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Chômage des diplômés Les vrais chiffres (Maroc)

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  • Chômage des diplômés Les vrais chiffres (Maroc)

    Chômage: Faut-il brûler son diplôme? · 252.000 jeunes diplômés du supérieur sont sans emploi

    · 65% des chômeurs sont sur la touche depuis plus d’un an

    · Une photographie du marché de l’emploi du Haut-Commissariat au Plan

    Peu de jeunes inscrits actuellement à l’université croiront à l’engagement du gouvernement de porter le taux de chômage à 7% en 2012. Le rapport détaillé sur l’emploi et le chômage que vient de publier le Haut-Commissariat au plan (HCP) montre en effet que c’est surtout les «15-24 ans» qui sont les plus touchés par le fléau du chômage, avec ou sans diplôme. Le taux de chômage dans cette tranche de la population diplômée du supérieur est de 55,5%. Cela équivaut à cinq fois la moyenne nationale.
    Pour l’économie marocaine, l’aubaine démographique joue donc à l’envers. C’est le cœur de sa force vive qui subit également les affres du chômage: quatre demandeurs d’emploi sur dix ont moins de 25 ans.
    Autre tendance inquiétante, le chômage de longue durée se transforme en donnée structurelle: selon le HCP, deux demandeurs d’emploi sur trois (65%) sont au chômage depuis plus d’un an. En milieu urbain, cette proportion atteint des sommets, à près de 70%. Par ailleurs, la moitié des 1,062 million de personnes sans emploi recensées à fin 2006 (les données recueillies par le HCP s’arrêtaient à cette date) n’a jamais travaillé. Dans ces conditions, il apparaît que, pour une large part de chômeurs, la possibilité de s’insérer sur le marché est de plus en plus compromise.
    Mais le plus inquiétant de la photographie du chômage brossée par le Haut-Commissariat au plan concerne les jeunes diplômés. Le taux de chômage des titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur s’établit à 23,7%, avec des pointes dans les grandes villes où la proportion des jeunes diplômés de l’université sans emploi est trois points au-dessus de la moyenne nationale. Le plus grave est la persistance du chômage à longue durée dans cette catégorie de demandeurs d’emploi: quatre diplômés du supérieur sur cinq sont au chômage depuis plus d’un an. C’est, en effet, l’un des paradoxes du marché de l’emploi dans le Royaume: plus on est qualifié (mais quelle qualification?), plus on reste longtemps sur la touche. A fin 2006, la population des chômeurs titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur était estimée à 252.000.

    · Perte de l’employabilité

    A l’évidence, le phénomène va en s’accentuant. La baisse observée ces derniers mois dans les statistiques du chômage n’empêche pas la montée d’un noyau dur des personnes pour lesquelles les horizons sont plus que bouchés avec, à la clé, la perte d’employabilité.
    Ce qui est certain, c’est que l’enquête du HCP conforte encore plus qu’on ne l’imaginait les griefs des entreprises à l’encontre d’un système éducatif qui s’apparente de plus en plus à une fabrique à chômage. En attendant que la professionnalisation des cursus à l’université produise les premiers effets, le contingent des diplômés au chômage continuera à grossir.
    La persistance du chômage des diplômés du supérieur repose en tout cas le problème de l’efficacité des politiques publiques (au sens large) de lutte face à ce phénomène qui exige une approche globale. Elle montre surtout les limites du traitement social à travers le levier des subventions des emplois des jeunes diplômés et l’exigence de la mise en œuvre de réformes radicales dans le système d’enseignement. Par ailleurs, les programmes de reconversion à la carte, aussi efficaces soient-ils, ne peuvent pas absorber des milliers de jeunes gens qui arrivent sur le marché tous les ans.
    Le chômage des diplômés a accentué le déséquilibre des rapports de force sur le marché. Faute de trouver des emplois adaptés à leur qualification, beaucoup de jeunes acceptent de travailler pour des emplois «en dessous» de leurs prétentions initiales. Les centres d’appels, par exemple, recrutent massivement des candidats bac+4 à Casablanca et dans plusieurs grandes villes du Royaume.

