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Les Algériens n’ont pas trouvé l’eldorado au Québec

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  • Les Algériens n’ont pas trouvé l’eldorado au Québec

    Dernières confirmations fournies par Statistiques Canada au sujet du chômage des immigrants maghrébins au Québec.
    _________________________________
    Selon statistique Canada, un tiers des maghrébins sont au chômage
    Les Algériens n’ont pas trouvé l’eldorado au Québec


    El-Watan
    16/02/2007
    Samir Ben Djafar

    Ils sont bardés de diplômes dans des domaines en forte demande. Ils ont été sélectionnés par le Québec pour leur scolarité supérieure, pour leur connaissance du français, pour leur « indice de fertilité » élevé et la liste est longue. Mais ils sont sans emploi : ce sont les immigrants venant d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie et à une moindre mesure Libye, Egypte et Soudan).

    Leur tort ? Avoir cédé au marketing « humain » du Québec en pleine crise démographique et être issus de pays qui ne savent pas retenir leurs matières grises. Statistique Canada (l’ONS local) qui s’est penché sur le chômage chez cette catégorie de la population a publié, mercredi dernier, les résultats de la première enquête du genre. Celle-ci n’a fait que confirmer le sentiment général que le Québec ne fait qu’écrémer les ressources humaines des pays du Maghreb sans les utiliser à bon escient ou tout juste pour combler les postes de travail que snobent les Québécois de souche. Ainsi, au moment où la province francophone connaît un taux de chômage de 6,3%, celui-ci grimpe à 27,9% chez les Maghrébins qui se sont installés entre 2001 et 2006, soit un taux supérieur un peu plus de quatre fois à celui des Québécois de souche. Ceux qui s’y sont installés entre 1996 et 2001 connaissent un taux de chômage de 18% – 3 fois supérieur que chez les « pure laine ». L’enquête ne dit pas quels emplois occupent ceux qui sont considérés « travailleurs ». Pour Hassane Serraji, co-éditeur du magazine Réussir Ici , cette situation s’explique par le fait que « l’immigration maghrébine est très récente et les Maghrébins n’ont pas encore tissé des réseaux qui leur permettent de trouver les emplois non affichés ». Pour lui, le 11 septembre est aussi à prendre en compte mais n’explique pas tout. De son côté, Lamine Foura, journaliste animateur à la radio et à la télévision, estime que « les structures d’accueil des nouveaux arrivants au Québec sont aux antipodes des critères de sélection ». « Les Maghrébins universitaires n’ont pas besoin de cours de francisation. On continue à appliquer à ces derniers des méthodes qui ont été pensées à une autre époque pour les réfugiés », continue-t-il.

    « L’argument religieux »

    Les bonnes volontés québécoises, à l’image d’un chroniqueur d’un quotidien gratuit, demandent aux nouveaux arrivants de prendre leur mal en patience : vers 2011, les baby-boomers vont partir à la retraite et là les portes de l’emploi vont forcément s’ouvrir ! Entre temps, ce sont les centres d’appel qui restent les recruteurs numéros un ! Il n’est pas rare, pour ne pas dire commun, de trouver toute une section d’ingénieurs de l’université de Bab Ezzouar dans un centre d’appel à « apprendre » aux clients des fournisseurs d’accès à internet québécois à trouver le bouton « Démarrer » de windows. Ils sont confortés à longueur de journée à des clients qui en ont assez de ces immigrants qui ne parlent pas français (comprendre français québécois). D’autres préfèrent tenter leur chance dans d’autres provinces canadiennes. Walid M., un ex-ingénieur de Sonatrach, a passé 5 années à Montréal dont 3 à l’école polytechnique pour refaire son baccalauréat (l’équivalent d’une licence) en mécanique. Ne trouvant pas de travail au Québec et après plusieurs petits boulots dans les centres d’appel, il a plié bagage avec sa femme et ses deux garçons dont le plus jeune avait deux semaines, pour la province de l’Alberta. A Calgary, il affirme avoir trouvé un travail dans son domaine après deux mois. Moins chanceux, Malik B. était comptable à Alger dans une entreprise publique. Arrivé à Montréal, il y a deux ans, il a repris ses études mais vient de les abandonner. Il fait partie de ceux qu’on appelle BS (les bénéficiaires de l’aide sociale). Les adeptes de la théorie du complot affirment que ces statistiques vont apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que les immigrants maghrébins ne peuvent pas s’intégrer à la société québécoise parce qu’ils sont tout simplement musulmans. Tout ceci pour justifier un frein à l’immigration maghrébine.
    Dernière modification par shadok, 16 février 2008, 13h12.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    may be

    ils font des comparaisons absurdes entre ce qu'ils sont actuellement au QUEBEC et ce qu'ils gagnaient ici au pays

    et aussi il fait froid comme dirait le grand enraineur national Mr saadane
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      La bonne question serait : combien gagnait ce chomeur au Quebec avant qu'il immigre, et combien touche t'il comme allocation chomage au Canada ? et bien sur l'enorme difference du carde de vie entre les deux pays ..

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      • #4
        Beaucoup de faussetés dans cet article...

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        • #5
          C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide…
          Moi, je vois que ceux qui sont installés:
          Entre 2001 et 2006, il y a 27,9% de demandeur d’emploi
          Et ceux entre 1996 et 2001 passent à un taux de chômage de 18%.

          On est vraiment Costaux en Algérie… La critique est toujours aisée
          Le jour ou les dirigeants Algériens arriveront a baisser le chômage de la sorte en Algérie en 5 ans.
          On viendra me le dire...

          Donc, pour moi, tout est question de temps...

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          • #6
            L'auteur de l'article méconnaît la situation...
            Le taux de chômage est autour de 7%...
            Quand un Québécois perd son boulot, il ne lève pas le nez sur un emploi provisoire de plus bas salaire avant de trouver mieux.
            Les Algériens, bardés de diplômes il est vrai, préfèrent le BS et le chômage à "s'abaisser" à prendre emploi autre que celui correspondant à leurs diplômes.

            Et puis, ils sont immobiles. Ils s'agglutinent à Montréal et se ghettoisent. Ca n'aide pas du tout leur sort quant à leur employabilité. Il faut aller dans les régions. Il faut aller en dehors du Québec, s'il le faut.
            Dernière modification par Bachi, 16 février 2008, 16h32.

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            • #7
              Bachi

              Bonjour Bachi,
              Et puis, ils sont immobiles. Ils s'agglutinent à Montréal et se ghettoisent. Ca n'aide pas du tout leur sort quant à leur employabilité.
              Il faut aller dans les régions. Il faut aller en dehors du Québec, s'il le faut....

              Mais, ça c’est un autre sujet de discussion, problème socioculturel du « cordon ombilical »… et tout le tintouin. Mais je vais pas m’attarder là dessus.
              Mais ils apprendront… Je pense que les maghrébins on une faculté d’adaptation supérieure aux occidentaux, une fois qu’ils ont eu les « décodeurs » pour comprendre mécaniquement comment ça marche là bas…
              Le temps joue pour eux…
              D'ici, a ce que le mec se pointe d'Alger et expliquer que c'est le 11 septembre... et je ne sais quoi... il y a une marge.
              Je reviens sur ce que je disais plus haut en 5 ans environ 10% de demandeurs d'emploi, certes pour ceux qui le vivent c'est dur, mais plein de pays applaudiront à deux mains...
              Tout est question de temps et de decodeurs...
              Dernière modification par rico, 16 février 2008, 16h45.

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              • #8
                Encore et encore cet algérien.

                Envoyé par rico
                Tout est question de temps et de décodeurs...


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                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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