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L'Algérie s'engage pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures

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  • L'Algérie s'engage pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures

    Dans le cadre de la promotion des exportations hors hydrocarbures, le ministère du Commerce a arrêté une batterie de mesures. Le projet Optimexport, lancé en partenariat avec la France, fait partie des dispositions du gouvernement. Ce projet porte sur «le renforcement des capacités exportatrices des PME algériennes». Il est co-financé par l’Algérie et par l’Agence française de développement (AFD) pour un investissement de 2,1 millions d’euros. C’est ce qu’a annoncé hier M. Ali Takarli, directeur des exportations au ministère du Commerce, dans son allocution devant les participants (français et maghrébins) à la 7ème convention France-Maghreb. Une manifestation organisée annuellement à Paris par l’entreprise de consulting «Management Ressources Humaines» (MRH) pour promouvoir les affaires entre les pays du Maghreb et la France.

    Le projet en question touche trois volets : développement de l’offre d’informations commerciales, formation aux techniques du commerce international et accompagnement des entreprises «dans leur conquête des marchés étrangers», selon l’expression du chef de ce projet, M. Marc Martinant. Optimexport, va mobiliser, selon ses concepteurs, dont le ministère du Commerce, qui en est le maître d’ouvrage, un réseau en construction de différents partenaires, parmi eux Algex, la CACI (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) et des regroupements patronaux, avec le souhait qu’Optimexport puisse créer «une nouvelle dynamique d’échanges» entre notamment l’Algérie et la France. Des échanges qui restent faibles par rapport aux opportunités notamment pour manque de volonté. D’ailleurs, M. Takarli n’a pas manqué de déclarer à ce sujet : «Les affaires sont le fait de la volonté des entreprises et non une question administrative.»

    La sortie du représentant du commerce sonne comme une réponse aux opérateurs économiques évoquant des entraves administratives en matière d’investissement en Algérie. Car, faut-il le rappeler, cette question est souvent mise à l’avant par les hommes d’affaires étrangers. Lesquels estiment qu’il y a lieu d’améliorer le climat des investissements en Algérie notamment en ce qui concerne les blocages administratifs. Le représentant du ministère du Commerce qui a retracé l’évolution de l’économie algérienne de 1986 à nos jours n’a pas manqué de rappeler que «les exportations hors hydrocarbures restent marginales même si on note une progression d’année en année». Dans son exposé consacré au dispositif de promotion des exportations hors hydrocarbures, M. Takarli a également évoqué les accords préférentiels conclus par l’Algérie, notamment avec l’Union européenne (accord d’association, septembre 2005), avec les Etats-Unis par le biais du système généralisé de préférence pour 3 000 produits algériens agricoles, agroalimentaires et artisanaux, l’accord bilatéral avec la Jordanie prévoyant une exonération des droits de douane. Quant aux perspectives de ce dispositif, M. Takarli a expliqué la nécessité d’une «refonte globale des rubriques du FSPE», actuellement en cours, visant notamment «à mettre en adéquation les soutiens de l’Etat avec les règles de l’OMC qui sont progressivement intégrées dans notre arsenal législatif», en prévision de l’adhésion de l’Algérie à cette organisation mondiale.

    source : la Tribune
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