    Nezha MAACHI

    l'economsite
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    dans un centre d'appelle en touche 4500 dh minimum (+prime )
    a mediter

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    • #3
      dans un centre d'appelle en touche 4500 dh minimum (+prime )
      a mediter
      ca fait 2 fois le SMIG, n'est ce pas??!!

      Je crois que c'est le metier ideal pour les jeunes ne voulant pas s'orienter en etudes post-bac (et sans obligations familliales)
      c'est un job aussi utile pour les periodes de changement d'emploi
      un jeune bien formé et cultivé pourrait toujours avoir ces 4500dh, en periode d'urgence (recherche d'emploi, ou simplement changer l'air.......etc)

      Commentaire


      • #4
        3500 dhs pas 4500 et les prime biensure
        En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

        Commentaire


        • #5
          Bledard

          Eleve un peu le niveau des debats stp.

          Plutot que de te focaliser sur le Maroc ( car des articles sur le chomage en Algerie , je peux t'en donner à la pelle) essaye de trouver un article qui concerne tous les membres de FA qu'ils soient marocains ou algeriens pour une meilleure approche des sujets.

          A ce propos , je propose un article sur le chomage au Maghreb

          ..................................


          Le chômage reste problématique au Maghreb
          L'incapacité du marché de l'emploi a soutenir le rythme d'une population qui a quadruplé depuis 1950 reste un problème essentiel au Maghreb.
          La région du Maghreb est une région à la population très jeune. Tant en Algérie qu'au Maroc, l'âge moyen est de 23 ans; en Tunisie, il est de 26. Près de 30 pour cent de la population algérienne sont âgés de moins de 15 ans. Au Maroc, ce chiffre est de 32 pour cent et en Tunisie, de 25 pour cent.
          Selon les estimations sur la période 2004/2005, le chômage frappe en Algérie 25,4 pour cent de la population. Au Maroc et en Tunisie, ce chiffre s'établit à 11,6 et 13,8 pour cent, respectivement. Les chiffres pour l'Algérie et la Tunisie pourraient être supérieurs, au vu de la difficulté qu'il y a à évaluer l'importance du secteur informel, ainsi que des incidences d'un programme pour l'emploi lancé dans les années 1990 en Algérie, qui avait eu pour résultat que les gens étaient certes encouragés à travailler, mais continuaient d'être immatriculés comme chômeurs.
          La participation au marché du travail dans la région dépend essentiellement du niveau d'éducation et des possibilités d'emploi. Depuis les années 1990, les taux de participation ont augmenté pour les femmes, mais diminué pour les hommes.
          Le chômage frappe le plus durement les demandeurs d'un premier emploi, en particulier ceux qui disposent d'un niveau d'enseignement secondaire. Les personnes âgées de moins de 30 ans enregistrent un taux de chômage d'environ 50 pour cent en Algérie. Au Maroc, 200 000 emplois sont créés chaque année, alors que 300 000 jeunes arrivent sur le marché de l'emploi. La Tunisie est contrainte de trouver des emplois pour une main d'oeuvre dans laquelle 50 pour cent des participants sont âgés de moins de 25 ans.
          le système d'enseignement ne leur donne pas les talents nécessaires

