un mort, … Mais il y a des limites.
                  Dernière modification par rico, 02 février 2008, 23h58.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonjour

                    Tiens le Quotidien d'Oran s'inspire des thread's du forum. Habbache aussi n'a rien oublier.

                    Pour ma part je n'ai pas de souvenirs de ce Monsieur, par contre sa gestion nous l'avons subi de plein fouet, le preuve les retombées sont toujours d'actualité.

                    ________________________________________________


                    Habbache «Boumediène avait conseillé à Arafat de me liquider»

                    par De L’un De Nos Correspondants A Paris S. Raouf


                    Avant de tirer sa révérence la semaine dernière, Georges Habbache ne tarissait pas d’éloges sur le «formidable» soutien de l’Algérie. Un témoignage qui fait oublier les silences de Arafat au soir de sa vie.

                    Le bruit avait bien circulé, mais aucun officiel n’est en mesure d’en confirmer ou d’en infirmer la teneur. En 1994, Liamine Zeroual, alors président de l’Etat, aurait pesté contre Yasser Arafat. Sous les yeux de son entourage immédiat, il se serait allé à une de ces colères émotives dont il était coutumier. Motif de son attitude courroucée : la mémoire courte d’Abou Ammar.

                    Tenus en l’absence du Palestinien et en dehors de tout cadre officiel, les propos informels de l’ancien locataire d’El-Mouradia auraient pointé l’ingratitude d’Arafat et ses silences mémoriels. De retour de Washington où il avait signé les accords de paix, l’homme au keffieh légendaire avait enchaîné les tournées arabes et multiplié les déclarations de presse.

                    Bien des pays avaient eu leur part de remerciements pour leur «soutien à la cause palestinienne». Y compris ceux avec lesquels les Palestiniens avaient eu maille à partir. De l’Algérie, soutien de la Palestine «Dhalima am Madhlouma» (coupable ou victime) selon la formule de Boumediène, il n’en avait pas été beaucoup question. Longtemps le plus audible dans le discours de Arafat, le mot «Algérie» était passé progressivement sous silence. A peine s’il était prononcé du bout des lèvres.

                    Avéré ou non, ce détail anecdotique résume l’état d’esprit qui, au gré des discordes arabes, a imprégné la relation entre l’Algérie et l’OLP. Il est de notoriété publique que les rapports avaient perdu de la chaleur qui étaient la leur dans les années 1960, 1970 et 1980. Avec Oslo, étape inaugurale d’un processus de paix toujours en quête de gain, le mot «Algérie» se faisait de plus en plus désirer dans les propos d’Abou Ammar.

                    Isolé de toutes parts, confiné dans le réduit de la «Moqataa», malade, Arafat est mort en 2004. Il est parti sans avoir sacrifié à l’exercice mémoriel. Sans s’être livré à un inventaire lucide des lieux arabes, sans avoir rappelé qui a fait quoi pour la cause palestinienne. Autre figure de proue de la résistance palestinienne, Georges Habbache a sacrifié à l’exercice. Hasard du calendrier, le leader du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) vient de tirer sa révérence une semaine après la sortie, chez Fayard (Paris), de ses mémoires (1). Un précieux éclairage de 320 pages d’un pan important de l’histoire du monde arabe.

                    Synthèse d’une centaine d’heures d’entretiens avec le journaliste du Figaro Georges Malbrunot, le livre se présente sous des facettes différentes. Il est à la fois un inventaire sur un demi-siècle de combat, un remise en perspective de la question palestinienne à la lumière des changements du monde et de ses désordres et un testament politique. Parcourues par un lecteur algérien, ses pages valent par les témoignages en termes forts sur l’attitude algérienne.

                    Au soir de sa vie, Habbache ne tarissait pas d’éloges sur le rapport de l’Algérie aux Palestiniens. Sur le plan du principe d’abord. «Depuis son indépendance, l’Algérie a toujours soutenu le camp palestinien. Alger est même l’un des rares pays à s’être rangés d’une façon claire aux côtés du peuple palestinien». Les faits sont légion qui confortent cette conviction. C’est à Alger lors d’un sommet arabe extraordinaire que l’OLP avait gagné le statut de «représentant unique et légitime du peuple palestinien». A Alger que le Conseil national palestinien avait adopté ses décisions les plus décisives. A Alger que l’acte de naissance de l’Etat palestinien a été délivré.

