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Les étudiantes Algériennes face au harcèlement sexuel

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  • Les étudiantes Algériennes face au harcèlement sexuel

    Avoir 20 ans sur les bancs de l’université, refaire le monde entre deux cours, planifier son avenir qu’aucun voile ne saurait assombrir, sont le lot de milliers de jeunes filles et de jeunes hommes empressés d’obtenir leur diplôme. Les jeunes filles partent confiantes et décidées à en découdre une bonne fois pour toutes avec le sacro-saint cliché culturel qui les gratifie derrière un fourneau. Certaines ressortiront de ces années d’assouvissement intellectuel avec un sentiment de grandeur et l’intime conviction que tout reste encore à entreprendre. D’autres auront trébuché maladroitement sur ce qu’elles nommeront un accident de parcours, une parenthèse. Au cours de ces quatre années d’intense combat, elles seront confrontées à l’idée pernicieuse qu’avant d’être des étudiantes, des cervelles en jachère prêtes à absorber quantité de données, elles sont avant tout des femmes que leur discours matheux ou philosophe n’aura pas su cacher. Jeunes, étourdies et insouciantes, elles seront l’objet de convoitise, de désir de la part de leurs camarades, mais également de leurs enseignants. Certains, peu scrupuleux, useront de leurs positions pour assouvir leur instinct de domination, allant jusqu’à demander des faveurs en échange d’une bonne note.

    Vulnérables victimes

    « Il était réputé pour draguer les filles, tout le monde savait qu’il s’intéressait aux étudiantes. J’ai pris le parti de suivre mes cours chez lui sans porter grande attention à ce qui se disait à son propos », raconte Nora. Les yeux hagards, elle se souvient de cette mésaventure qui lui aura tout de même coûté une année de sa vie. Aujourd’hui, Nora est resplendissante. Active dans le secteur de la communication dans une entreprise de renommée internationale, elle n’a plus rien à voir avec cette jeune fille frêle et naïve. Le monde du travail l’a rodée aux entourloupes et manigances, mais cette année, où son enseignant lui avait fait comprendre qu’une bonne note était si facilement obtenue, aura donné un goût amer et âpre à ses études. « C’était mon professeur de civilisation et sciences…Tandis que la plupart des autres cours étaient suivis par environ une trentaine d’élève, le sien n’avait pas un grand nombre d’assidus. Tout au plus une dizaine. Je me dis, avec le recul, qu’il existait des signes précurseurs dont je n’ai pas tenu compte, mais qui étaient révélateurs... En effet, il n’hésitait pas à dire des grossièretés ou à parler d’érotisme. D’ailleurs, ses cours étaient boudés par les garçons », poursuit Nora. Ses longs cheveux, tombant sur ses épaules, accentuent l’innocence de son discours et cette plongée temporelle dans ce qui fut vécu par elle, comme une escarmouche du destin, courbe sa bouche dans un accent de mépris. Le recul et les années donnent de la hauteur à Nora et ses yeux, soulignés de k’hôl, se durcissent à l’évocation de certains détails sordides. « Il m’a appelé à la fin d’un cours et m’a félicitée pour ma note. Il m’a cependant reproché de ne pas savoir construire mon discours et m’a invité à m’en rendre compte chez lui à Sidi Fredj. Je n’ai rien répondu, je suis restée sans voix », hoquette Nora. Son enseignant avoisinait les 60 ans. Nora ne partira pas à Sidi Fredj au grand dam de son professeur qui aurait tant aimé lui enseigner l’art de construire une idée. Ecœurée et injustement honteuse, elle ne partira plus à ses cours, mais s’assurera de les rattraper avec l’aide de ses camarades. Elle obtiendra cependant une note éliminatoire qui la contraindra à refaire son année, elle qui n’avait jamais doublé. Elle n’aura pas été soutenue, parce qu’à l’époque, elle n’avait raconté cela à personne. D’ailleurs, l’idée ne lui serait pas venue, sachant à l’avance que la responsabilité lui aurait été imputée. « Elle l’a aguiché (…) elle l’a bien cherché avec ses tenues provocantes... », reproduit Nora mimant les mauvaises langues de la faculté de Bouzaréah.