          De plus, un chômage élevé chez les jeunes peut refléter le fait, soit qu'ils attendent la bonne occasion dans le secteur public formel, soit que le système d'enseignement ne leur donne pas les talents nécessaires pour trouver un emploi dans le secteur privé.
          La majorité des Marocains -- 43 pour cent -- sont employés dans l'agriculture. Une telle situation a une forte incidence sur l'économie nationale, par suite des fluctuations des conditions météorologiques. Le tourisme, un autre secteur important, a souffert des répercussions des attaques terroristes et de la guerre en Irak, mais pourrait voir se dessiner une reprise avec une initiative visant à améliorer les installations et à mieux assurer la promotion du pays d'ici 2010. Avec les plus importantes réserves mondiales de phosphate, les mines, la production d'engrais et la production d'acide phosphorique sont de grands pourvoyeurs d'emplois. La production de biens manufacturiers est également un secteur en expansion.
          La Tunisie a vu le chômage décliner légèrement depuis les années 1990. Le pays estime qu'il peut rendre son économie plus attractive pour les investisseurs et promouvoir la création d'emplois par le biais de la privatisation de ses nombreuses sociétés nationalisées. Au départ, le procédé entraînera vraisemblablement plus de chômage, dans la mesure où les salaires seront réduits.
          C'est l'Algérie qui enregistre de loin le plus fort pourcentage d'emploi dans le secteur public au Maghreb, qui représente 31,3 pour cent de tous les emplois et 39 pour cent des emplois non agricoles. Traiter le problème du chômage, qui frappe près de 50 pour cent des personnes âgées de moins de 30 ans, est un défi majeur pour l'Algérie.
          Le pays dispose de vastes réserves de pétrole. Les capitaux et l'expertise étrangers sont recherchés pour la poursuite de l'exploration de réserves potentielles, le ministre de l'Energie Chekib Khelil espérant augmenter le nombre de compagnies pétrolières opérant dans le pays. Toutefois, peu a été fait jusqu'à présent pour tenter de privatiser la Sonatrach, qui appartient à l'Etat. Les autres pistes d'action potentielles consistent à accroître la coopération avec l'Association européenne de libre échange et à adhérer à l'Organisation mondiale du commerce.
          Les autres secteurs industriels importants en Algérie sont la pétrochimie, les engrais et le gaz naturel. Le niveau des réserves de gaz naturel place l'Algérie dans le peloton des dix plus grands mondiaux. Un gazoduc est envisagé par la Sonatrach et la société espagnole Cepsa, qui reliera l'Algérie à l'Europe. Le pays est également le second exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.
          L'un des moyens permettant d'améliorer la situation de l'emploi au Maghreb consiste à faire baisser la dépendance envers les emplois du secteur public. L'Algérie et les autres nations arabes enregistrant les taux d'emploi gouvernemental les plus élevés présentent par ailleurs la plus faible productivité. De par son importance, le secteur public nuit à l'esprit d'entreprendre et à l'innovation. Un commerce restrictif et d'autres pratiques anti-compétitives ont également un impact négatif sur l'activité commerciale.
          Les progrès récents de l'enseignement au Maghreb devraient lancer sur le marché des demandeurs d'emplois encore plus qualifiés. Le défi sera maintenant de savoir si la création d'emplois pourra suivre le rythme.
          Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
          Dernière modification par chicha51, 08 février 2008, 22h20.

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          • #6
            j'ai trois de mes cousin qui travaille part time dans des call center et etudie en meme temps chose qui etais impossible il y a quelque anne.
            ils peuvent ce permetre une ptite voiture et surtous des voyages a l'etranger payer par eux meme.
            si tu parles le francais correctement tu trouves pas de probleme a trouve un travaille dans les grandes ville.

            Commentaire


            • #7
              j'ai trois de mes cousin qui travaille part time dans des call center et etudie en meme temps chose qui etais impossible il y a quelque anne.
              ils peuvent ce permetre une ptite voiture et surtous des voyages a l'etranger payer par eux meme.
              si tu parles le francais correctement tu trouves pas de probleme a trouve un travaille dans les grandes ville.
              j'ai une histoire 1peu pareille
              a peine, on a eu notre bac y'a 3 ans environ
              2 collègues a moi voulaient pouvoir se payer un vrai voyage entre jeunes en espagne, pas trop dur, ils ont accepté de travailler le soir dans un callcenter pres du technopark de casa pendant un mois, le mois suivant il sont partis et je n'ai plus eu de leurs nouvelles
              vous croyez qu'ils se sont tappés des espagnoles

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              • #8
                axa, spar, madini

                vous voulez faire travaille les 252000 diplomés de l'enseignement superieur telephone?

                arretez un peu.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                Commentaire


                • #9
                  xa, spar, madini

                  vous voulez faire travaille les 252000 diplomés de l'enseignement superieur telephone?

                  arretez un peu.
                  hhhhhhh

                  callcenter= cultivé+connaissance en le domaine(en général les NTIC, mais y'a d'autres, exemp l'électroménager...etc)+bon francais parlé+sens de communication
                  c'est plus qu'un telephone je crois kkkk

                  je suis pas ministre des "problemes"
                  mais j'aimerais bien reorionté des diplomés genre:
                  (DESA Recherches en langue et littérature italiennes ou Langues et cultures en contact ou DOCTORAT en Etudes féminines : approches interdisciplinaires)

                  en des filieres plus d'actualité et en marge de la transition economique du pays, il faut etre inteligent dans ses choix
                  Dernière modification par SpArOwMe, 09 février 2008, 16h28.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bledard

                    Ce qui suis t'es uniquement destiné pour arreter de la ramener

                    Lis un peu cet article d'Al khabar d'aujourd'hui.

