Pour une fois qu'un pays africain prend la direction de la paix plutôt que celle de la guerre..... A souligner.
10-02-2008
Le processus de paix est « désormais irréversible » au Niger, selon un ex-chef rebelle touareg
APA-Niamey, (Niger) Le processus de paix est «devenu désormais irréversible »au Niger dont la partie septentrionale connaît actuellement une rébellion, a affirmé dimanche Mohamed Anako, ancien chef rebelle touareg nigérien.
M.Anako, qui s’exprimait devant des journalistes à Niamey, a affirmé que le processus de paix au Niger connaît « une avancée significative », citant l’état d’exécution des quatre principaux axes des accords de 1995 entre le gouvernement nigérien et les ex-fronts de la rébellion.
Ces accords prévoient notamment l’intégration et la réinsertion des ex-combattants, la décentralisation, la sécurisation et le développement des zones touchées par le conflit armé.
«Quelque 2 300 anciens combattants ont été intégrés dans l’armée et les corps paramilitaires du Niger, la mise en place de la communalisation ainsi que le développement des régions de l’Aïr, Azawak, Manga et Kawar est en cours », a indiqué M. Anako.
Selon lui, la réinsertion socio-économique des anciens rebelles a concerné environ 3 160 personnes qui pratiquent actuellement diverses activités génératrices de revenus en vue de favoriser le développement des zones touchées par la rébellion, notamment l’Aïr, l’Azawak (nord), le Manga et le Kawar (extrême-est).
«De nombreux acteurs de développement du Niger interviennent dans les zones touchées par la rébellion avec la création d’écoles, de dispensaires et de projets agropastorales », a ajouté M.Anako, également haut commissaire à la restauration de la paix.
Le Haut commissariat à la restauration de la paix est une institution étatique dont le rôle est de contribuer à la consolidation de la paix à travers la réinsertion des ex-combattants et la promotion d’une culture de paix par le renforcement d’une dynamique à travers le dialogue, la concertation et une transition vers un développement à la base.
L’ex-chef rebelle déplore la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, et soutient que « le processus de paix est devenu désormais irréversible dans notre pays ».
Depuis février 2007, un nouveau front rebelle appelé Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) s’est ouvert dans la région d’Agadez, relançant les inquiétudes sur le processus de paix dans cette région qui a été le théâtre de la rébellion touarègue au début des années 90.
Selon le MNJ, «les populations de l’Aïr, de l’Azawak (Nord), du Manga (extrême-est) et de Tillabery (Ouest) connaissent des difficultés énormes et des injustices de toutes sortes quant à leur insertion sociale, économique et politique dans le tissu national ».
Le MNJ, qui n’est pas reconnu par les autorités de Niamey, revendique une meilleure réinsertion socio-économique et la priorité d’emplois au profit des autochtones par les sociétés minières, dans le nord du Niger.
DS/mn/APA
APA-Niamey, (Niger) Le processus de paix est «devenu désormais irréversible »au Niger dont la partie septentrionale connaît actuellement une rébellion, a affirmé dimanche Mohamed Anako, ancien chef rebelle touareg nigérien.
M.Anako, qui s’exprimait devant des journalistes à Niamey, a affirmé que le processus de paix au Niger connaît « une avancée significative », citant l’état d’exécution des quatre principaux axes des accords de 1995 entre le gouvernement nigérien et les ex-fronts de la rébellion.
Ces accords prévoient notamment l’intégration et la réinsertion des ex-combattants, la décentralisation, la sécurisation et le développement des zones touchées par le conflit armé.
«Quelque 2 300 anciens combattants ont été intégrés dans l’armée et les corps paramilitaires du Niger, la mise en place de la communalisation ainsi que le développement des régions de l’Aïr, Azawak, Manga et Kawar est en cours », a indiqué M. Anako.
Selon lui, la réinsertion socio-économique des anciens rebelles a concerné environ 3 160 personnes qui pratiquent actuellement diverses activités génératrices de revenus en vue de favoriser le développement des zones touchées par la rébellion, notamment l’Aïr, l’Azawak (nord), le Manga et le Kawar (extrême-est).
«De nombreux acteurs de développement du Niger interviennent dans les zones touchées par la rébellion avec la création d’écoles, de dispensaires et de projets agropastorales », a ajouté M.Anako, également haut commissaire à la restauration de la paix.
Le Haut commissariat à la restauration de la paix est une institution étatique dont le rôle est de contribuer à la consolidation de la paix à travers la réinsertion des ex-combattants et la promotion d’une culture de paix par le renforcement d’une dynamique à travers le dialogue, la concertation et une transition vers un développement à la base.
L’ex-chef rebelle déplore la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, et soutient que « le processus de paix est devenu désormais irréversible dans notre pays ».
Depuis février 2007, un nouveau front rebelle appelé Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) s’est ouvert dans la région d’Agadez, relançant les inquiétudes sur le processus de paix dans cette région qui a été le théâtre de la rébellion touarègue au début des années 90.
Selon le MNJ, «les populations de l’Aïr, de l’Azawak (Nord), du Manga (extrême-est) et de Tillabery (Ouest) connaissent des difficultés énormes et des injustices de toutes sortes quant à leur insertion sociale, économique et politique dans le tissu national ».
Le MNJ, qui n’est pas reconnu par les autorités de Niamey, revendique une meilleure réinsertion socio-économique et la priorité d’emplois au profit des autochtones par les sociétés minières, dans le nord du Niger.
DS/mn/APA
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