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Révolté contre la poursuite des tirs de roquettes sur son territoire, Israël a affirmé lundi son intention d'en finir avec le régime du Hamas à Gaza et assuré que les jours du mouvement islamiste étaient désormais comptés.
Le vice-Premier ministre israélien Haïm Ramon a déclaré qu'une "série de mesures", dont un renforcement du blocus de Gaza et des raids ciblés, amèneraient "la fin de ce régime" d'ici "quelques mois, peut-être un an".
"Le Hamas en tant qu'organisation terroriste à Gaza ne durera pas", a dit Ramon au sujet des islamistes radicaux qui ont pris le contrôle de Gaza par la force à la mi-juin après avoir défait les forces loyalistes du président Mahmoud Abbas.
Pour sa part, le général Shaul Mofaz, ancien chef d'état-major de Tsahal et actuel ministre des Transports, a répondu à la question de savoir qui pouvait être frappé par Israël: "Tout le monde, sans exception".
"Parier sur le siège et l'agression pour renverser le Hamas se soldera par un échec", a rétorqué Sami Abou Zouhri, un des porte-parole à Gaza du mouvement islamiste qui refuse de reconnaître Israël.
Ramon, qui s'adressait à la presse, a confirmé l'intention d'Israël d'étendre sa campagne d'assassinats ciblés à des chefs politiques du Hamas "directement ou indirectement" impliqués dans les attaques contre Israël.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a de son côté confirmé sa volonté d'intensifier les raids aériens ou terrestres contre les activistes de Gaza, décrétée "entité ennemie" en septembre dernier.
Tsahal recourra, a-t-il dit, à "tous les moyens" pour faire cesser les tirs de roquettes Kassam contre le sol israélien, qui ont blessé samedi deux jeunes juifs, dont un garçon de huit ans qui a dû être subir une amputation à la jambe.
"Les opérations se poursuivent jour et nuit et vont encore s'intensifier", a promis Barak. "Nous réglerons ce problème des tirs de Kassam, même si cela doit prendre plus de deux jours ou deux semaines", a-t-il ajouté.
S'adressant à la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le leader travailliste n'a pas exclu à terme une "opération d'envergure" dans le territoire, évacué en 2005 par Israël après 38 ans d'occupation.
De source gazaouie, on dénombre 700 Palestiniens tués dans les raids israéliens menés à Gaza au cours de l'année écoulée. Dans le même temps, on dénombré deux morts israéliens malgré les centaines de roquettes tirées de l'étroite bande côtière par les activistes.
ISRAËL EST "EN GUERRE"
S'ils font peu de victimes, les obus de mortier et roquettes artisanales qui pleuvent sur le sol israélien traumatisent les communautés juives vivant en lisière de la bande de Gaza, soumettant Olmert à de fortes pressions pour réagir fermement à ce harcèlement.
Olmert rechigne à ordonner une offensive d'envergure à Gaza, en raison des risques de pertes élevées de part et d'autre, mais il a admis que le pays était "en guerre" et a laissé entendre dimanche plus clairement que jamais que les chefs politiques du Hamas n'étaient plus à l'abri.
"Nos forces de sécurité ont carte blanche pour prendre toutes les mesures qu'elles jugeront nécessaires, avec notre feu vert, pour changer la situation", a précisé lundi le Premier ministre israélien en marge d'une visite à Berlin.
Le Hamas a réagi aux déclarations des dirigeants israéliens en qualifiant de "voeu pieux" leur volonté de le mettre à genoux et en dénonçant leur complicité avec le président Abbas, qui veut reprendre le contrôle de Gaza.
Prédisant que l'intensification des raids israéliens à Gaza ne manquerait pas de provoquer des représailles et de menacer le processus de paix, l'Autorité palestinienne d'Abbas a toutefois invité les Etats-Unis à pressé l'Etat juif de faire preuve de retenue.
Le président palestinien est en effet engagé depuis novembre dernier dans des négociations avec Israël dont le président George Bush souhaite qu'elles aboutissent dans l'année qui vient à un traité de paix.
Ramon a estimé cette échéance trop optimiste et jugé plus réaliste d'aspirer à une simple "déclaration de principes" qui définirait le statut de Jérusalem, les frontières du futur Etat palestinien et le sort des réfugiés du conflit de 1948.
"Elle devra être suffisamment détaillée pour permettre son application dans les deux ou trois années qui suivront 2008", a-t-il ajouté, en ajoutant que la lutte contre le Hamas à Gaza pouvait être menée de pair avec ces pourparlers.
