Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le fils de L. Aït menguellet: 20ans de prison fermes, qu'a-t-il fait?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le fils de L. Aït menguellet: 20ans de prison fermes, qu'a-t-il fait?

    Après la condamnation de son fils
    Aït Menguellet répond à la partie civile
    Par : Lounis Aït Menguellet
    Lu : (11792 fois)
    À l’issue du procès qui s’est déroulé à la cour d’assises de Bobigny à Paris, où son fils Mounir Aït Menguellet a été condamné à 20 ans de prison ferme, Lounis Aït Menguellet a écrit à la partie civile. Nous reproduisons ici l’intégralité de la lettre.
    ll “Au procès de Mounir Aït Menguellet, la défense de la partie civile s'est distinguée par des allusions pernicieuses, voire même des remarques malveillantes. Sans craindre le ridicule, elle a évoqué un “désert d’affection” au sein d’une famille pourtant heureuse et épanouie. Le père y a répondu brièvement et sobrement. Vous avez dit que la famille de l’accusé est un désert d'affection ? Oh non, vous avez tout faux ! C’est ici que mon fils a trouvé un désert d’affection qui lui a fait regretter l’océan d’affection qu’il a quitté. Quitté pourquoi ? Pour une illusion ? L’illusion d’acquérir des connaissances qu’il croyait inexistantes chez lui. Il s’est trompé comme tant de jeunes de son âge qui viennent et trouvent la désillusion et le superficiel en laissant derrière eux le superficiel. Un désert d’affection ? Mais même notre désert de sable déborde d’affection. Non, je n’ai pas l’impression qu’on parle de la même chose. Quelqu’un qui met tant de mépris à parler des autres ne peut savoir ce que c’est l’affection.
    Que dire de votre insensibilité lorsque la maman de l’accusé est appelée à la barre des témoins : dans la pudeur et l’émotion qui l’ont rendue presque muette, vous n’avez vous que de la pauvreté d’expression. Pourtant vous auriez pu comprendre aussi que cette honorable mère de femme n’était pas une habituée des tribunaux. Si défendre avec acharnement votre cliente est respectable, blesser inutilement la
    famille de l’accusé ne vous honore pas.”



    http://liberte-***********/edit.php?id=89870

  • #2
    Mounir Aït Menguellet comparaît devant la justice française pour le meurtre en 2004 d’une femme de 72 ans, dont le corps mutilé avait été soigneusement mis en scène selon un rituel mystique.
    http://www.algerie-dz.com/article12378.html

    Commentaire


    • #3
      Aït Menguellet : « On veut faire de Mounir le coupable idéal » C’est hier que s’est ouvert au tribunal de Bobigny en région parisienne (France) le procès pour le meurtre d’une septuagénaire intenté contre le fils du poète kabyle, Lounis Aït Menguellet.


      Scandalisé, le père de Mounir âgé de 32 ans l’est à coup sûr. Et pour cause. Son fils n’a été présenté devant la cour d’assises pour le meurtre de Maria de Jesus Lopès, une Portugaise de 72 ans, qu’après quatre années de détention préventive. Il ne s’explique d’ailleurs pas le ton véhément adopté par la presse hexagonale qui « a repris les informations données par l’avocat de la partie civile sans les recouper ni même sans en référer à la défense ». « Mon fils a voulu montrer d’autres pistes mais personne ne s’en est occupé », atteste Aït Menguellet qui entend apporter des précisions dans cette affaire. « Mon fils est allé chez la dame et a trouvé la porte entrouverte, il est entré et l’état dans lequel elle était l’a affolé. La fille de la victime, qui l’a trouvé là, s’en est pris à lui et l’a griffé. Son seul tort est de n’avoir pas voulu la laisser voir sa mère dans un tel état », atteste-t-il en relevant qu’il n’y a aucun mobile permettant d’accabler son fils. L’immeuble d’Aubervilliers dans lequel se trouvait la femme appartenait à Aït Menguellet avant qu’il s’en dessaisisse. « L’immeuble m’appartenait et mon fils y habitait. Parmi les locataires, il y avait la dame avec laquelle il entretenait des relations de bon voisinage. Je l’avais vendu considérant que j’ai fait une mauvaise affaire. On s’est retiré et j’ai fait loger mon fils à 200 km de l’endroit, dans le département du Nord chez un ami, responsable d’une société de gardiennage. Sauf que l’obligation de suivre ses cours lui a imposé de descendre à Paris où il prenait ses cours de droit à la Sorbonne », relève Aït Menguellet. « J’avais un appartement à Aubervilliers et je lui ai donné les clefs. Il m’a désobéi sur un point et je lui en veux : je lui ai demandé de ne pas revenir dans l’immeuble où on avait un problème avec un locataire. Il me l’a promis mais il a fini par rendre visite à la femme alors que j’étais en Algérie », indique-t-il. Mounir Aït Menguellet, victime expiatoire ? Tout l’indique, assure le père. Au tort qu’il a d’être algérien, s’ajoute celui d’être musulman alors que la victime « est une bonne chrétienne ». Et d’ajouter : « Tous ont omis de dire que la Portugaise avait des atomes crochus avec son gendre. » Les expertises graphologiques des inscriptions faites sur la victime plaident-elles contre Mounir ? Faux, rétorque le père qui pense qu’on veut tout faire pour présenter son fils comme « le coupable idéal », alors que 25 experts, dont un exorciste, désignés n’ont pas réussi à prouver sa culpabilité. Autre point litigieux : l’ADN trouvé sur le corps de la victime. Selon Aït Menguellet, les tests n’ont rien prouvé et « ce n’est, soutient-t-il, que quatre ans plus tard que l’on affirme le contraire alors qu’il n’avait aucune goutte de sang sur lui ». S’agissant des pratiques de magie noire, il assure que son fils en est loin. « Il y a eu tellement d’anomalies dans cette affaire que mettre en cause mon fils relève de la légèreté », relève Aït Menguellet. Il affirme que son fils reste, néanmoins, très serein. A souligner que le verdict du procès devrait être prononcé vendredi .

      Commentaire

      Chargement...
      X