Selon une étude internationale, les surfaces cultivées en plantes génétiquement modifiées (OGM) ont progressé de 20% en 2003 dans le monde.
Les surfaces cultivées dans le monde en plantes génétiquement modifiées (OGM) ont progressé en 2004 de 20%, à 81 millions d'hectares, contre 67,7 millions d'hectares en 2003, selon l'ISAAA (International service for the acquisition of agri-biotech application), qui fait la promotion de ce type de culture.
Les Etats-Unis représentent désormais 59% de la superficie mondiale plantée en OGM (47,6 millions d'hectares), suivis par l'Argentine avec 16,2 millions d'hectares (20%), le Canada (5,4 millions d'hectares, 6%), le Brésil (5 millions d'hectares, 6%), la Chine (3,7 millions d'hectares, 5%), le Paraguay (1,2 million d'hectares, 2%), qui a cultivé des variétés OGM pour la première fois en 2004.
L'Inde, l'Afrique du sud, l'Uruguay, l'Australie, la Roumanie, le Mexique, l'Espagne et les Philippines contribuent pour moins de 1% chacun aux surfaces mondiales OGM.
L'Inde a connu la plus forte croissance de ses surfaces OGM en 2004 (coton Bt, +400%). Le Brésil a augmenté ses surfaces OGM de 66%, la Chine de 32%, l'Afrique du Sud de 25%, les Etats-Unis de 11%. En Chine, 66% du coton planté est désormais OGM.
60% des surfaces OGM sont plantées en soja, 23% en maïs, 11% en coton et 6% en colza.]Les OGM s'étendent
dans le monde
Les surfaces cultivées dans le monde en plantes génétiquement modifiées (OGM) ont progressé en 2004 de 20%, à 81 millions d'hectares, contre 67,7 millions d'hectares en 2003, selon l'ISAAA (International service for the acquisition of agri-biotech application), qui fait la promotion de ce type de culture.
Les Etats-Unis représentent désormais 59% de la superficie mondiale plantée en OGM (47,6 millions d'hectares), suivis par l'Argentine avec 16,2 millions d'hectares (20%), le Canada (5,4 millions d'hectares, 6%), le Brésil (5 millions d'hectares, 6%), la Chine (3,7 millions d'hectares, 5%), le Paraguay (1,2 million d'hectares, 2%), qui a cultivé des variétés OGM pour la première fois en 2004.
L'Inde, l'Afrique du sud, l'Uruguay, l'Australie, la Roumanie, le Mexique, l'Espagne et les Philippines contribuent pour moins de 1% chacun aux surfaces mondiales OGM.
L'Inde a connu la plus forte croissance de ses surfaces OGM en 2004 (coton Bt, +400%). Le Brésil a augmenté ses surfaces OGM de 66%, la Chine de 32%, l'Afrique du Sud de 25%, les Etats-Unis de 11%. En Chine, 66% du coton planté est désormais OGM.
60% des surfaces OGM sont plantées en soja, 23% en maïs, 11% en coton et 6% en colza.]Les OGM s'étendent
dans le monde
Jusqu'à présent, l'Europe (sauf l'Espagne) faisait de le résistance vis à vis des OGM.
Mais ce n'est qu'une question de temps car comment résister aux lobby agro-alimentaire qui mettent en avant tous les bienfaits d'un organisme génétiquement modifié et qui utilisent tous leur savoir faire pour convaincre de la nécessité d'avoir recours aux OGM.
Les enjeux sont considérables tant le marché est illimité. Créer la plante, le fruit , le maïs idéal qui résistera à tous ses prédateurs, qui consommera peu d'eau, qui s'adaptera à tous les climats etc.
En modifiant le patrimoine génétique on peut pratiquement trouver une solution à chaque problème.
Mais au prix de quels risques pour le consommateur, sachant qu'il n'y a pas de retour en arrière possible.
Hasard du calendrier, demain est lancé un Appel du 18 Juin pour une Europe sans OGM.
L"appel du 18 juin pour une Europe sans OGM" sera lancé samedi par sept grandes associations parmi lesquelles la Confédération paysanne, Greenpeace, Attac et la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), à l'occasion d'une "Journée nationale d'opposition aux OGM" . Près d'une quarantaine de manifestations ou d'actions d'information sont prévues à travers la France, et dans plusieurs pays (Belgique, Grande-Bretagne, Croatie, Colombie). Cette mobilisation vise à avertir les autorités : "La France et son gouvernement doivent prendre la mesure du rejet dont font l'objet les organismes génétiquement modifiés et, en conséquence, adopter les dispositions légales et réglementaires qui s'imposent."
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