Il a enfin réaffirmé qu'Israël était prêt à une trêve avec le Hamas si celui-ci faisait cesser tous les tirs de roquettes contre Israël. Le mouvement islamiste déclare pour sa part que les tirs de roquettes cesseront le jour où l'Etat juif stoppera ses agressions.
source : Reuters
Le vice-Premier ministre israélien Haïm Ramon a déclaré qu'une "série de mesures", dont un renforcement du blocus de Gaza et des raids ciblés, amèneraient "la fin de ce régime" d'ici "quelques mois, peut-être un an".
"Le Hamas en tant qu'organisation terroriste à Gaza ne durera pas", a dit Ramon au sujet des islamistes radicaux qui ont pris le contrôle de Gaza par la force à la mi-juin après avoir défait les forces loyalistes du président Mahmoud Abbas.
Pour sa part, le général Shaul Mofaz, ancien chef d'état-major de Tsahal et actuel ministre des Transports, a répondu à la question de savoir qui pouvait être frappé par Israël: "Tout le monde, sans exception".
"Parier sur le siège et l'agression pour renverser le Hamas se soldera par un échec", a rétorqué Sami Abou Zouhri, un des porte-parole à Gaza du mouvement islamiste qui refuse de reconnaître Israël.
Ramon, qui s'adressait à la presse, a confirmé l'intention d'Israël d'étendre sa campagne d'assassinats ciblés à des chefs politiques du Hamas "directement ou indirectement" impliqués dans les attaques contre Israël.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a de son côté confirmé sa volonté d'intensifier les raids aériens ou terrestres contre les activistes de Gaza, décrétée "entité ennemie" en septembre dernier.
Tsahal recourra, a-t-il dit, à "tous les moyens" pour faire cesser les tirs de roquettes Kassam contre le sol israélien, qui ont blessé samedi deux jeunes juifs, dont un garçon de huit ans qui a dû être subir une amputation à la jambe.
"Les opérations se poursuivent jour et nuit et vont encore s'intensifier", a promis Barak. "Nous réglerons ce problème des tirs de Kassam, même si cela doit prendre plus de deux jours ou deux semaines", a-t-il ajouté.
S'adressant à la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le leader travailliste n'a pas exclu à terme une "opération d'envergure" dans le territoire, évacué en 2005 par Israël après 38 ans d'occupation.
De source gazaouie, on dénombre 700 Palestiniens tués dans les raids israéliens menés à Gaza au cours de l'année écoulée. Dans le même temps, on dénombré deux morts israéliens malgré les centaines de roquettes tirées de l'étroite bande côtière par les activistes.
ISRAËL EST "EN GUERRE"
S'ils font peu de victimes, les obus de mortier et roquettes artisanales qui pleuvent sur le sol israélien traumatisent les communautés juives vivant en lisière de la bande de Gaza, soumettant Olmert à de fortes pressions pour réagir fermement à ce harcèlement.
Olmert rechigne à ordonner une offensive d'envergure à Gaza, en raison des risques de pertes élevées de part et d'autre, mais il a admis que le pays était "en guerre" et a laissé entendre dimanche plus clairement que jamais que les chefs politiques du Hamas n'étaient plus à l'abri.
"Nos forces de sécurité ont carte blanche pour prendre toutes les mesures qu'elles jugeront nécessaires, avec notre feu vert, pour changer la situation", a précisé lundi le Premier ministre israélien en marge d'une visite à Berlin.
Le Hamas a réagi aux déclarations des dirigeants israéliens en qualifiant de "voeu pieux" leur volonté de le mettre à genoux et en dénonçant leur complicité avec le président Abbas, qui veut reprendre le contrôle de Gaza.
Prédisant que l'intensification des raids israéliens à Gaza ne manquerait pas de provoquer des représailles et de menacer le processus de paix, l'Autorité palestinienne d'Abbas a toutefois invité les Etats-Unis à pressé l'Etat juif de faire preuve de retenue.
Le président palestinien est en effet engagé depuis novembre dernier dans des négociations avec Israël dont le président George Bush souhaite qu'elles aboutissent dans l'année qui vient à un traité de paix.
Ramon a estimé cette échéance trop optimiste et jugé plus réaliste d'aspirer à une simple "déclaration de principes" qui définirait le statut de Jérusalem, les frontières du futur Etat palestinien et le sort des réfugiés du conflit de 1948.
"Elle devra être suffisamment détaillée pour permettre son application dans les deux ou trois années qui suivront 2008", a-t-il ajouté, en ajoutant que la lutte contre le Hamas à Gaza pouvait être menée de pair avec ces pourparlers.
Il a enfin réaffirmé qu'Israël était prêt à une trêve avec le Hamas si celui-ci faisait cesser tous les tirs de roquettes contre Israël. Le mouvement islamiste déclare pour sa part que les tirs de roquettes cesseront le jour où l'Etat juif stoppera ses agressions.
source : Reuters