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À ce titre, une multitude d’activités est programmée par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS).
Ainsi, il a été retenu l’animation d’une conférence débat par le parlementaire belge Pierre Galland, président de la Task Force de l’EUCOCO, aujourd’hui, à l’Institut des sciences politiques (ITFC) à Alger sur «Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes».
Aussi, le CNASPS a fait savoir qu’une réunion internationale sur la décolonisation du Sahara occidental se tiendra dimanche 17 février à Alger à la salle de réunion du Casif (théâtre en plein air) au complexe touristique de Sidi Fredj.
C’est le CNASPS et son équivalent à l’échelle européenne, l’EUCOCO, qui animeront cette rencontre, a indiqué le président du CNASPS, M. Mahrez Lamari. Il a précisé que des représentants de plusieurs comités nationaux de soutien au peuple sahraoui d’Amérique du Nord, d’Afrique et d’Amérique latine y prendront part.
Cette importante rencontre aura à «réaffirmer la solidarité agissante et indéfectible du mouvement international populaire de solidarité avec le combat légitime du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance», souligne-t-il.
Une délégation de haut niveau de la RASD sera présente à cette rencontre et saisira l’occasion pour faire le point avec l’assistance sur la situation au Sahara occidental, notamment le dernier congrès du Front Polisario, la tournée du représentant personnel du SG de l’ONU dans la région, M. Van Walsum, et le prochain round des négociations directes entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, prévu pour mars prochain.
En outre, un colloque international sur «L’autodétermination des peuples : vecteur de paix et de développement», sera tenu au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), les 18 et 19 mars prochain, à l’initiative du Comité de fraternité parlementaire algéro-sahraoui.
Il est question aussi de la préparation de la 33e conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, qu’abritera, en août ou septembre, l’Afrique du Sud, révèle encore le président de la CNASPS.
La RASD, membre permanent de l’Union africaine (UA), compte des soutiens de partout dans le monde.
Il s’agit d’organisations humanitaires, d’associations de la société civile, de partis politiques et d’Etats membres de l’ONU et de l’UA. Reconnue par 78 Etats, la RASD est l’incarnation des institutions du Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, contrairement au Royaume du Maroc qui a claqué la porte de l’organisation panafricaine en 1976, suite à la reconnaissance de la RASD par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), et qui ne bénéficie d’aucune reconnaissance quant à sa prétendue souveraineté sur le territoire.
C’est ainsi que l’année 2008 pour la solidarité avec le peuple sahraoui verra l’engagement de ceux qui prônent la légalité internationale, réaffirmer et lutter aux côtés du Polisario pour l’aboutissement du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et donc à l’indépendance.
Le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté les résolutions 1783 et 1754 (2007) réaffirmant le fait que la solution à la question du Sahara occidental réside dans la satisfaction du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Ces résolutions appellent le Maroc et le Front Polisario à engager des négociations directes sous l’égide des Nations unies sans conditions préalables pour une solution politique mutuellement acceptable qui assure le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Les négociations butent toujours sur l’intransigeance marocaine.
Alors que le Front Polisario s’est fixé une échéance pour trancher sur les moyens de la lutte, la perspective de la reprise des armes n’est désormais plus écartée. Au contraire, elle est plus ressentie. La balle est dans le camp marocain. La responsabilité historique, elle, est du côté du Conseil de sécurité.
Y. M. (Le Jeune indépendant)
Ainsi, il a été retenu l’animation d’une conférence débat par le parlementaire belge Pierre Galland, président de la Task Force de l’EUCOCO, aujourd’hui, à l’Institut des sciences politiques (ITFC) à Alger sur «Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes».
Aussi, le CNASPS a fait savoir qu’une réunion internationale sur la décolonisation du Sahara occidental se tiendra dimanche 17 février à Alger à la salle de réunion du Casif (théâtre en plein air) au complexe touristique de Sidi Fredj.
C’est le CNASPS et son équivalent à l’échelle européenne, l’EUCOCO, qui animeront cette rencontre, a indiqué le président du CNASPS, M. Mahrez Lamari. Il a précisé que des représentants de plusieurs comités nationaux de soutien au peuple sahraoui d’Amérique du Nord, d’Afrique et d’Amérique latine y prendront part.
Cette importante rencontre aura à «réaffirmer la solidarité agissante et indéfectible du mouvement international populaire de solidarité avec le combat légitime du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance», souligne-t-il.
Une délégation de haut niveau de la RASD sera présente à cette rencontre et saisira l’occasion pour faire le point avec l’assistance sur la situation au Sahara occidental, notamment le dernier congrès du Front Polisario, la tournée du représentant personnel du SG de l’ONU dans la région, M. Van Walsum, et le prochain round des négociations directes entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, prévu pour mars prochain.
En outre, un colloque international sur «L’autodétermination des peuples : vecteur de paix et de développement», sera tenu au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), les 18 et 19 mars prochain, à l’initiative du Comité de fraternité parlementaire algéro-sahraoui.
Il est question aussi de la préparation de la 33e conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, qu’abritera, en août ou septembre, l’Afrique du Sud, révèle encore le président de la CNASPS.
La RASD, membre permanent de l’Union africaine (UA), compte des soutiens de partout dans le monde.
Il s’agit d’organisations humanitaires, d’associations de la société civile, de partis politiques et d’Etats membres de l’ONU et de l’UA. Reconnue par 78 Etats, la RASD est l’incarnation des institutions du Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui, contrairement au Royaume du Maroc qui a claqué la porte de l’organisation panafricaine en 1976, suite à la reconnaissance de la RASD par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), et qui ne bénéficie d’aucune reconnaissance quant à sa prétendue souveraineté sur le territoire.
C’est ainsi que l’année 2008 pour la solidarité avec le peuple sahraoui verra l’engagement de ceux qui prônent la légalité internationale, réaffirmer et lutter aux côtés du Polisario pour l’aboutissement du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et donc à l’indépendance.
Le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté les résolutions 1783 et 1754 (2007) réaffirmant le fait que la solution à la question du Sahara occidental réside dans la satisfaction du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Ces résolutions appellent le Maroc et le Front Polisario à engager des négociations directes sous l’égide des Nations unies sans conditions préalables pour une solution politique mutuellement acceptable qui assure le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Les négociations butent toujours sur l’intransigeance marocaine.
Alors que le Front Polisario s’est fixé une échéance pour trancher sur les moyens de la lutte, la perspective de la reprise des armes n’est désormais plus écartée. Au contraire, elle est plus ressentie. La balle est dans le camp marocain. La responsabilité historique, elle, est du côté du Conseil de sécurité.
Y. M. (Le Jeune indépendant)