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Un phénomène et plusieurs explications
par Yassine Mohellebi
Une enquête sur l’évangélisation en Algérie, réalisée par la journaliste Djaouida Azzoug, a été diffusée hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Le phénomène qui suscite une grande polémique ces dernières années en Algérie a été retracé au bout d’un reportage de deux heures, en investissant le terrain local, à travers les quatre coins du pays.
De Tizi Ouzou, en passant par Constantine et Oran, des chrétiens algériens, des responsables d’église et d’institutions religieuses algériennes ont apporté leurs témoignages et contributions afin de mieux comprendre le phénomène. L’enquête se voulait un espace de compréhension concernant l’évangélisation, ses racines, ses méthodes et ses objectifs.
Le prosélytisme est-il une réalité chez les chrétiens algériens ? Le phénomène est-il contrôlé par un lobby international ? «Ces églises nouvellement créées, une vingtaine ici à Tizi Ouzou, et qui affichent leur indépendance et leur algérianité comme pour se soustraire des méfiances des uns et des autres (…) Leur point commun, c’est par les chants religieux, les cantiques qui suscitent la curiosité puis l’intérêt de ceux qui finissent par y succomber.
Un procédé commun à toutes les églises évangélistes de par le monde, dites églises transnationales avec lesquelles certains chrétiens algériens entretiennent des contacts», explique la consœur de la radio. «On a des contacts, des rencontres et des séminaires qui sont organisés avec des frères algériens et d’ailleurs», confie Djamel, responsable d’une église, située au centre-ville de Tizi Ouzou.
Ces conversions, de l’avis même des témoins chrétiens, ont dans la plupart des cas des motivations autres que celles religieuses : la perte de repères, la crise sociale et économique, le terrorisme, etc. «En toute franchise, il y a des gens qui viennent rien que pour un visa, et moi-même étant Algérien, j’ai besoin d’un visa», ajoute-t-il.
Un phénomène et plusieurs explications
par Yassine Mohellebi
Une enquête sur l’évangélisation en Algérie, réalisée par la journaliste Djaouida Azzoug, a été diffusée hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Le phénomène qui suscite une grande polémique ces dernières années en Algérie a été retracé au bout d’un reportage de deux heures, en investissant le terrain local, à travers les quatre coins du pays.
De Tizi Ouzou, en passant par Constantine et Oran, des chrétiens algériens, des responsables d’église et d’institutions religieuses algériennes ont apporté leurs témoignages et contributions afin de mieux comprendre le phénomène. L’enquête se voulait un espace de compréhension concernant l’évangélisation, ses racines, ses méthodes et ses objectifs.
Le prosélytisme est-il une réalité chez les chrétiens algériens ? Le phénomène est-il contrôlé par un lobby international ? «Ces églises nouvellement créées, une vingtaine ici à Tizi Ouzou, et qui affichent leur indépendance et leur algérianité comme pour se soustraire des méfiances des uns et des autres (…) Leur point commun, c’est par les chants religieux, les cantiques qui suscitent la curiosité puis l’intérêt de ceux qui finissent par y succomber.
Un procédé commun à toutes les églises évangélistes de par le monde, dites églises transnationales avec lesquelles certains chrétiens algériens entretiennent des contacts», explique la consœur de la radio. «On a des contacts, des rencontres et des séminaires qui sont organisés avec des frères algériens et d’ailleurs», confie Djamel, responsable d’une église, située au centre-ville de Tizi Ouzou.
Ces conversions, de l’avis même des témoins chrétiens, ont dans la plupart des cas des motivations autres que celles religieuses : la perte de repères, la crise sociale et économique, le terrorisme, etc. «En toute franchise, il y a des gens qui viennent rien que pour un visa, et moi-même étant Algérien, j’ai besoin d’un visa», ajoute-t-il.
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