La Chambre des représentants a décidé, avant-hier, de priver l’Onu d’une partie des subventions américaines si elle ne se réforme pas, une proposition désavouée par l’Administration Bush, qui privilégie une approche plus diplomatique pour remédier aux dysfonctionnements.
En dépit de l’opposition du département d’État, qui a jugé “inacceptable” que le Congrès demande à l’administration de geler 50% de la quote-part américaine au budget général de l’Onu, 221 représentants américains contre 184 ont adopté ce texte. Le débat a été l’occasion pour des élus de tous bords d’aligner des reproches particulièrement sévères envers l’Onu, à la réputation ternie par une série de scandales ces derniers mois — en particulier celui du programme “Pétrole contre nourriture”, qui a conduit à plusieurs appels à la démission du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan —. Le chef de la majorité républicaine, Tom DeLay, a laissé libre cours à son mépris à l’égard de l’Onu. “Loin de sauver les générations futures du fléau de la guerre, l’histoire de l’Onu, faite de pusillanimité, d’apaisement et de relativisme moral, a exacerbé le fléau de la guerre”, a affirmé M. DeLay. Les démocrates ne se sont montrés guère plus indulgents : “La question n’est pas de savoir s’il faut réformer l’Onu, mais comment la réformer”, a souligné le numéro deux de l’opposition,
En dépit de l’opposition du département d’État, qui a jugé “inacceptable” que le Congrès demande à l’administration de geler 50% de la quote-part américaine au budget général de l’Onu, 221 représentants américains contre 184 ont adopté ce texte. Le débat a été l’occasion pour des élus de tous bords d’aligner des reproches particulièrement sévères envers l’Onu, à la réputation ternie par une série de scandales ces derniers mois — en particulier celui du programme “Pétrole contre nourriture”, qui a conduit à plusieurs appels à la démission du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan —. Le chef de la majorité républicaine, Tom DeLay, a laissé libre cours à son mépris à l’égard de l’Onu. “Loin de sauver les générations futures du fléau de la guerre, l’histoire de l’Onu, faite de pusillanimité, d’apaisement et de relativisme moral, a exacerbé le fléau de la guerre”, a affirmé M. DeLay. Les démocrates ne se sont montrés guère plus indulgents : “La question n’est pas de savoir s’il faut réformer l’Onu, mais comment la réformer”, a souligné le numéro deux de l’opposition,
Après l'offensive contre Kofi Annan , voici une autre manière d'attaquer l'ONU pour pouvoir s'en assurer la tutelle. Le chantage aux subventions est une méthode tres largement employé par Bush et son administration qui ne recule devant aucune méthode pour arriver à ses fins.
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