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Borderline

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  • Borderline

    OU ETAT LIMITE

    troubles mentaux à la frontière entre une structure névrotique et une structure psychotique.


    O.Kernberg et de H. Kohut aux Etats-Unis et de Jean Bergeret en France ont constaté que certains patients difficilement "analysables" présentaient les mêmes traits de personnalité :
    une grande insécurité intérieure,
    une intolérance à la frustration
    et une hypersensibilité aux remarques ressenties comme un jugement
    .
    Pour ces "états limite", le cadre psychanalytique habituel devenait inadapté.

    Ce qui caractérise les patients Border-Line, c'est
    une bonne adaptation sociale associée à une grande instabilité affective et psychologique.
    Leurs relations avec les autres oscillent entre une dépendance "anaclitique" totale et une manipulation agressive.
    Tout d'abord idéalisés, leurs objets d'amour sont ensuite rapidement dévalorisés.
    Incapables de tisser des liens amoureux ou amicaux à long terme, incapables de garder un emploi très longtemps, incapables de supporter l'ennui existentiel, leur vie est une succession de changements et de crises.
    MAIS PAS FORCEMENT TOUS CES PARAMETRES ENSEMBLE...

    Ils se défendent contre la dépression et règlent leurs conflits psychiques par des passages à l'acte violents, des ruptures soudaines, des raptus suicidaires, des accidents ou des conduites toxicomaniaques extrêmes.

    - catherine Marchi-

  • #2
    L’angoisse

    Au niveau des signes cliniques,

    une souffrance de Borderline se manifeste par une angoisse cyclique et un sentiment de vide intérieur indéfinissable, d’insatisfaction permanente.


    Ce n’est pas un trouble anodin car il peut engendrer des conduites autoagressives ou de l’hétéroagressivité.


    Anaclitique veut dire que le borderliner s’appuie constamment sur un ou des autres comme étayage affectif.
    Cette relation de dépendance affective si elle vient à faire défaut ( rupture par exemple) peut susciter une dépression majeure.

    L’impulsivité

    L’impulsivité est majorée car ils ont beaucoup de mal à canaliser leurs émotions. Donc en réponse à la frustration ou pose de limite ils vont réagir violemment vis à vis de l’extérieur ou d’eux même.
    De fait ,enfant , ils ont besoin d’un cadre stable et contenant pour se structurer même s’ils ont du mal à l’accepter.
    Dernière modification par absente, 18 février 2008, 20h16.

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    • #3
      Bonsoir,

      C'est sympa de ta part Lugana, merci.


      Je voulais juste ajouter qu'ici on parle de borderline en psychiatrie, parceque le mot en lui meme peut etre employé ailleurs. Ainsi on peut parler de tumeurs borderline quand on n'arrive pas à trancher sur leur benignité ou malignité ! (elles présentent des caracteristiques des deux)
      Je dis ça parceque justement en lisant le titre j'ai pensé aux tumeurs.

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      • #4
        C'est très intéressant. Merci Lugana. Et quel est le traitement ? (médicaments ou psychothérapie ?)

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        • #5
          coucou bonjour ...MELIZ et ASSIREM
          j'ai pas fini l'article ( faut que je le tape )...

          Le sujet précise bien que c'est un trouble mental en effet ...

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          • #6
            Bonsoir Lugana, Asirem

            Oups ! J'attends la suite avec impatience alors

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            • #7
              suite et pas la fin ...

              TROUBLE DE L'humeur

              Ils sont brefs . Ce sont des troubles dysphoriques de quelques jours ou quelques semaines, généralement en lien avec la relation anaclitique ou quand l’environnement n’est pas assez soutenant.


              Une personne souffrant de Borderline est sans arrêt entrain de vérifier que le lien avec la personne étayante ou choisi comme telle existe. De fait il le mette souvent à rude épreuve par ces passages d’humeur.
              Un enfant souffrant de border line a BESOIN que quelqu’un soit son fil rouge en quelque sorte.

              IL peut y avoir avec le temps une décompensation délirante en épisode bref qui peut faite penser à la bouffée délirante aigue…


              ces instants psychotiques NE SONT PAS UNE PSYCHOSE !!

              SIGNES NEVROTIQUES VARIES :


              Ils peuvent se manisfester par :


              - - Des TOC Troubles Obsessionnels Compulsifs


              - - Des PHOBIES ( phobie scolaire, phobie du sale, phobie de l’abandon…)


              - - Des troubles HYPOCHONDRIAQUES , les plaintes somatiques fréquents n’étant que l’expression de leur angoisse…


              --Trouble de conversion ( ce qu’on appelait avant d’hystérie)

              Un névrosé développe toujours la même névrose alors qu' un borderline passe d’un signe névrotique à l’autre de façon très marquée ; ce n’est pas une névrose structurée …









              ( à suivre ..)

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              • #8
                Diagnostic

                Très difficile à poser car les signes sont labiles..


                Ce que l’on sait de l’étiologie de ce trouble est souvent une fragilité de lien précoce ;


                Les ou le parent sont soit dans le TOUT et / ou soit dans le RIEN c’est à dire le parent est soit dans une relation ultra présente ne permettant pas à l’enfant de s’individualiser et à d’autres moment c’est le RIEN dans le lien; l’enfant est complètement lâché.

                Ceci créé en lien un fort sentiment d’insécurité affective.


                Si l’enfant connaît un lien soutenant ailleurs, le développement du trouble sera moins grave; donc moins l’enfant rencontre de lien sécure dans son enfance plus le trouble borderline sera majoré.


                Durant l’enfance , le trouble ne se voit pas trop, par contre à l’adolescence, à la période de l’individualisation et de la séparation le trouble commence à se manifester.


                Devenir

                Un borderline peut soit :


                - - Développer les mécanismes de défense de la névrose
                -- soit basculer dans une psychose …


                -On ne peut absolument rien prévoir , cela dépend de sa structure sous jacente…


                Les complications les plus difficiles sont un passage à l’acte autoagressif ce qui nécessite une prise en charge hospitalière…


                La délinquance et la toxicomanie aussi est ce qui peut être une complication de la maladie.


                TRAITEMENTS :


                Tout d’abord une prise en charge psychothérapique de plusieurs années est nécessaire.


                La difficulté d’une telle prise en charge est de trouver pour le borderline la bonne distance relationnelle.

                Ceci D’autant plus que le patient est jeune…


                Souvent une personne souffrant de ces troubles peut considérer une personne comme LE BON sujet ..(idéalisation sans tenir compte de la réalité) puis d’autres comme Les MAUVAIS SUJETS CAR il projette sur les autres ce dont il souffre lui même…

                Le bon sujet, au moindre signe perçu comme de la trahison par le borderliner, peut devenir mauvais sujet … dont la difficulté de la distance relationnelle avec ces personnes et donc du soin thérapeutique.



                ceci est valable pour tout ceux considérés comme tels par lapersonne adulte ou enfant souffrant de Borderline.


                TRAITEMENT médicamenteux

                Ce sont ceux de l’angoisse : anxiolytique pour éviter avant tout les actes auto agressifs.

                Si l’impulsivité est trop forte des neuroleptiques atypiques peuvent être prescrit par un médecin psychiatre.

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