«L’Afrique du Sud est disposée à aider l’Algérie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire, à condition que celle-ci soit exploitée à des fins pacifiques », a indiqué, hier, M. Mzuvikile. J. Maqetuka, invité du forum El Moudjahid.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Installé il y a cinq semaines seulement à ce nouveau poste, l’ambassadeur a réitéré l’engagement de son pays à travailler étroitement avec l’Algérie dans plusieurs domaines, notamment dans les équipements en armement de l’Algérie dans le cadre du renforcement de la coopération militaire. L’Afrique du Sud, qui se prépare à avoir sa propre station nucléaire d’ici 2030, n’écarte pas sa volonté et son besoin d’intensifier son partenariat avec l’Algérie dans le domaine énergétique et ne voit pas d’inconvénient à ce que cette coopération se concrétise d’ores et déjà dans le cadre des deux opérations nucléaires qui vont être créées par l’Afrique du Sud d’ici 2012. Ainsi, cette déclaration du représentant diplomatique de l’Afrique du Sud en Algérie vient confirmer la nature des échanges entre les deux pays suite à la visite du ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, en septembre 2007 dans ce pays de l’Afrique. L’Algérie voudrait s’appuyer sur l’expérience sud-africaine pour développer son nucléaire civil. Une commission économique des deux pays devra se réunir dans les prochains jours pour identifier les projets entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, afin de booster la coopération économique et redynamiser les missions de chacun sur le continent africain. «L’Algérie a fait part de son intérêt d’échanger son expérience avec notre pays dans le domaine minier. D’ailleurs, nous avons contribué à la découverte de la mine d’or dans le Sud algérien et allons renforcer davantage cette expérience», a soutenu l’ambassadeur sud-africain, en affichant l’intérêt particulier de son pays à développer le secteur gazier. Intervenant par ailleurs sur d’autres questions d’ordre politique, l'ambassadeur d'Afrique du Sud a réitéré la position de son pays sur le conflit du Sahara occidental, plaidant toujours pour une solution équitable qui interviendra dans le cadre des résolutions de l'ONU. Il a, toutefois, regretté le «peu de progrès» enregistré dans le processus de négociation entre le Maroc et le Front Polisario, exprimant son souhait de voir les deux parties parvenir à une solution définitive lors du prochain round prévu en mars prochain.
La réconciliation nationale est close
Interrogé sur la politique de réconciliation nationale prônée par le gouvernement sud-africain qui a été dirigé par la Commission vérité et réconciliation, le représentant diplomatique de l’Afrique a déclaré, hier, «cette réconciliation a pris fin en 2005». Se refusant à tout commentaire sur le recours de l’Algérie à ce même procédé, voire semblable à la réconciliation sud-africaine, l’ambassadeur a expliqué que «cette réconciliation avait pour objectif de canaliser des tensions qui auraient pu exploser et surtout de panser des blessures, une fois les responsabilités connues». Cependant, il insiste sur le fait que la commission a abouti à plusieurs verdicts différents. Il y a eu des acquittements de certaines personnes comme il y en a eu aussi d’autres traduits devant la justice, lorsque les délits commis répondent d’atteinte aux droits de l’homme.
«Jusqu’à présent, certains cas ne sont pas élucidés», fait-il savoir.
Autrement dit, aussi réconciliatrice qu’ait été cette commission, le rôle de la justice a été consciemment joué. La réconciliation sud-africaine n’était pas synonyme d’amnistie.
- Le Soir d'Algerie
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Installé il y a cinq semaines seulement à ce nouveau poste, l’ambassadeur a réitéré l’engagement de son pays à travailler étroitement avec l’Algérie dans plusieurs domaines, notamment dans les équipements en armement de l’Algérie dans le cadre du renforcement de la coopération militaire. L’Afrique du Sud, qui se prépare à avoir sa propre station nucléaire d’ici 2030, n’écarte pas sa volonté et son besoin d’intensifier son partenariat avec l’Algérie dans le domaine énergétique et ne voit pas d’inconvénient à ce que cette coopération se concrétise d’ores et déjà dans le cadre des deux opérations nucléaires qui vont être créées par l’Afrique du Sud d’ici 2012. Ainsi, cette déclaration du représentant diplomatique de l’Afrique du Sud en Algérie vient confirmer la nature des échanges entre les deux pays suite à la visite du ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khelil, en septembre 2007 dans ce pays de l’Afrique. L’Algérie voudrait s’appuyer sur l’expérience sud-africaine pour développer son nucléaire civil. Une commission économique des deux pays devra se réunir dans les prochains jours pour identifier les projets entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, afin de booster la coopération économique et redynamiser les missions de chacun sur le continent africain. «L’Algérie a fait part de son intérêt d’échanger son expérience avec notre pays dans le domaine minier. D’ailleurs, nous avons contribué à la découverte de la mine d’or dans le Sud algérien et allons renforcer davantage cette expérience», a soutenu l’ambassadeur sud-africain, en affichant l’intérêt particulier de son pays à développer le secteur gazier. Intervenant par ailleurs sur d’autres questions d’ordre politique, l'ambassadeur d'Afrique du Sud a réitéré la position de son pays sur le conflit du Sahara occidental, plaidant toujours pour une solution équitable qui interviendra dans le cadre des résolutions de l'ONU. Il a, toutefois, regretté le «peu de progrès» enregistré dans le processus de négociation entre le Maroc et le Front Polisario, exprimant son souhait de voir les deux parties parvenir à une solution définitive lors du prochain round prévu en mars prochain.
La réconciliation nationale est close
Interrogé sur la politique de réconciliation nationale prônée par le gouvernement sud-africain qui a été dirigé par la Commission vérité et réconciliation, le représentant diplomatique de l’Afrique a déclaré, hier, «cette réconciliation a pris fin en 2005». Se refusant à tout commentaire sur le recours de l’Algérie à ce même procédé, voire semblable à la réconciliation sud-africaine, l’ambassadeur a expliqué que «cette réconciliation avait pour objectif de canaliser des tensions qui auraient pu exploser et surtout de panser des blessures, une fois les responsabilités connues». Cependant, il insiste sur le fait que la commission a abouti à plusieurs verdicts différents. Il y a eu des acquittements de certaines personnes comme il y en a eu aussi d’autres traduits devant la justice, lorsque les délits commis répondent d’atteinte aux droits de l’homme.
«Jusqu’à présent, certains cas ne sont pas élucidés», fait-il savoir.
Autrement dit, aussi réconciliatrice qu’ait été cette commission, le rôle de la justice a été consciemment joué. La réconciliation sud-africaine n’était pas synonyme d’amnistie.
- Le Soir d'Algerie
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