                    Convaincu par le vieil adage selon lequel «c’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses amis», Georges Habbache n’avait pas oublié les nombreux secours algériens. Ainsi en est-il de son hospitalisation «très mouvementée» en janvier 1992 à Paris. Censé être secret, son séjour médical avait été dénoncé par une partie de la classe politique française. A coups de manchettes et de titres en ouverture des «JT», journaux et chaînes TV vitriolaient la présence du «terroriste». Dans un climat pour le moins détestable, «Hakim» et son épouse Hilda avaient redouté le pire : une arrestation par la justice française, une extradition vers Israël, une opération coup-de-poing. Aussi, s’étaient-ils résignés à remettre leur sort entre les mains de l’Algérie.

                    Dans cette affaire, «les Algériens ont été formidables. Comme je voyageais sur passeport diplomatique algérien, Hilda appela Lakhdar Brahimi, un vieil ami, qui était à l’époque ministre des Affaires étrangères. Il se chargea personnellement de gérer l’affaire. Nous voulions qu’Alger convainque les Français de nous laisser repartir en toute sécurité (...) Brahimi avait tenté de nous joindre à l’hôpital mais, à chaque fois, on lui répondait que je n’étais pas disponible».

                    Les Habbache avaient été fortement marqués par cet épisode. Et pour cause. «Israël avait réclamé que je leur sois livré par les autorités françaises». Au terme d’une des affaires les plus rocambolesques de la Vème République, Paris avait accepté d’»en finir avec ce scandale». Georges avait échappé au «pire» tant redouté par Hilda. «Je resterai à vie reconnaissant à l’Algérie de la solidarité qu’elle m’a manifestée dans cette affaire».

                    Autre secours algérien inoubliable, la mauvaise passe sanitaire d’août 1980. Habbache découvrait en même temps que les siens un verdict clinique guère rassurant. Il souffrait d’un début d’hémorragie cérébrale qui finira par paralyser une partie de son corps. Hospitalisé en catastrophe à Beyrouth en proie à la guerre et exposé au Mossad, il souhaitait poursuivre son traitement sous des cieux plus sécurisés. L’Algérie «avait envoyé un avion médicalisé avec à son bord les médecins du Président Chadli pour pouvoir nous emmener jusqu’à Alger». Les Habbache ont «apprécié cette position noble, mais les préparatifs avaient déjà été accomplis pour aller à Prague», via l’aéroport de Damas.

                    Entre l’Algérie et le FPLP, les relations avaient mis du temps avant de se nouer. C’était au milieu des années 1970, une décennie après l’installation du Fath et de «La voix de la Palestine» dans les studios de la radio à la rue Hoche. C’est à partir de 1975 que Boumediène «a renforcé les relations» entre Alger et le FPLP. Datée de 1975, la première rencontre entre les deux hommes avait tourné autour d’une révélation. Boumediène «se montra très clair avec moi». Pour la circonstance, il «avoua avoir jadis conseillé à Arafat de liquider les dirigeants de toutes les autres factions palestiniennes, y compris ceux du FPLP».

                    Pour quelles raisons, le chef du Conseil de la révolution avait-il «vendu» au chef de l’OLP l’idée de liquidation physique. Réponse de Habbache : «Pour Boumediène, en effet, la lutte ne pouvait aboutir s’il existait des divisions entre nous. A l’image de la guerre d’Algérie et du FLN, il recommandait le parti unique, dirigé par une seule tête. Boumediène avait donc conseillé à Arafat de me liquider», rappelle le leader du FPLP sur le ton de l’exclamation.

                    «Il changea ensuite de point de vue quand il comprit mieux sa position à la tête du Front populaire. Je n’oublierai pas non plus son voyage à Moscou en 1973, lorsqu’il demanda aux Soviétiques d’aider les armées arabes -en premier lieu l’Egypte - à affronter Israël», note Habbache, en précisant son témoignage. «Boumediène me répétait souvent qu’Arafat devait clarifier sa position sur Sadate, car elle était ambiguë».

