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300 universitaires ont quitté l’Algérie en 2007

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  • 300 universitaires ont quitté l’Algérie en 2007

    Dans l’Algérie confrontée au problème de la fuite des cerveaux, ingénieurs, informaticiens ou encore universitaires sont de plus en plus tentés par l’exode à la recherche de meilleures conditions de travail, ainsi et selon des chiffres officiels 300 universitaires ont quitté l’Algérie l’année dernière.

    C’est une partie de l’élite algérienne qui s’en va vers d’autres secteurs, l’industrie ou la banque mais le plus souvent vers l’étranger, les chiffres présentés hier par le conseil national de l’enseignement du supérieur ne font en fait que confirmer une tendance entamée dans les années 90 au moment de la décennie noire, les professeurs désertent petit à petit les facultés, l’Algérie ne compte plus aujourd’hui que 30000 enseignants dans le supérieur, en d’autre terme 1 professeur pour 29 étudiants alors que la moyenne mondiale est de 1 pour 15 ; 1 pour 29 donc et encore si elle veut maintenir ce taux d’encadrement, l’Algérie est condamnée à former 25000 enseignants d’ici à l’an 2010, un paris évidemment difficile à réaliser. cette exode tient à plusieurs facteurs, le manque de moyens, les mauvaises conditions de travail autant de problèmes qui concernent les 56 universités que compte le pays mais surtout des salaires insuffisants comparés à leurs homologues maghrébins, les enseignants algériens sont les plus mal lotis a titre d’exemple un professeur à Constantine gagne aujourd’hui 40000 dinars en moyenne l’équivalent de 400 euros, c’est presque 2 fois moins qu’un enseignant mauritanien rien à voir encore avec ce que touchent leurs collègues tunisiens et marocains dans le salaires mensuel se situe dans une fourchette allant de 1000 à 2000 euros.

    Maghreb Infos
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

  • #2
    Seul des universites privees peuvent redonner et eventuellement recuperer ces cadres pour le benefice de l'Algerie.

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    • #3
      Les universités privées bonne idée, mais résorber une quantité aussi importante de 300 universitaires en une seule année, mission impossible !
      Non, le problème est ailleurs ‘La mal vie’ ils quittent en masse vers d’autres cieux plus cléments où ils vivront d’une manière plus décente, non pas rester au bled avec un salaire de misère de 40000DA ‘400 euros’, même son homologue Mauritanien gagne 2 fois plus que l’Algérien ! La hchouma !
      Il ne manquerait que ça ‘les cerveaux quittent le bled’, mais alors qui restera au pays merveilleux de boutef ? La police, le gendarmerie, La DRS, l’administration ‘l’université de la CHIPA’ et la liste est longue….
      Dernière modification par jamoman, 05 février 2008, 19h01.
      "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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      • #4
        au bled avec un salaire de misère de 40000DA ‘400 euros’
        même ce salaire de misère, n'est pas atteint pour la majorité !!
        .

        La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure...

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        • #5
          C'est un réel problème...

          L'Algérie a une alternative, soit doubler les salaires des profs, soit diviser par deux le nombre d'étudiants...

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