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Malgré les appels incessants des pays consommateurs d'énergie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, Opep, ne compte pas opérer une augmentation de leur production lors de la prochaine réunion du cartel, qui se tiendra le 5 mars à Vienne. En effet, le ministre de l'Energie et des Mines, et actuel président de l'Opep, M. Chakib Khelil, a écarté, hier, cette éventualité. S'exprimant en marge d'une conférence de presse organisée à la veille de la tenue de la conférence des ministres de l'Energie des pays membres de l'Union africaine pour le lancement de l'Afrec, M. Khelil a indiqué : "Je ne peux pas vous dire ce que la conférence de l'Opep prendra comme décision, mais dans tous les cas de figure, elle va tenir compte de tous les éléments du marché pétrolier". Des éléments qui, selon lui, plaident tous contre l'augmentation de la production. Le président de l'Opep a cité les probabilités de récession de l'économie américaine, les stocks de brut élevés aux Etats-Unis du fait que les raffineries sont en maintenance et les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie tablant sur une baisse de la demande mondiale de pétrole.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2008, à cause du ralentissement de l'économie mondiale, aux Etats-Unis en particulier, dans son rapport mensuel. La demande mondiale devrait progresser de 1,9% cette année, alors que l'agence tablait sur 2,2% en juillet. Même s'il a été assez clair concernant la non-augmentation de la production, M. Khelil a cependant été prudent quant à l'éventualité d'une baisse de cette dernière. M. Khelil a précisé que la réunion de Vienne étudiera "la situation du marché et prendra la décision appropriée pour le stabiliser". Pour rappel, le Venezuela et l'Iran ont laissé entendre, lors de la réunion du 1e février, que l'éventualité d'une baisse de la production pourrait être débattue lors de la réunion de mars, afin de soutenir les cours pétroliers.
"Peut-être, faut-il être prudent et garder un œil sur les stocks", avait déclaré Rafael Ramirez, ministre vénézuélien du Pétrole. Les stocks mondiaux d'hydrocarbures augmentent généralement au deuxième trimestre de l'année, la fin de l'hiver dans l'hémisphère nord se conjuguant au début d'une période de maintenance dans les raffineries. L'Opep ne semble donc pas prête à pomper plus alors que l'économie tangue. Ces déclarations du président de l'Opep risquent d'irriter encore plus les pays consommateurs et l'AIE qui représente leurs intérêts. Déjà, au lendemain de la réunion du 1e février qui a décrété le statu quo sur la production, ces pays ont accusé l'Opep de ne rien faire pour aider une économie mondiale en difficulté. L'Organisation s'est défendue en mettant en avant ses inquiétudes sur une possible récession aux Etats-Unis qui minerait la demande d'hydrocarbures.
source : le Maghreb
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2008, à cause du ralentissement de l'économie mondiale, aux Etats-Unis en particulier, dans son rapport mensuel. La demande mondiale devrait progresser de 1,9% cette année, alors que l'agence tablait sur 2,2% en juillet. Même s'il a été assez clair concernant la non-augmentation de la production, M. Khelil a cependant été prudent quant à l'éventualité d'une baisse de cette dernière. M. Khelil a précisé que la réunion de Vienne étudiera "la situation du marché et prendra la décision appropriée pour le stabiliser". Pour rappel, le Venezuela et l'Iran ont laissé entendre, lors de la réunion du 1e février, que l'éventualité d'une baisse de la production pourrait être débattue lors de la réunion de mars, afin de soutenir les cours pétroliers.
"Peut-être, faut-il être prudent et garder un œil sur les stocks", avait déclaré Rafael Ramirez, ministre vénézuélien du Pétrole. Les stocks mondiaux d'hydrocarbures augmentent généralement au deuxième trimestre de l'année, la fin de l'hiver dans l'hémisphère nord se conjuguant au début d'une période de maintenance dans les raffineries. L'Opep ne semble donc pas prête à pomper plus alors que l'économie tangue. Ces déclarations du président de l'Opep risquent d'irriter encore plus les pays consommateurs et l'AIE qui représente leurs intérêts. Déjà, au lendemain de la réunion du 1e février qui a décrété le statu quo sur la production, ces pays ont accusé l'Opep de ne rien faire pour aider une économie mondiale en difficulté. L'Organisation s'est défendue en mettant en avant ses inquiétudes sur une possible récession aux Etats-Unis qui minerait la demande d'hydrocarbures.
source : le Maghreb