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La Semaine culturelle iranienne, organisée en Algérie, s’est ouverte samedi soir, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger, et se poursuivra jusqu’au 22 février.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, en présence du conseiller du président de la République islamique
d’Iran et président de l’Organisation iranienne de la culture et des relations islamiques, M.Mahdi Mostefaoui et des membres du corps diplomatique accrédité à Alger.
Dans une brève allocution, Mme Khalida Toumi a mis en exergue la richesse de la culture iranienne et évoqué, par ailleurs, le rôle capital joué par l’Iran dans l’histoire de la pensée arabo-islamique, depuis sa conquête à l’époque d’Omar Ibn Khattab. «L’Iran fut l’un des noyaux du mouvement scientifique et littéraire du monde islamique, en particulier sous le règne des Bouyides, puis sous les Seldjoukides. Les deux dynasties ont favorisé les savants, les hommes de lettres et les philosophes, oeuvrant ainsi à l’impulsion du mouvement intellectuel. On dénombre même, pendant les différentes époques de leur règne, des figures qui ont fait la fierté de la nation islamique.» Et d’ajouter que «l’Iran peut également s’enorgueillir de compter un nombre incalculable d’érudits versés dans tous les domaines du savoir, notamment dans celui de la philosophie, de la littérature, de la médecine, de l’histoire, de la philologie». «Son insertion sous la bannière de l’Islam en fit un véritable joyau de l’histoire de la Perse, ainsi qu’un centre civilisationnel où se sont illustrées des grandes figures de l’érudition, telles que: El Boukhari, Mouslim et Tirmidhi, en sciences religieuses; El Djerdjani et Omar El Khiyam, en littérature et poésie, El Farabi et El Ghazali en philosophie, El Khaouarizmi et El Birouni en mathématiques, Ibn Sina et Razi, en médecine, les historiens Ibn Hamza Ibn Al Hussein Al Asfahani et Al Hussein Ibn Abdoullah Al Asfahani, Ibn Daoud Al Asfahani...», a expliqué la ministre de la Culture.
Pour sa part, M.Mahdi Mostefaoui a rendu un hommage appuyé à la Révolution algérienne et à ses militants. «La délégation iranienne est porteuse d’un message d’amitié, de fraternité et de créativité artistique», a souligné le responsable iranien. Ajoutant que «l’ouverture de la Semaine culturelle de l’Iran en Algérie réactivera la coopération entre deux pays frères». Il a également évoqué, à cette occasion, la situation en Iran, pays de grande culture, chantée à l’époque par de grands poètes.
La cérémonie d’ouverture a été marquée, en plus des discours officiels, par une production de la troupe folklorique qui a présenté un tableau comprenant divers chants du terroir.
Au programme de cette Semaine culturelle figurent des expositions d’arts plastiques, des concerts de musique, des visites sur sites à Tipaza, des récitals poétiques ainsi que des danses folkloriques. La soirée de clôture est prévue pour le 22 du mois en cours au Palais de la culture.
Par L'Expression
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, en présence du conseiller du président de la République islamique
d’Iran et président de l’Organisation iranienne de la culture et des relations islamiques, M.Mahdi Mostefaoui et des membres du corps diplomatique accrédité à Alger.
Dans une brève allocution, Mme Khalida Toumi a mis en exergue la richesse de la culture iranienne et évoqué, par ailleurs, le rôle capital joué par l’Iran dans l’histoire de la pensée arabo-islamique, depuis sa conquête à l’époque d’Omar Ibn Khattab. «L’Iran fut l’un des noyaux du mouvement scientifique et littéraire du monde islamique, en particulier sous le règne des Bouyides, puis sous les Seldjoukides. Les deux dynasties ont favorisé les savants, les hommes de lettres et les philosophes, oeuvrant ainsi à l’impulsion du mouvement intellectuel. On dénombre même, pendant les différentes époques de leur règne, des figures qui ont fait la fierté de la nation islamique.» Et d’ajouter que «l’Iran peut également s’enorgueillir de compter un nombre incalculable d’érudits versés dans tous les domaines du savoir, notamment dans celui de la philosophie, de la littérature, de la médecine, de l’histoire, de la philologie». «Son insertion sous la bannière de l’Islam en fit un véritable joyau de l’histoire de la Perse, ainsi qu’un centre civilisationnel où se sont illustrées des grandes figures de l’érudition, telles que: El Boukhari, Mouslim et Tirmidhi, en sciences religieuses; El Djerdjani et Omar El Khiyam, en littérature et poésie, El Farabi et El Ghazali en philosophie, El Khaouarizmi et El Birouni en mathématiques, Ibn Sina et Razi, en médecine, les historiens Ibn Hamza Ibn Al Hussein Al Asfahani et Al Hussein Ibn Abdoullah Al Asfahani, Ibn Daoud Al Asfahani...», a expliqué la ministre de la Culture.
Pour sa part, M.Mahdi Mostefaoui a rendu un hommage appuyé à la Révolution algérienne et à ses militants. «La délégation iranienne est porteuse d’un message d’amitié, de fraternité et de créativité artistique», a souligné le responsable iranien. Ajoutant que «l’ouverture de la Semaine culturelle de l’Iran en Algérie réactivera la coopération entre deux pays frères». Il a également évoqué, à cette occasion, la situation en Iran, pays de grande culture, chantée à l’époque par de grands poètes.
La cérémonie d’ouverture a été marquée, en plus des discours officiels, par une production de la troupe folklorique qui a présenté un tableau comprenant divers chants du terroir.
Au programme de cette Semaine culturelle figurent des expositions d’arts plastiques, des concerts de musique, des visites sur sites à Tipaza, des récitals poétiques ainsi que des danses folkloriques. La soirée de clôture est prévue pour le 22 du mois en cours au Palais de la culture.
Par L'Expression
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