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Schistes bitumineux : Benkhadra dément la découverte d’un grand gisement à Boujdour

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  • Schistes bitumineux : Benkhadra dément la découverte d’un grand gisement à Boujdour



    Dans la « zone prometteuse » de Boujdour, l’existence d’un grand gisement de schistes bitumineux n’est toujours pas confirmée. L’ONHYM attend encore les résultats des données sismiques.

    Pas de pétrole au Maroc. Du moins, pas pour le moment. Faisant suite à un article de presse paru lundi dernier sur l’existence de schistes bitumineux, en grandes quantités, à Boujdour, Amina Benkhadra dément cette information.
    Avec des termes techniques propres aux experts de ce secteur, la ministre de l’Energie semble vouloir se donner plus de temps et attendre des compléments d’études avant de « crier victoire ».

    « Actuellement, les données sismiques acquises sont en cours de traitement et feront l’objet d’une interprétation, intégrant les études de terrain et les analyses des laboratoires (géochimie, pétrophysique et de stratigraphie), pour une première évaluation du potentiel de ces régions », indique-t-on à l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

    Si aucun gisement « rentable » de pétrole n’a été trouvé pour le moment au Maroc, Mme Benkhadra, lauréate de l’Ecole nationale supérieure des mines de Nancy et de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris, en cultive toujours de l’espoir. D’ailleurs, le plan de développement 2008-2012 accorde un intérêt particulier au bassin de Boujdour

    « D’autres travaux complémentaires de géologie, de géophysique et de forage, programmés dans le cadre du plan de développement 2008-2012, seront réalisés sur ce même bassin et permettront d’approfondir nos connaissances sur les paramètres des formations géologiques, d’apprécier les différents systèmes pétroliers et de tester les objectifs définis », précisent-t-elle. À noter que la campagne sismique 2D de reconnaissance régionale au niveau du bassin de Boujdour avait démarré le 15 septembre 2007 et pris fin le 26 novembre 2007. Et « ces travaux se sont déroulés dans de très bonnes conditions », souligne-t-on.

    Mais, dans le rapport d’activité de l’Office national des hydrocarbures et des mines sur l’année 2006, on parlait de l’évaluation du potentiel pétrolier de la « zone prometteuse » de Boujdour suite aux indices d’huile rencontrés lors de forages hydrauliques. Dans ce même rapport, on soulignait l’existence de « pièges pétroliers ».

    Ces derniers seraient liés à la fois à des « flowers structures » et des anticlinaux à faibles amplitudes et à grands rayons de courbures affectant les séries mésozoïques. Mais, l’équipe des experts de Mme Benkhadra n’a toujours pas tranché sur le potentiel de cette région.

    Par : Atika Haimoud
    Aujourd'hui Le Maroc

  • #2
    apparement, le MAROC s'en est repris pour sa prospection pétrolière!!
    programme 2008-2012, ca promet inshallah
    avec ~3M$ de consommations d'hydrocarbures en 2007, g
    hir ellah yssahel ou safi, l9adiya hmadet

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    • #3
      Hormis Boujdour, le Maroc a d'importants gisements de schistes bétumineux. Le problème c'est que le traitement de ces roches coûte beaucoup plus cher que le pétrole. Tant qu'il y a suffisamment de pétrole et que les technologies n'évoluent pas ça nous reviendra toujours moins cher d'importer du pétrole.

      Par contre pour l'avenir il y a un vrai potentiel. On a de l'Uranium dans les phosphates et du pétrole dans les roches. Au moment opportun il faudra investir dans les unités de transformation.

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      • #4
        DE L' URANIUM DANS LE PHOSPHATE.

        L'uranium se trouve en très faible quantité dans les phosphates. La teneur varie de 50 à 200 ppm (parties par million), avec une teneur moyenne de 100 ppm soit cent tonnes d'uranium pour un million de tonnes de minerai de phosphate.

        Ce taux est trop faible pour donner lieu à une exploitation directe de l'uranium des phosphates. L'uranium peut seulement être un produit associé et secondaire (co-produit) issu du traitement des phosphates lors de la production de l'acide phosphorique (H3PO4).

        Un raisonnement simpliste ferait croire qu'il est possible d'obtenir chaque année 14.200 tonnes d'uranium à partir de 142 millions de tonnes de phosphates, sur la base d'une teneur moyenne de 100 ppm d'uranium dans le phosphate.



        Pratiquement rien.

        http://futura24.***************/nucl..._phosphate.htm

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        • #5
          Pratiquement rien.
          le degré de pessimisme(ou d'optimisme) , c'est le grand différent actuel entre un marocain et algérien vivant dans des mêmes conditions
          tu sais que les recherches avancent a ce stade

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          • #6
            l'uranium 235
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Enrichissement_de_l'uranium


            Qu'est ce que l'uranium enrichi ?

            L'uranium naturel, tel qu'il est extrait du sol, est constitué essentiellement de deux isotopes :
            l'uranium 238 pour 99,3% et
            l'uranium 235 pour 0,7%.

            Or seule cette toute petite fraction, l'uranium 235,
            donne lieu à fission sous l'impact des neutrons et
            constitue ainsi la source d'énergie des centrales nucléaires

            http://www.sfen.org/fr/question/cycles.htm

            Donc, dans les 100 ppm d'uranium extrait du phosphate,
            nous pouvons récupérer que 0.7% d'uranium utile


            Pratiquement rien.

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