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Y.KHADRA, Je peux à tout moment quitter le CCA!

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  • Y.KHADRA, Je peux à tout moment quitter le CCA!

    Accepter un poste comme celui-ci, c’est beaucoup de courage, mais j’aurais doublement le courage de le quitter à l’instant où je comprendrais que ce n’est pas véritablement ma place », a déclaré l’écrivain Yasmina Khadra à propos de sa nomination à la tête du Centre culturel algérien, dans un entretien avec le quotidien l’Expression.
    « Non, ce n’est pas une promotion, c’est une mission. Car j’étais sur un nuage, et maintenant je suis descendu beaucoup plus bas. Mais je le fais pour les gens qui attendent de moi quelque chose », a-t-il poursuivi.
    L’écrivain avoue n’avoir lancé pour l’instant aucun projet : « Je cherche. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Je suis quelqu’un de très prudent. J’essaie donc de construire d’une manière assez raisonnable les projets que j’ai en tête. J’ai besoin pour cela d’une équipe, et de tous les Algériens. Si on veut transmettre la culture, ce n’est pas le problème d’une personne, c’est le souci de tout un peuple. Donc j’ai besoin de tous les artistes, tous les intellectuels. »

    Source le Matin
    Précisément, à écouter l’écrivain, ces artistes et ces intellectuels ne se bousculent pas devant la porte du Centre culturel algérien. « Il y en a qui viennent, il y en a d’autres qui continuent de considérer tout ce qui est algérien comme quelque chose de suspect. J’espère un jour qu’ils vont s’éveiller à eux-mêmes, parce qu’ils sont vraiment dans le ridicule. »
    Yasmina Khadra affirme que l’Algérie lui inspire un « sentiment de colère » jusqu’à aujourd’hui. « Parce qu’à chaque fois que j’y retourne, je vois que la corruption est montée d’un cran, que la prédation s’accentue. Il y a quand même des espoirs.Il y a des gens qui ont conscience de cette dérive, et qui essaient de réagir d’une manière assez intelligente. Sauf qu’ils manquent de moyens.
    (…) J’aime ce pays, pour le mal qu’il m’inflige, pour les espoirs qu’il suscite en moi. Je sais qu’il suffit d’une présence d’esprit.
    Alors, nous sommes en train de traquer cette présence d’esprit. Un déclic, un petit déclic et l’Algérie va repartir.
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