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Plus de la moitié de la population mondiale en surpoids ou obèse

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  • Plus de la moitié de la population mondiale en surpoids ou obèse

    Un monde trop gros

    Ce n’est pas seulement dans les pays opulents que l’obésité est un problème. Ce fléau touche toutes les nations à des niveaux très inquiétants, que celles-ci soient riches ou qu’elles soient pauvres. C’est la triste réalité qui vient une nouvelle fois d’être confirmée par une étude mondiale coordonnée par des chercheurs français de l’Inserm. « Les résultats montrent que le surpoids est une véritable pandémie : entre 50 et 66% de la population mondiale est en surpoids ou obèse » analyse Berverly Balkau l’auteur principale de ces travaux.

    Menée sur deux demi-journées par des médecins généralistes tirés au sort dans les régions tant urbaines que rurales de 63 pays, l’étude, baptisée IDEA (International Day for Evaluation of Abdominal Obesity) constitue selon la chercheuse, « la plus grande étude disponible permettant d’apprécier en ‘instantané’ la fréquence de l’adiposité, avec un recueil de données homogènes à travers le monde ». 168 159 volontaires âgés de 18 à 80 ans suivis par leur généraliste y ont participé en acceptant de donner leurs mensurations (tour de taille, poids, taille) et en livrant des informations concernant leur antécédents cardiovasculaires et de diabète.

    Les résultats montrent que plus de la moitié de la population mondiale présente une obésité abdominale. Ainsi, 56% des hommes ont un tour de taille supérieur à 94 cm et 71% des femmes un tour de taille supérieur à 80 cm.

    « Partout dans le monde, on observe une augmentation significative des pathologies cardiaques et du diabète corrélée avec une augmentation du tour de taille » commente Berverly Balkau. On sait en effet que la graisse située au niveau abdominal augmente significativement le risque de développer des troubles cardiaques et le diabète de type 2. Et on considère que « le tour de taille est un marqueur clinique plus fiable du risque de maladie cardiovasculaire et de diabète que l’indice de masse corporelle (poids/ taille2 ), précise la chercheuse. Une augmentation de 14 cm du tour de taille des hommes augmente le risque de maladie cardiovasculaire de 35%. Chez la femme, une augmentation de 15 cm augmente ce risque de 40%.

    Si on prend l’IMC comme critère, 60% des hommes et 50% des femmes sont soit en surpoids, soit obèses.

    Publiés dans la revue Circulation, cette étude montre également que la fréquence de l’obésité définie selon l’IMC diffère d’un pays à l’autre passant de 7% sur le continent asiatique à 36% chez les canadiens.

    Même si ne sommes pas tous égaux devant la prise de poids, il n’y pas de mystère, « l’activité physique et une alimentation équilibrée restent la clé du problème » estime la chercheuse de l’Inserm.

    - e-Santé
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