                    A en croire Habbache, l’Algérie n’a jamais financé ni fourni des armes à son mouvement. «Nous avions passé un accord portant sur des bourses d’études en Algérie pour des étudiants du FPLP, mais il ne fut jamais question d’aide financière». En revanche, elle accordait des «facilités» de type «passeports diplomatiques» aux dirigeants du front. Les Algériens «se montrèrent présents dans les moments politiquement difficiles» pour le FPLP et les Palestiniens.

                    Absent de l’espace médiatique arabe à cause d’une ligne politique qui n’était guère au goût d’une majorité de régimes, le chef du FPLP fait justice à la presse algérienne d’avoir assuré une visibilité à son mouvement. A Alger, Beyrouth ou Damas, il se prêtait bien volontiers aux demandes d’interviews de nos confrères. Si le poids du temps ne lui permettait plus de s’en rappeler les noms, il ne l’empêchait pas, au soir d’une vie, d’en dire un mot. «Elle nous réservait un espace pour médiatiser nos actions». Une allusion à une multitude d’articles et d’interviews signés Abed Charef, Akli Hamouni, Maâchou Blidi, Abdelaziz Sbaa,... etc.


                    (1) : Georges Habbache : Les révolutionnaires ne meurent jamais. Conversations avec Georges Malbrunot. Fayard.


                    Le Quotidien d'Oran
                    Le 03-02-2008.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                    Commentaire


                    • #11
                      ettargui, je dis sa parseque quand ils exercaient lur travails,ils ne disaient rin de sa, une fois ecarté ,ils commencent a denoncé ,za3ma zkara !
                      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

                      Commentaire


                      • #12
                        Que pouvait-il dire ? Que les caisses étaient vides et la service de la dette dépasse les recettes algériennes, et abaisser le moral du peuple déjà au plus bas.
                        A mon avis, il faudrait lorsque l'on analyse des situations pareilles, examiner le contexte et les possibilités offertes avant de juger les gens.
                        Moi je persiste à considérer Monsieur Ahmed Benbitour comme l'une des rares personnes capables d'apporter quelque chose de concret et de durable à ce pays.
                        Ce qui est certain c'est que ce Monsieur, s'il est un jour à la tête de l'état algérien ne fera pas dans le populisme néfaste, ni dans le bricolage politique stérile.
                        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                        Commentaire


                        • #13
                          A Rico

                          Et la Colonisation y est elle pour quelquechose????

                          132 ans d'Asphixye Intellectuelle et prenant et qualifiant un peuple d'indigène y est elle pour quelquechose??????

                          Il fallait avoir le courage de tenir un pays sur ses épaules et BOUMEDIENE Allah Yarahmou l'a fait, mais malheureusement il n'a pu continuer son travail.

                          la France est depuis des siècles très très riche, L'algérie NON!

                          La France lors de son départ en 62 a laissé l'algerie sans aucune richesse et surtout je le répète encore "L'Asphixie Intellectuelle" l'analphabetisme,

                          comment réccupérrer des siecles d'analphabetisme????????

                          Et la France est ce qu'elle est grace au travail des immigrants.
                          Dernière modification par soleil dz, 03 février 2008, 20h53.
                          "Trésors Cachés"

                          Commentaire


                          • #14
                            Le forum est un espace de discussion!

                            Merci ETTARGUI et soleil dz pour vos contributions et vos mises au points. Il parait que certaines personnes se vexent et ne trouvent rien à dire que d'insulter un mort le défunt Houari (Si El Houri avec des moustaches non sidkoum El Houari des zaouia), ou encore ceux qui utulisent je déteste tel ou tel (le forum reste un éspace pour tous les lecteurs).
                            Alors à ceux qui veulent verser dans la polémique, je dit l'algérie appartient à tout les algériens et non pas à un groupe qui veut rester au pouvoir. S'ils sont étrangers, les algériens ne veulent pas de vos idées sombres et ridicules

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                            • #15
                              salam tlm

                              rico

                              Avant Boumediene le cageot d’orange et de mandarine était à 1 Dinars…
                              Et aujourd'hui ?
                              je trouve absurde que tu reproche a boumediene rebbi yerahmou qui a gouverné l'Algérie jusqu'a 78 ce qui se passe en Algérie en l'an 2008
                              boumediene a été assassiné je te le rappelle , tout comme boudiaf , c'est un signe tu crois pas ?

