ROME.
Des législatives anticipées apparaissaient mardi comme la seule solution pour sortir de la crise en Italie, le chef de l'Etat Giorgio Napolitano ayant épuisé toutes les solutions politiques pour éviter un retour aux urnes.
"Il est juste aujourd'hui de retourner aux urnes, car il n'y a pas de majorité compacte et nous finissons par ne plus pouvoir prendre de décisions", a reconnu Antonio Di Pietro, ministre des Infrastructures du gouvernement démissionnaire de Romano Prodi.
"Ce gouvernement ne pouvait pas faire davantage avec une majorité politique aussi peu homogène", a-t-il ajouté, même si la coalition de gauche, au plus bas dans les sondages, a tenté jusqu'au bout d'éviter des élections législatives anticipées.
La presse italienne tablait mardi sur des élections qui se tiendraient le 13 avril prochain, au lendemain de l'échec du président du Sénat Franco Marini à former un gouvernement de transition chargé de réformer la loi électorale.
"On y est: on vote. Marini jette l'éponge: le 13 avril aux urnes", écrit en première page Il Giornale, le quotidien de droite propriété de la famille Berlusconi.
"Marini renonce, élections en avril. Le 13 la date la plus probable", écrit Il Messaggero, le quotidien de la capitale italienne qui pense que cette date pourrait être retenue également pour des municipales partielles qui doivent se tenir notamment à Rome.
Le dimanche 13 avril "est le plus probable", assure aussi La Stampa, le quotidien du groupe Fiat, selon lequel le chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, a déjà évoqué cette date avec le ministre de l'Intérieur, Giuliano Amato.
M. Marini a mené pendant quatre jours des négociations avec les principaux responsables politiques pour tenter de parvenir à un accord sur la formation d'un gouvernement de transition dont le seul objectif aurait été la réforme électorale.
Face à l'intransigeance du leader de la droite Silvio Berlusconi, il a jeté l'éponge lundi soir.
"Le refus obstiné de Berlusconi" d'un compromis sur une réforme électorale "se révèlera comme une gigantesque erreur pour lui car la partie reste ouverte", a prédit Antonello Soro, chef des députés du Parti démocrate (PD) né de la fusion des deux principales formations de la gauche.
Selon la presse italienne, M. Napolitano pourrait dissoudre le Parlement dès mercredi, après avoir recueilli l'avis des présidents des deux chambres conformément à la constitution. Le gouvernement devrait se réunir le même jour, immédiatement après la signature du décret de dissolution, pour fixer la date du scrutin.
Les élections doivent se dérouler dans un délai compris entre 45 et 70 jours après la dissolution.
Les élections législatives se déroulent sur deux jours, le dimanche et une partie de la journée du lundi, généralement jusqu'à 15h00 locales.
"Il serait opportun de faire coïncider les élections législatives avec les municipales partielles", a déclaré mardi le ministre pour les rapports avec le Parlement, Vannino Chiti, assurant en avoir déjà parlé avec le ministre de l'Intérieur.
De nombreux maires de grandes villes, dont Rome, vont participer aux élections législatives et devront abandonner leur mandat à la tête de leur municipalité car il est incompatible avec celui de parlementaire.
Selon des estimations de l'Association italienne des municipalités (Anci), environ 150 maires de municipalités ayant plus de 20.000 habitants ont l'intention de participer aux prochaines élections législatives, dont Walter Veltroni, maire de Rome et chef du Parti démocratique.
Par Ljubomir Milasin.
Sources.AFP.
Des législatives anticipées apparaissaient mardi comme la seule solution pour sortir de la crise en Italie, le chef de l'Etat Giorgio Napolitano ayant épuisé toutes les solutions politiques pour éviter un retour aux urnes.
"Il est juste aujourd'hui de retourner aux urnes, car il n'y a pas de majorité compacte et nous finissons par ne plus pouvoir prendre de décisions", a reconnu Antonio Di Pietro, ministre des Infrastructures du gouvernement démissionnaire de Romano Prodi.
"Ce gouvernement ne pouvait pas faire davantage avec une majorité politique aussi peu homogène", a-t-il ajouté, même si la coalition de gauche, au plus bas dans les sondages, a tenté jusqu'au bout d'éviter des élections législatives anticipées.
La presse italienne tablait mardi sur des élections qui se tiendraient le 13 avril prochain, au lendemain de l'échec du président du Sénat Franco Marini à former un gouvernement de transition chargé de réformer la loi électorale.
"On y est: on vote. Marini jette l'éponge: le 13 avril aux urnes", écrit en première page Il Giornale, le quotidien de droite propriété de la famille Berlusconi.
"Marini renonce, élections en avril. Le 13 la date la plus probable", écrit Il Messaggero, le quotidien de la capitale italienne qui pense que cette date pourrait être retenue également pour des municipales partielles qui doivent se tenir notamment à Rome.
Le dimanche 13 avril "est le plus probable", assure aussi La Stampa, le quotidien du groupe Fiat, selon lequel le chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, a déjà évoqué cette date avec le ministre de l'Intérieur, Giuliano Amato.
M. Marini a mené pendant quatre jours des négociations avec les principaux responsables politiques pour tenter de parvenir à un accord sur la formation d'un gouvernement de transition dont le seul objectif aurait été la réforme électorale.
Face à l'intransigeance du leader de la droite Silvio Berlusconi, il a jeté l'éponge lundi soir.
"Le refus obstiné de Berlusconi" d'un compromis sur une réforme électorale "se révèlera comme une gigantesque erreur pour lui car la partie reste ouverte", a prédit Antonello Soro, chef des députés du Parti démocrate (PD) né de la fusion des deux principales formations de la gauche.
Selon la presse italienne, M. Napolitano pourrait dissoudre le Parlement dès mercredi, après avoir recueilli l'avis des présidents des deux chambres conformément à la constitution. Le gouvernement devrait se réunir le même jour, immédiatement après la signature du décret de dissolution, pour fixer la date du scrutin.
Les élections doivent se dérouler dans un délai compris entre 45 et 70 jours après la dissolution.
Les élections législatives se déroulent sur deux jours, le dimanche et une partie de la journée du lundi, généralement jusqu'à 15h00 locales.
"Il serait opportun de faire coïncider les élections législatives avec les municipales partielles", a déclaré mardi le ministre pour les rapports avec le Parlement, Vannino Chiti, assurant en avoir déjà parlé avec le ministre de l'Intérieur.
De nombreux maires de grandes villes, dont Rome, vont participer aux élections législatives et devront abandonner leur mandat à la tête de leur municipalité car il est incompatible avec celui de parlementaire.
Selon des estimations de l'Association italienne des municipalités (Anci), environ 150 maires de municipalités ayant plus de 20.000 habitants ont l'intention de participer aux prochaines élections législatives, dont Walter Veltroni, maire de Rome et chef du Parti démocratique.
Par Ljubomir Milasin.
Sources.AFP.
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