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Texte que j'ai recueilli sur la tribune d'algerie et que je veux partager avec vous.
«L’alternance au pouvoir est une exigence de notre temps», a martelé le Dr Saïd Sadi, hier, en marge de l’installation de la fédération des élus locaux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Clairement opposé à un troisième mandat pour le chef de l’Etat dans le cadre de la révision constitutionnelle annoncée, le Dr Sadi n’hésitera pas à dire que «les Algériens ne se sont pas sacrifiés pour l’instauration d’une monarchie ou d’un pouvoir à vie». Mettant en garde contre «un reniement total des fondements de l’Etat algérien contemporain tracés par l’appel du 1er Novembre 1954 et le Congrès de la Soummam du 20 août 1956» qui conduirait à une «dislocation» et une «décomposition nationale», le président du RCD a appelé à la mobilisation citoyenne pour faire barrage à la «fraude déjà mise en route par le pouvoir en faveur de son candidat». Comme ultime voie à cet objectif, le Dr Sadi, qui affirme que «l’armée n’est plus un repère ni un arbitre depuis qu’elle a choisi son candidat en 2004», ne voit qu’une seule voie de secours : une «présence massive d’observateurs internationaux pour la surveillance de l’élection présidentielle», prévue pour avril 2009. Des observateurs, précisera-t-il, «sérieux et susceptibles de garantir à cette élections un minimum de condition d’équité et de transparence».
Dans ce même sillage, il se dira favorable à la commission d’enquête onusienne pour expliquer les conditions qui ont permis aux terroristes d’accomplir leur forfait. Revenant sur la révision de la Constitution, le Dr Sadi se dira en faveur d’un débat ouvert sur les aspirations citoyennes, suivi d’un référendum populaire et non d’une Constitution qui favoriserait l’installation d’une autocratie éternelle.
Dénonçant les propos de M. Ziari relatifs à l’amendement de l’article 74 de la Constitution, il dira : «C’est honteux que le président de l’APN dise que l’alternance leur a été imposée de l’extérieur. Il aurait été souhaitable qu’un homme qui occupe une telle fonction fasse preuve d’un peu plus de retenue et d’un peu moins de servilité.» Quant à l’initiative des trois, à savoir MM. Mehri, Aït Ahmed et Hamrouche, il la qualifiera de «non-événement». «Il faudrait que les gens se positionnent. On ne peut rester en hibernation 4 ou 5 années et se réveiller pour dire que l’Algérie est en crise. Il faut être un peu plus sérieux et assumer publiquement et ouvertement ses positions. Le combat politique est un engagement permanent, quotidien et transparent», affirmera-t-il.
«L’alternance au pouvoir est une exigence de notre temps», a martelé le Dr Saïd Sadi, hier, en marge de l’installation de la fédération des élus locaux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Clairement opposé à un troisième mandat pour le chef de l’Etat dans le cadre de la révision constitutionnelle annoncée, le Dr Sadi n’hésitera pas à dire que «les Algériens ne se sont pas sacrifiés pour l’instauration d’une monarchie ou d’un pouvoir à vie». Mettant en garde contre «un reniement total des fondements de l’Etat algérien contemporain tracés par l’appel du 1er Novembre 1954 et le Congrès de la Soummam du 20 août 1956» qui conduirait à une «dislocation» et une «décomposition nationale», le président du RCD a appelé à la mobilisation citoyenne pour faire barrage à la «fraude déjà mise en route par le pouvoir en faveur de son candidat». Comme ultime voie à cet objectif, le Dr Sadi, qui affirme que «l’armée n’est plus un repère ni un arbitre depuis qu’elle a choisi son candidat en 2004», ne voit qu’une seule voie de secours : une «présence massive d’observateurs internationaux pour la surveillance de l’élection présidentielle», prévue pour avril 2009. Des observateurs, précisera-t-il, «sérieux et susceptibles de garantir à cette élections un minimum de condition d’équité et de transparence».
Dans ce même sillage, il se dira favorable à la commission d’enquête onusienne pour expliquer les conditions qui ont permis aux terroristes d’accomplir leur forfait. Revenant sur la révision de la Constitution, le Dr Sadi se dira en faveur d’un débat ouvert sur les aspirations citoyennes, suivi d’un référendum populaire et non d’une Constitution qui favoriserait l’installation d’une autocratie éternelle.
Dénonçant les propos de M. Ziari relatifs à l’amendement de l’article 74 de la Constitution, il dira : «C’est honteux que le président de l’APN dise que l’alternance leur a été imposée de l’extérieur. Il aurait été souhaitable qu’un homme qui occupe une telle fonction fasse preuve d’un peu plus de retenue et d’un peu moins de servilité.» Quant à l’initiative des trois, à savoir MM. Mehri, Aït Ahmed et Hamrouche, il la qualifiera de «non-événement». «Il faudrait que les gens se positionnent. On ne peut rester en hibernation 4 ou 5 années et se réveiller pour dire que l’Algérie est en crise. Il faut être un peu plus sérieux et assumer publiquement et ouvertement ses positions. Le combat politique est un engagement permanent, quotidien et transparent», affirmera-t-il.