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La justice espagnole a rejeté les plaintes de Rabat contre Ali Lmrabet.

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  • La justice espagnole a rejeté les plaintes de Rabat contre Ali Lmrabet.

    La justice espagnole a rejeté les plaintes de Rabat contre Ali Lmrabet
    Les liens des médias avec les services secrets au Maroc dévoilés


    Pour la cour d’appel de Madrid, “ la relation entre l’agence d’information marocaine, MAP, et la direction générale d’études et de documentation, DGED, est suffisamment prouvée sur la base des reportages déjà publiés dans d’autres médias de communication de ce pays (Maroc), et qui sont présents dans ces actes”.
    Contrairement à ce qui avait été annoncé le 1er février dernier par l’agence officielle de presse marocaine, MAP, ainsi que les deux chaînes de télévision officielles, la RTM et 2M, le journaliste marocain, Ali Lmrabet, exilé en Espagne, n’a pas été débouté par la justice espagnole. Toute la campagne médiatique menée par les médias marocains contre cet opposant de manière mensongère et défiant toute règle déontologique, n’était basée que sur du faux, affirme-t-il dans un communiqué, qui retrace le cheminement de l’affaire au sein des juridictions ibériques. Ainsi, Ali Lmrabet, écrit : “Je n’ai pas été débouté par la chambre criminelle près le tribunal de première instance d’Almeria au sujet de la plainte que j’ai interposée contre le correspondant de la MAP à Madrid, M. Saïd Ida Hassan, qui m’avait traité publiquement de "membre d’une secte d’extrême droite espagnole" et avait assuré que j’avais écrit que "tous les Marocains résidant en Espagne sont des terroristes".” Précisant au passage qu’il n’avait "plus l’intention de laisser passer quoi que ce soit de mensonger ou diffamatoire", il donne les détails de la procédure devant le tribunal d’Almeria pour convoquer son vis-à-vis dans cette affaire, M. Ida Hassan, lequel, espère-t-il “aura le courage d’aller récupérer sa convocation judiciaire”. Il démontre ainsi que contrairement à ce qu’a écrit la MAP, le tribunal d’Almeria n’a pas “encore statué sur une demande de l’avocat de Ida Hassan de condamner Ali Lmrabet à payer les frais du procès, qui peuvent être très élevés parce que calculés sur la base de la somme de 600 000 euros que Lmrabet réclamait comme dommages et intérêts”. “Selon la sentence qui est en ma possession, il n’est pas question, pour aucune des deux parties, de payer les frais de procès”, ajoute Ali Lmrabet.
    Et en réponse à la longue dépêche de la MAP du 1er février dernier, rappelant que le tribunal de première instance de Madrid l’avait condamné, en février 2007, à payer la somme de 6 000 euros aux deux correspondants de la MAP, Mansour Madani et Saïd Ida Hassan, pour un article, “Une armée de mouchards”, paru dans le journal espagnol El Mundo en 2004, il signale que “la cour d’appel de Madrid a révoqué le 21 janvier dernier, c'est-à-dire dix jours avant la parution de la dépêche de la MAP, la sentence de février 2007 et a condamné Mansour Madani et Saïd Ida Hassan à payer les frais de justice du premier procès”.
    Par ailleurs, la cour madrilène, composée de trois magistrats, conclut qu’elle “n’apprécie aucune diffamation” dans mon article, que ce dernier n’est ni “injurieux” ni “insultant”, et que j’ai parfaitement le droit “d’exprimer mon opinion sur un sujet qui est sans aucun doute d’intérêt général”, précise également Lmrabet. Il estime : “Comme Rabat a voulu faire de ce procès une affaire d’État en y mettant tous les moyens financiers, juridiques et médiatiques, il est bon qu’elle reconnaisse, encore une fois, cette piteuse défaite. Maintenant que la justice espagnole, qui est celle d’un État de droit, m’a donné entièrement raison, j’appelle les autorités marocaines à cesser, par petits soldats interposés, cette guérilla contreproductive, et à lever immédiatement l’interdiction de dix ans de l’exercice de la profession de journaliste qui pèse sur moi depuis 2005.”

    A.D
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