                              boumediene a agit pour le bien du pays , il a construit a partir du "scratch" ( a parir du nean ) une nation , en gros il a agit , il a fait des choses , je dit pas que tout ses choix était tous optimaux , mais il les a fait en bonne foi et pour le bien du peuple , il a donné a une nation naissante un poids sur la scéne internationale en quelque années seulement , je crois ce qu'il accompli est un exploit
                              rebi yerahmou
                              témoignage de Paul Balta (reporter)
                              Il avait rejoint, avance Paul Balta, à six ans, l´école primaire française. Ses parents l´avaient mis aussi, parallèlement, dans une école coranique où il apprendra, parfaitement, les soixante versets du Livre saint de l´Islam. Il est entré, peu après, à la médersa El Kittania de Constantine où l´enseignement était dispensé, totalement, en arabe. Il est certain, cependant, qu´il avait déjà contracté le goût de la lecture, en français. Il l´a, vraisemblablement, conservé toute sa vie. Certains témoins m´ont rapporté qu´il lui arrivait de réciter, mais dans un cadre restreint car il était très pudique, "La mort du loup" d´Alfred de Vigny. Au cours de nos tête-à-tête, il est advenu qu´il recourt, pour étayer son argumentation, à des ouvrages français, ceux de Jacques Berque.Il avait évoqué l´Egyptien Taha Hussein. Ses lectures étaient très éclectiques mais portaient, essentiellement, sur les chroniques d´histoire politique, les biographies d´hommes d´Etat, des recueils de poésies arabe et française. Pour ce qui concerne ses goûts musicaux, j´ai déjà évoqué sa faiblesse pour le flamenco du temps de l´état-major. J´ai appris que devenu chef de l´Etat, il écoutait, religieusement, "le concerto d´Aranjuez", réminiscence, sans doute, d´un attachement profond à l´Andalousie musulmane. Cela ne l´empêchait pas de goûter à toute la panoplie de la chanson algérienne, notamment les mélodies de Aïssa El Djarmouni voire les chansons à thème politique de Rabah Driassa sans oublier les mélopées de Cheikh Raymond. «Il est certain que Boumediène était profondément convaincu de la nécessité de rétablir la langue et la culture arabes dans leur statut souverain en Algérie. Il avait grand soin à ce que ses discours officiels soient rédigés dans la langue arabe. Par contre, il faisait preuve d´une grande ouverture d´esprit pour la culture occidentale en général dont il voulait promouvoir les rapports d´échanges avec la pensée arabe et musulmane».(1)
                              "Discret mais efficace, timide mais fier, réservé mais volontaire, autoritaire mais humain, généreux mais exigeant, prudent dans l´audace, voilà comment m´est apparu Boumediène lorsque j´ai eu à le connaître et à l´observer. Homme du soir, il aimait se retrouver, de temps à autre, tant qu´il était encore célibataire, avec quelques amis auprès desquels il se montrait enjoué et rieur, selon ce que m´ont affirmé plusieurs d´entre eux. Il aimait jouer, aussi, aux échecs sans être un joueur émérite. Ses goûts gastronomiques étaient sans prétention et, en fait, il avait fini par contracter l´habitude des plats servis dans l´armée. Il évitait, systématiquement, les sucreries mais raffolait des galettes de pain faites à la main. En fait, aucun luxe n´avait prise sur lui, sinon celui de fumer. Président de la République, il opte, cependant, pour les cigares cubains que lui envoyait Fidel Castro. Avec le burnous en poil de chameau, c´est le seul luxe qu´il se soit permis".(1)
                              "Il était animé par une profonde conviction, l´argent de l´État appartenait à la nation et ne devait pas être dilapidé. Cette conviction a guidé son comportement, de bout en bout de sa vie. Devenu président de la République, il usait toujours de son seul salaire et s´interdisait les dépenses somptuaires qu´il aurait pu facilement imputer au budget de l´État. Lorsqu´il lui arrivait de se rendre à l´étranger, il s´interdisait tout aussi bien les achats luxueux. Contrairement à certains chefs d´État d´autres pays arabes, il ne s´était pas fait construire ni un ni plusieurs palais luxueux, ni en Algérie ni à