    Des sueurs froides

    « C’est un problème de société qui n’est pas propre à l’université. Je ne peux que condamner », avance M. Boukaroura, ex-coordinateur national du CNES et enseignant en mathématiques à l’université de Sétif. Le professeur n’est pas surpris d’entendre parler de harcèlement sexuel et reconnaît qu’on lui en a fait part dans son cercle familial et à l’université. « Nous n’en parlons pas suffisamment, parce que cela est tabou au même titre que la pédophilie. Mais je constate que ce silence ne fait qu’enliser le problème au point où la femme doit affronter seule la pression sexuelle de l’homme. Je n’ai aucun problème pour en parler. Je trouve que l’université doit débattre du problème du harcèlement sexuel, mais il faut surtout redonner à la femme les moyens de se défendre », ajoute l’ex-coordinateur. La femme, dès le moment où elle sort du cercle familial, n’est, semble-t-il, plus protégée et les atteintes qui peuvent être portées à son intégrité morale ou physique sont autant de coups d’épée dans l’eau. A l’université où l’essentiel des étudiantes, qui ne sont pas conscientes des désirs qu’elles provoquent, mais également des droits que la loi leur confère, démarrent leurs études en étant particulièrement démunies. Parfois, la solidarité qui pourrait servir d’étau à l’enseignant harceleur ne joue plus son rôle dès lors que les étudiantes harcelées sont lâchées par leur « consœurs », quand le dénigrement n’est pas totalement de mise. « J’ai tenté de joindre à ma cause des jeunes filles qui étudiaient avec moi et dont j’avais entendu parler de leurs mésaventures. On m’avait raconté qu’elles avaient été approchées par notre professeur de droit à Ben Aknoun, mais lorsque je les ai questionnées, elles ont toutes les deux démenti et m’ont complètement tourné le dos », argumente Nadjia qui a fini ses études et obtenu sa capacité en droit. Ses cheveux sont cachés par un foulard qu’elle a tressé autour de sa tête, version libanaise. Maquillée légèrement, ses yeux en amande vont de gauche à droite comme pour veiller à ne pas être entendu. Elle n’a pas trop mal vécu la tentative de son professeur au point où dans son esprit les choses ont été totalement banalisées.

    Elle récite ce passage de son existence comme s’il s’agissait uniquement d’une simple tentative de drague qui a tourné court. D’ailleurs, hormis le fait que son professeur ait été insistant, elle ne considère pas qu’elle ait été harcelée sexuellement. « Quand je lui est signifié que je n’étais pas intéressée, il ne s’est pas vengé sur ma note et j’ai poursuivi mes études le plus normalement du monde », explique-t-elle. Pourtant, elle reconnaît que cet épisode lui a donné des sueurs froides, qu’elle a longtemps hésité à lui donner une réponse définitive, préférant le laisser languir plutôt que de l’affronter et de se retrouver écartée du rang des élèves qui réussissent. Deux années après les faits, elle n’a ni rancœur ni haine vis-à-vis de celui qui lui a proposé de l’accompagner et de prendre des cours particuliers dans un appartement qu’il tenait de son frère à Tipaza. On pourrait presque penser qu’elle lui est reconnaissante de ne pas avoir mal réagi à son refus, comme les otages d’un hold-up remercient leur kidnappeur de leur avoir laissé la vie sauve. Syndrome de Stockholm ? A. A. a bien tenté d’aider sa fille face à son enseignant, mais il a vite compris que c’était peine perdue. « La première fois, ma fille Houda n’a fait que demander sa copie. Je lui ai toujours appris à ne pas contester sa note mais à demander à voir sa copie. C’est exactement ce qu’elle a fait. Au début, on lui a signifié qu’elle n’avait pas composé. Elle a répliqué qu’elle avait émargé sur la feuille de présence et que tout ce qu’elle voulait savoir c’est où elle avait commis des fautes », raconte A. A. Son enseignant lui a assuré de ne pas s’en faire et qu’il y avait la séance de rattrapage de septembre. Mais en septembre, il lui donne une note éliminatoire et refuse toujours de lui remettre sa copie. Quand Houda insiste, il l’invite dans son bureau. Quand elle lui a signifié qu’elle viendrait plus tard avec sa copine, il lui a répondu « ce n’est pas la peine ». A.A. a téléphoné à un ami enseignant à l’université de Bab Ezzouar qui lui a déconseillé d’agir, car il serait confronté à l’esprit corporatiste. A.A. est père de trois jolies jeunes filles et a lui-même été enseignant un temps. Il se souvient que les confrères plus âgés formaient un groupe qui prodiguait aux nouveaux toutes les leçons d’éthique nécessaires pour enseigner. « Aujourd’hui, l’enseignement universitaire a beaucoup perdu entre l’émigration et le terrorisme. Ceux qui ont été recrutés proviennent d’autres secteurs et n’ont aucune idée des relations enseignants/étudiants ». Ce père de famille s’interroge sur le sort des jeunes filles venues de l’intérieur du pays pour étudier dans la capitale. Leur vulnérabilité est accentuée par l’éloignement et l’isolement. Conditions idoines pour le harceleur qui n’aura pas manqué de le constater.

