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Mizirya

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  • Mizirya

    Mizirya

    Des regards furtifs se jetèrent dans tous les sens
    Et des regards se percutent et se fracassent en mille réticences
    Que jamais quelqu’un devait tranché le silence
    D’un coup de langue qui brise la méfiance
    Qui rangeait les cœurs sauvages
    Mortifié par toutes les rages
    A t’on tué l’enfant ce soir ?
    Ou l’a t-on seulement emporté
    Avec le vent de la nuit !?
    C’était l’hiver glacial,
    Le vent secouant méchamment les fenêtres
    S’abattait comme un fou de rage sur nos abris
    Comme si il portait en lui
    Une veille rancune contre nos jours..
    Le feu presque éteint dans le cheminée assombri par la fumé
    Un brasier maudi sur lequel s'ébrouait une cafetière sifflante
    Hommes et femmes se rassemblaient dans la grande maison
    Ce soir la veillée sera tissé de bavardages insensés
    L’enfant avec les bergers n’est pas revenu..
    A ton dit que les barbares barbus ont été vu de loin rodé
    L’ont-ils séquestré pour punire notre infidélité à leur idéaux
    Ou seulement pour faire peur au gens qui ont décidé
    De leur tenir tête jadis comme à l’époque des colons
    Un coteau brise le silence et que les carnages commencent
    Au clair de la lune..
    Le sang coule dans les irrigues
    La peur se mêle à l’obscurité des ténèbres
    La veille abaisse son regard affaiblit sur le brasier
    Sur lequel son cœur frémit comme un bout de viande salé
    Du sel encore du sel, sur les pleurs de mes yeux
    Sur mes douleurs qui se serrent
    Un silence alourdi se hisse d’un coin à l’autre
    Mais tous les coins se ressemblent..
    De là sur une table base de fortune y’avait encore une galette noire
    Noircie froide comme le noir de cette nuit de déboire
    Et de là une cruche d’eau vide comme le cœur de la grande maison
    Veille battisse qui en a tellement vu
    Et jamais tout raconté..
    Les murs se tiennent encore et supportent le poids des années
    Comme les hommes s’accrochent encore et endurent l’orage de la vie
    Dernière modification par postra, 15 février 2008, 11h08.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Ça ce passe dans un univers de secret mais banal et banalisé.
    Un monde qu’on a vécu proprement, qui ne sort pas d’une fiction ou de nos hallucinations.
    Ce monde trouble n’est pas facile à décrire car il existe des choses qui ne se dévoilent pas, surtout dans le village et particulièrement dans la famille.
    Les gens ont vécu des misères atroces, mais ils ont jamais vendu leurs âmes au diable de la destruction.
    Ils sont resté là pour bâtire à partire des décombres quelque chose qui donne un sens à leur vie. Ils élèvent des enfants comme ils élèvent des bêtes, dans le respect total et naturel.
    Des gens qui aiment la terre car la terre leur donne tout, et c’est à elle qu’ils se livrent en fin de compte, ils le savent.
    Ce n’est pas facile de décrire les souffrances humaines à moins de possédé un art hors norme. Pour se rafraîchire la mémoire dans ce cas il faut pouvoir affronté ces souvenirs angoissants.
    Les hommes ont tenu terriblement à défendre l’honneur de la famille devant une espèce de sauvages fanatiques, qui se déguisent en hommes de paix mais qui sont le pure mensonge de l’urbanisme et la pire de ses œuvres. Des fous, des sanguinaires qui tuent ni pour l’honneur, ni pour l’argent et certainement pas pour un idéal car aucun idéal ne tolère leur fantaisie meurtrière.
    Dernière modification par postra, 15 février 2008, 13h32.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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    • #3
      Quelle tristesse !

      Comme si je n'avais pas marché,
      comme si je n'avais rien vu
      mon ouie refuse de s'avouer
      toutes les horreurs qu'il a entendues

      mon corps tente de recouvrer
      tout le sang qui a saigné
      toutes les larmes qu'il a versé
      pour le sort des innocents

      Mon ame peine à retrouver
      sa paix d'autrefois
      mon coeur à esperer
      le redressement de la foi
      qui saurait eclairer la voie
      des égarés

      Un frere est mort, l'autre a tué
      J'ai perdu deux freres,
      et une partie de moi
      ma voix se mele à la huée
      de mes semblables, heurtés
      par tant d'hostilité
      La repetition ne peut atteinuer
      la portée de notre tourment
      ni les paroles apaiser
      notre douleur

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      • #4
        En te lisant psotra, la première chose qui m'est venue à l'esprit, cet affreux attentat de bentalha. Ton poème est noir même très noir, une réalité vécue et amère.

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        • #5
          Je crois que nous, on oublie vite.
          Le fanatisme, est un danger mortel, qui n'est pas encore écarter
          Mefiance, oblige.

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          • #6
            Le corps assiste,
            L’esprit n’y est pas.
            Le mal persiste,
            Le cœur s’éloigne pas à pas.
            Le chaos insiste,
            Partir, il ne veut pas.
            Une âme qui résiste,
            Confrontée aux multiples appâts.

            Elle est troublée et blessée,
            Guidée vers les trépas.
            Elle est profanée,
            Traitée comme un mauvais repas.
            Souvent, elle a été truandée,
            Parce qu’elle n’adhère pas.
            Doit elle donc cesser le combat ?
            Se contenter de la danse de la samba ?
            Danser même si elle ne veut pas ?
            Croire en l’avenir ou pas ?

            Tant que le sang coule dans ses veines,
            Elle doit accomplir son destin !
            Demeurer humble et souveraine,
            Tourner le dos au festin,
            Qui n’est que pure rengaine,
            Sans lendemain, ni matin.
            Elle doit continuer à être Reine,
            Son trône, un lieu hautain.
            Faire attention à la gangrène,
            Qui anéantit la beauté de l’humain.

            Une éclaircie aujourd’hui mondaine,
            Sa prolifération, sera-t-elle un jour notre rêve commun ?
            Le joli rêve n’est pas une idée vaine,
            Il fera certainement jour, demain…


            Kamal, le 16.01.2007.

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