l´étranger. Sachant que je connaissais bien les pays du Golfe où j´avais effectué de nombreux reportages, il m´avait raconté qu´un des émirs lui avait offert une de ces voitures rutilantes et luxueuses qu´il avait aussitôt fait parquer dans un garage. Son chauffeur me l´avait montrée. Après sa mort, elle était toujours sur cales, inutilisée...A sa mort, ses détracteurs ont découvert, avec étonnement, qu´il ne détenait aucun patrimoine immobilier, aucune fortune personnelle et que son compte courant postal était approvisionné à hauteur, seulement, de 6000 dinars...Il était très réticent à évoquer sa vie privée. Je sais toutefois qu´il était très attaché à sa mère et lui donnait pour vivre une partie de son salaire. Des témoins m´ont néanmoins raconté qu´il s´était disputé avec elle, alors qu´elle était en vacances à Chréa, une station d´hiver proche d´Alger. Sa mère lui avait demandé, en effet, de faire exempter son frère cadet Saïd des obligations du service national. Houari Boumediène opposa un refus catégorique. Quelque temps plus tard, en effet, Saïd qui fit ses études à l´Ecole nationale polytechnique, le frère cadet accomplissait, dans des conditions très ordinaires, son service national..."(1)
                              "Boumediene entretenait des rapports empreints de courtoisie, pour le moins de correction, avec ses collaborateurs. Qu´il s´agisse de ministres, de conseillers, de secrétaires, de gardes du corps ou de chauffeurs, il se comportait avec une égale humeur, une grande sérénité et des gestes pondérés. Cela ne l´empêchait pas, sur le plan du travail, d´être des plus exigeants, tout comme il l´était avec lui-même. Boumediène était guidé par un souci permanent de préserver l´unité nationale - à telle enseigne qu´il avait interdit que les notices biographiques officielles des responsables comportent leur lieu de naissance- supervisait, de loin mais attentivement, cet ensemble en prenant soin de déceler, au passage, les compétences qu´il savait récupérer à son service, mais surtout en veillant à ce que le népotisme et le régionalisme ne soient pas érigés en règle au niveau des institutions et des grands corps de l´Etat. Il savait aussi se mettre à l´écoute de ses collaborateurs et pratiquait le travail en équipe. Probablement, l´usage du burnous, habit traditionnel en Algérie, comportait-il, pour lui, une signification symbolique particulière, une manière d´afficher l´identité retrouvée du peuple algérien. Le protocole demeurait, autrement, assez sobre, sans aspect ostentatoire..."(1)
                              "Encore une fois, l´essentiel, pour lui, était de mobiliser le peuple et d´assurer le succès du triple objectif qu´il s´était fixé, construire l´État, parfaire l´indépendance politique par la récupération des richesses nationales, poser les bases du décollage économique. Il est incontestable que vers la fin de son règne, Boumediène avait été gagné au goût de l´action diplomatique. Il voulait donner à l´Algérie une place qu´elle n´avait jamais occupée auparavant sur la scène internationale. Le Sommet des Non-Alignés de 1973 a constitué une étape fondamentale qui a servi de tremplin. L´apothéose de ce redéploiement diplomatique fut, incontestablement, la participation de Boumediène, en avril 1974, à la session spéciale de l´Assemblée générale de l´ONU où il a prononcé un discours mémorable sur le Nouvel ordre économique international." "Boumediène, sachant que l´armée, au lendemain de l´Indépendance, serait la seule force soudée et homogène, capable d´impact sur le terrain, a réussi l´intégration des wilayate au sein de la nouvelle Armée nationale populaire. Ce n´est pas si peu dire. Il a été, incontestablement, le fondateur de l´Armée algérienne, au sens moderne du terme. Il entrait, parfaitement, dans ses projets d´avenir, de remplacer les cadres hérités de la guerre de Libération nationale, par des officiers issus, soit des écoles de Cadets de la Révolution, soit des bancs de l´université puisque les portes des forces armées leur avaient été ouvertes".(
                              Dernière modification par absent, 03 février 2008, 21h29.

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