    source : El Watan

  • #2
    A l'université comme partout en algerie tout le monde est arselé mais personne ne reconait l'autorité de la justice pour aller enfin porter plainte et laisser le juge instaler la balance entre les deux plaignants. le malheur des pays en developement c'est cela ''si tu vas vers le juge je te bute"". mais qui est entrain de menacer de la sorte tout le peuple algerien. C'est le peuple lui meme car chacun a la philosophie de bien vivre et ensuite mourrire. la justice symbolise pour lui un Monstre qui l'empeche de jouire.
    Nora se trompe l'enseignant d'aujourdhui ne cherche plus le sexe il cherche autre chose. Le sexe est evenue a bat prix et fortement disponible. L'enseigant comme tout le monde cherche l'Euro ou le Dolar. Nora a des fantasmes comme quoi elle est désirée, ce n'est plus le cas. Elle doit detenir l'euro pourque tous les garçons s'interesseront en elle. Toutes les données ont changé

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    • #3
      Les harcelements existent dans les universites americaines, mais ils sont souvent minimises et caches autant que c'est possible et traiter en interne. Car plus il y a de cas officialises plus la reputation de l'universite prend un coup. Elle perd alors les etudiants et du coup l'argent qu'lls rament pour payer leurs etudes.

      D'un autre cote, des leurs premiers jours a l'universite, les etudiants avec leur parents recoivent des orientations sur toutes les precautions, les precedures et les demarches a suivre dans le cas ou ils seront victimes d'un prof ou d'un etudiant.

      Aussi, le prof se fait virer systimatiquement pour toute relation intime avec un etudiant(e) meme si la relation est concentante et sujet a un mariage. C'est une loi que devrait etre integrer dans le statu des universites algeriennes s'elle n'y est pas encore.

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      • #4
        pour rire
        je crois que elwatan est tombé dans le piege d'une etudiante. d'apres un ami qui n'a jamais menti et d'apres sa fille que je ne connais pas dans toutes les universitaires ou il y a de l'enseignement basé sur la memorisation les filles sont entrain de battre les garçons en performance immaginez pourquoi? LE MP4
        Tous les cours des sciences humaine et medecine sont actuelemnt dictée par un MP4 sous.............le hijabe. Si l'enseignant surveillant touchera il sera tradduit par harcelement sexuel.
        harcelemnt ou pas harcelemnt comme dans les prisons aux etats unis les filles seront fuoillez de fond en comble par une......autre fille.
        ce n'est pas etrange donc si le hijab a fait son apparition en turquie.
        Les etudiants doivent revenir a la djelabba nouveau model ou hijabe masculin pour cacher les ecouteurs. vivent le developpement.

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        • #5
          ............
          Dernière modification par BeeHive, 14 février 2008, 17h50.

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          • #6
            imaginer la scene lorsque une surveillante bete noire habillée en botillon et en blouse cuire une matraque a la main entrain de fouiller une etudiante en privé. Enleves odonnes t'elles. Fait voir ta poitrine en sortant un MP3 ROUGE. Je te le jure madame il n y a que de la musique. On va voir chez le chef de departement. Devant la commission de discipline on reli le MP3 à une chaine stereo et on lance la lecture et ça commencera
            la revolution algerienne a été ........
            l'islame est basée sur les cinq piliers qui sont d'apres .......
            la jurisprudence est par definition selon.....
            l'infection pulmonaire est originaire.....et qui repond au tableau clinique suivant........e qui necessite le traitement suivant.......
            la future sociologue
            la future psychologue et pire le future medboucher

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            • #7
              .....................
              Dernière modification par BeeHive, 14 février 2008, 17h50.

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              • #8
                C'est tabou chez nous, les filles n'osent pas dénoncer ce genre de comportement, en plus, elles hesitent, en se demandant si ce n'est pas qu'un produit de l'imagination !!
                A l'hopital avec les gardes ... une autre pair de manches !! Que de dépassements de la morale. Bref !! Il faut une sensibilisation au probleme, ça m'a plu de voir cet article ce matin dans le journal.

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                • #9
                  Zaki, tu m'as fait mourir de rire avec tes écrits sur ce topic. Merci

                  Elle doit detenir l'euro pourque tous les garçons s'interesseront en elle
                  Et merci aussi pour le mode d'emploi
                  Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                  • #10
                    zaki123

                    Que de cliché et de raccourcis, le harcèlement sexuel est un mal difficile a prouvé pour une "femme", non seulement en pays en voie de développement mais même dans les pays industrialisés.


