Sahara. Tempête diplomatique
Lors de sa visite au Maroc, Peter Van Walsum, l’envoyé de l’ONU pour le Sahara, a longuement évoqué avec les officiels marocains l’affaire des sites archéologiques sahariens vandalisés entre 2006 et 2007 par des membres de la Minurso. “Il s’agissait pour lui de corriger la mauvaise interprétation qui a été faite des propos de Julian Harston, le chef de la Minurso”, nous a expliqué un observateur. Le 31 janvier, Harston avait présenté des excuses pour les actes de vandalisme commis par des officiers de la Minurso, sans désigner nommément le destinataire de ces excuses. Plusieurs journaux avaient cependant écrit qu’elles étaient destinées au Polisario. Chose qui suscitera le courroux de la partie marocaine. D’autant plus que dans la foulée, des journaux algériens avaient publié des informations selon lesquelles l’UNESCO s’était engagée à restaurer les sites endommagés... à la demande du Polisario. “L’Unesco n’a aucune relation et n’a rien à voir avec le Polisario. Nous sommes en train de constituer une délégation d’experts qualifiés. Et les autorités marocaines seront prévenues de son envoi”, s’est alors empressée de rectifier Muriel de Pierrebourg, la porte-parole de l’Unesco. Contactée par TelQuel à ce sujet, Touria Jebrane, la ministre de la Culture, a fermement condamné ces actes, tout en précisant qu’“avant même la récupération de nos provinces du Sud, le Maroc avait dressé une liste de 18 sites archéologiques situés dans le Sahara (dont celui récemment vandalisé) et appelé à leur sauvegarde”.
Lors de sa visite au Maroc, Peter Van Walsum, l’envoyé de l’ONU pour le Sahara, a longuement évoqué avec les officiels marocains l’affaire des sites archéologiques sahariens vandalisés entre 2006 et 2007 par des membres de la Minurso. “Il s’agissait pour lui de corriger la mauvaise interprétation qui a été faite des propos de Julian Harston, le chef de la Minurso”, nous a expliqué un observateur. Le 31 janvier, Harston avait présenté des excuses pour les actes de vandalisme commis par des officiers de la Minurso, sans désigner nommément le destinataire de ces excuses. Plusieurs journaux avaient cependant écrit qu’elles étaient destinées au Polisario. Chose qui suscitera le courroux de la partie marocaine. D’autant plus que dans la foulée, des journaux algériens avaient publié des informations selon lesquelles l’UNESCO s’était engagée à restaurer les sites endommagés... à la demande du Polisario. “L’Unesco n’a aucune relation et n’a rien à voir avec le Polisario. Nous sommes en train de constituer une délégation d’experts qualifiés. Et les autorités marocaines seront prévenues de son envoi”, s’est alors empressée de rectifier Muriel de Pierrebourg, la porte-parole de l’Unesco. Contactée par TelQuel à ce sujet, Touria Jebrane, la ministre de la Culture, a fermement condamné ces actes, tout en précisant qu’“avant même la récupération de nos provinces du Sud, le Maroc avait dressé une liste de 18 sites archéologiques situés dans le Sahara (dont celui récemment vandalisé) et appelé à leur sauvegarde”.
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