                    Il y a pas quoi etre fier de la politique de tes dirigeants malgré les petrodollars.

                    ...................................

                    Les chercheurs algériens travaillent dans des marchés !


                    Des dizaines de chercheurs inscrits au doctorat dans différentes Universités en Algérie ont adressé dernièrement un appel de secours au président de la République, pour les sauver du mépris de l’administration et de la vie misérable qu’ils mènent. « Quel est l’utilité d’être diplômés de l’université si on fini par devenir pauvres, une charge pour nos familles », se sont-ils demandés.
                    Des contacts ont été établis ces derniers jours, entre les cadres diplômés de magistères, inscrits aux doctorats dans l’ensemble du territoire national. Ces derniers, qui partagent les mêmes souffrances, ont commencé à rassembler un plus grand nombre de signatures pour dénoncer cette situation, et mener des protestations au cas où il n’y aurait pas de suite à leurs revendications dans les prochains jours.
                    Ils ont menacé de « tenir des meetings de protestation en face des rectorats pour attirer l’attention des responsables ».
                    Ces derniers ont informé El Khabar qu’un chercheur à l’université d’Oran, inscrit en quatrième année de Doctorat, marié et père de deux enfants, travaille actuellement comme vendeur de légumes dans un marché de la wilaya. Ils ont également indiqué qu’un autre travaille comme serveur dans un café à cause de ses obligations envers sa famille. « Nous tenons à travailler dans notre pays, mais si les choses ne s’arrangent pas, nous seront obligés de partir, au regard des avantages qui sont accordés aux chercheurs à l’étranger».

                    Commentaire


                    • #11
                      Ces derniers ont informé El Khabar qu’un chercheur
                      -----------------------------------------------------------------------
                      un ein one wahad uno


                      devient

                      Les chercheurs algériens travaillent dans des marchés !

                      Commentaire


                      • #12
                        Bledard

                        Contrairement à toi qui invente des titres ( sans rapport avec le contenu), je me suis contenté de reprendre le titre d'Al khabar.

                        Tu as toute latitude pour verifier.C'est le numéro d'aujourd'hui.

                        Commentaire


                        • #13
                          chicha.

                          pourquoi tu deviens complexe a chaque fois que l'on parle des maux du maroc. le topic parle du maroc, toi tu ramene le sujet a l'algerie. si tu aimais vraiment ton pays tu devraies savoir etre objectif, on te demande pas de devenir un traitre, c'est juste etre objectif

                          Commentaire


                          • #14
                            l'optimiste, je crois qu'on est realiste, on fait la comparaison d'avant M6 nasaraho lah et apres.
                            avant on avait pas des oportunites de travaille comme maintenant, et c'est la realite, avant l'etat fesait des recrutements juste pour recruter, et c'etais le plus grand probleme de ces dernier gouvernement. la television marocainne avait un budget plus grand que celuis d'aljazeera et plus de qutre mille employe, la RAM, L'ONCF, MAROC TELECOM EX BARID EL MAGHREB.... etait tous deficitaire et accusaient des pertes, maintenant c'est plus le cas ces societes sont devenue comme des groupes prive qui cherche la performance et les gens bien eduquer.
                            le plus grand probleme c'est l'education et depuis deja 30 ans, le changement demande de temps et on est satisfait de ce qu'on voie.

                            pour nous "sahraouii" c'est un peus different on est les plus grand victime de la nouvel politique on avait plus d'avantage pour trouver du travaille dans le publics, c'est comme un peus la discrimination positive pour les sahraouis mais sa commence a change, on a toujour des avantages dans le public mais pas comme le temps de Hassan deux lah irahmo et iwassaa aalih. .

                            Commentaire


                            • #15
                              merci aucassa,pour ta reponse , au moins toi t'es moins complexe que chicha, bravo .

                              au fait, je reitere la rahma al hassan ii nassarahou allah

                              Bonne nuit

                              Commentaire

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