                    Je crois que c'est très malvenu de faire de l'humour sur un sujet aussi sensible, si des cas isolés s'adonnent à la triche durant les examens, il se trouve qu'il y a des personnes qui sont victimes du pouvoir de certains enseignants "hommes" qui profitent de leurs positions pour faire du chantage aux étudiantes.


                    Le "qu'on dira-t-on" a un poids considérable pour la suite des évènements, souvent la plaignante s'entend dire par les représentants de la loi " Avez vous des témoins? si non il sera difficile de donner suite à votre plainte!"


                    Les associations d'aide sociale croulent sous des dossiers de ce type, des cas pour lesquels il est difficile d'établir le fondement des faits.

                    Que la presse en parle c'est déjà un bon point.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                    • #11
                      le harcelement ça existe parceque tout simplement j'etais etudiant universitaire mais pas de l'ampleur qu'on voudrait le faire apparaitre. le plus grave ce n'est pas le harcelemnt mais la traite des jeunes filles sans diplome sans qualification et surtout sans parents ni amis protecteurs. ces femmes la et ces jeunes souffrent le martyre en cachette.
                      alors pourquoi focaliser les phares sur les filles etudiantes seulements et pas les autres.

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                      • #12
                        meme chez les filles c devenu tellement banal que la plupart ne font pas la difference entre harcelement et drague et disent oui ou non.

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                        • #13
                          Les extrapolations!

                          On n'a jamais dit que c'était spécifique aux milieu estudiantin, sauf que là c'est le sujet de l'article, donc au lieu de faire de l'humour il conviendrait de se demander comment "un enseignant" peut tombé aussi bas ?

                          Le tableau que tu dresse des femmes victimes n'est pas nouveau du paysage des sociétés.

                          L'un ne justifie pas l'autre.

                          Je ne crois pas que tu sois le seul ex étudiant de l'université algérienne par ici, donc ne t'arrêtes pas à "ton expérience personnelle" car le harcèlement que subissent les étudiantes n'est jamais crié sur les toits.


                          On a vite fait la différence entre la drague et le harcèlement sexuel.
                          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                          • #14
                            Zaki

                            Nora se trompe l'enseignant d'aujourdhui ne cherche plus le sexe il cherche autre chose. Le sexe est evenue a bat prix et fortement disponible. L'enseigant comme tout le monde cherche l'Euro ou le Dolar. Nora a des fantasmes comme quoi elle est désirée, ce n'est plus le cas. Elle doit detenir l'euro pourque tous les garçons s'interesseront en elle. Toutes les données ont changé
                            Il est de notoriété publque que des personnes ayant des positions leur conférant un certain pouvoir en abusent et ont ce genre de comportement. Les enseignants comme les autres et il est aussi connu que pour se défendre les harceleurs accusent toujours leurs victimes et c'est aussi ce qu'ils racontent à leurs proches et de là part la rumeur.....Je n'ai pas lu tout l'article car ton message m'a fait sursauté : comment peut on écrire de telles choses alors que l'on dit si bien connaitre l'Algérie et ses habitants ? Des pourritures comme ça (désolé pour le mot mais c'est ce qu'ils méritent comme appelation) il y en a beaucoup en Algérie et à chaque fois c'est la fille qui les accusait qui s'est retrouvé salie. Un homme on lui trouvera toujours des excuses ou des circonstances atténuantes alors qu'une fille quand on lui colle le qualificatif de p***, parce qu'on trouvera toujours une bonne raison pour avoir le doute, elle le portera toute sa vie et nulle excuse pour elle aux yeux du qu'en dira t-on....
                            La preuve c'est toi qui est venue nous raconter les potins de couloir.....

                            Quant à ton histoire d'euros, je te garantie que même une fauchée ou une handicapée trouvera un mari si elle le veut, il lui suffira d'une carte d'identité française car là n'importe quelle immigrée peut s'attraper de super beaux gosses et pareil pour une vieille qui a le droit même a du premier choix.

                            Normal qu'être loin de son pays procure quelques avantages

                            je sais que cela ne fait pas serieux de mettre des smileys (il parait) mais comme je me contrefiche de ce que les autres peuvent dire de moi je le fais quand même parce que ça me plait, mon éducation m'aura au moins appris ça car qu'est ce que les gens peuvent faire mal rien qu'avec des mots. Nora m'a dit de te dire de ne pas la juger sans avoir écouter sa version
                            Dernière modification par zwina, 14 février 2008, 22h04.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              harcellement,c'est triste mais y'en aurra toujours!

                              y'aurra toujours des mecs pour penser autrement qu'avec leur tete!
                              on fait avec..........

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