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LVMH affiche un bénéfice net de 2,025 milliards d'euros en 2007

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  • LVMH affiche un bénéfice net de 2,025 milliards d'euros en 2007

    Le leader mondial des produits de luxe, LVMH, a enregistré en 2007 une croissance de 12% de son résultat opérationnel courant qui s'établit à 3,555 milliards d'euros. La marge opérationnelle courante est à nouveau en amélioration et atteint 22% en 2007. Les ventes s'élèvent à 16,5 milliards d'euros, reflétant une croissance organique de 13% (+8% en publié) à laquelle toutes les activités et toutes les régions contribuent, selon le communiqué du groupe publié ce mercredi.

    Et d'indiquer encore que "cette performance est d'autant plus remarquable que l'impact négatif de change était encore élevé, concentré en grande partie sur le second semestre". A taux de change constants, la croissance du résultat opérationnel courant est de 20% en 2007. Après une croissance de 30% en 2006, le résultat net part du groupe, en hausse de 8% en 2007 à 2,025 milliard, est légèrement inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur un profit compris entre 2,074 et 2,095 milliard. C'est néanmoins la première fois dans son histoire que le groupe affiche un bénéfice net annuel supérieur à 2 milliards d'euros. Cette progression s'explique par l'évolution du résultat financier qui intégrait en 2006 un montant élevé de plus-values de cession (164 millions d'euros contre 44 millions en 2007).

    Par grandes divisions, la meilleure performance est obtenue par les "montres et joaillerie" dont le résultat a progressé de 76% à 141 millions. Dans les branches plus importantes en termes de poids économique, la "mode et maroquinerie" voit ses profits augmenter de 12% à 1,83 milliard devant les vins et spiritueux (+10% à 1,058 milliard). Bonne performance également pour la distribution sélective (+10% à 439 milions) et pour les parfums et cosmétiques (+15% à 256 millions).

    Bernard Arnault, Président Directeur Général de LVMH, cité dans le communiqué, a déclaré que "l'excellente performance de 2007 reflète la vitalité de nos grandes marques qui ont continué de se renforcer et de gagner des parts de marché. L'année a également confirmé le fort potentiel de marques stars montantes en plein essor et l'avance prise par le Groupe dans les marchés émergents. LVMH réalise ainsi des ventes record en 2007 et améliore à nouveau sa rentabilité. Dans un contexte économique perturbé depuis le début de l'année, nous comptons sur la force de notre modèle de développement, l'exceptionnelle dynamique d'innovation de nos marques et le talent de nos équipes pour réaliser en 2008 une nouvelle année de croissance."

    A l'occasion d'une conférence de presse, le PDG du groupe de luxe a toutefois émis quelques inquiétudes sur le marché américain: LVMH pourra "tout à fait gérer" les conséquences d'une éventuelle récession américaine si celle-ci est "relativement limitée" et "de faible ou moyenne ampleur", a-t-il déclaré. Mais "si cette crise, comme je le crois, est relativement limitée, si la récession est faible, de moyenne ampleur, sur un ou deux trimestres, et (que l'économie, NDLR) connaît une reprise à partir de 2009, je pense que les conséquences seront limitées, faibles, voire inexistantes" sur LVMH, a-t-il expliqué.

    "Evidemment, si une catastrophe du type de 2001" intervenait, "ce serait différent pour nous", a-t-il ajouté, soulignant toutefois que le pouvoir d'achat des clients de LVMH, "élevé", protège le groupe des soubresauts de l'économie mondiale. Alors que l'année 2008 débute "dans une situation assez préoccupante globalement sur un plan économique et financier international", elle commence pour LVMH "sous de bons auspices", dans la lignée de l'activité enregistrée en décembre, a-t-il souligné.

    Evoquant la faiblesse du dollar face à l'euro -qui freine la progression des bénéfices des groupes de luxe, dont la production est libellée en euros-, le PDG de LVMH a estimé que le billet vert a atteint "un point extrêmement bas" et qu'il ne peut "continuer à baisser indéfiniment", jugeant toutefois que son évolution future "dépendra des élections américaines". Le directeur financier Jean-Jacques Guiony a précisé lors de la conférence que les effets de change avaient amputé le bénéfice opérationnel de 255 millions d'euros en 2007, un "record".

    Pas d'offre sur Clarins, ni sur Absolut, le Financial Times jugé trop cher

    Plusieurs entreprises sont actuellement à la recherche de nouveaux actionnaires. Trois d'entre elles pourraient a priori intéresser LVMH. Mais Bernard Arnault a clairement laissé entendre que son groupe "n'a pas d'intérêt" pour son concurrent Clarins. "Nous n'avons pas d'intérêt pour cette société par ailleurs très brillante", a-t-il affirmé. Même chose pour la vodka Absolut. Quant au Financial Times - dont Pearson est actuellement l'actionnaire - qui fait régulièrement l'objet de rumeurs de cession, Bernard Arnault a jugé que "c'est un peu trop cher pour nous probablement". Bernard Arnault n'a pas écarté la possibilité de réaliser d'autres acquisitions dans les médias, secteur dans lequel il est présent à travers D.I. Group, une entité dont les chiffres des ventes restent encore "très petits". "L'avenir nous dira comment se développe le 'cash-flow' (la trésorerie, NDLR) disponible de l'activité que nous avons bâtie autour de D.I. Group et si elle nous permet un jour, sans obérer les finances du groupe LVMH, de procéder à des acquisitions", a-t-il déclaré.

    Par La Tribune
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