Après la grave affaire de la police des frontières (Lire : Quatre ans après la honteuse machination des « bons de caisse » : Ali Tounsi « découvre » des voyous à la PAF dans Le Matin du 12 janvier 2008), c’est au tour d’un autre scandale de secouer la police algérienne : le scandale du vol d’armes au commissariat central d’Alger, avec de très probables liens avec les terroristes. En tout, 15 policiers, dont un divisionnaire, un commissaire et des officiers, y sont inculpés. Cinq officiers de police en détention
Hier, l’affaire a pris une autre tournure. La chambre d’accusation près la cour d’Alger a décidé du maintien des cinq policiers placés en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed qui avait inculpé 15 policiers, dont un divisionnaire, un commissaire et 2 officiers de police pour, entre autres, « trafic illicite d’armes à feu, vols, mauvaise gestion et négligence ayant engendré la dégradation de biens publics ».
Dans tous les cas, le dossier est toujours en instruction et risque de connaître probablement de nouveaux rebondissements, puisque d’autres policiers risquent d’être convoqués par le magistrat instructeur. Il est question de tenter de lever le voile sur les circonstances de ces vols, mais également d’arriver à la traçabilité des armes non encore récupérées.
La plupart des inculpés exerçaient au service d’armurerie de la sûreté de wilaya d’Alger, d’où 25 armes, des pistolets automatiques, des fusils de chasse, des fusils à pompe et des munitions de différents calibres, ont été volées et seulement une dizaine ont pu être récupérées auprès de commerçants et propriétaires de bars à Tizi Ouzou. Elles auraient été cédées à des prix situés entre 60 000 DA, 80 000 DA et 120 000 DA (pour les fusils à pompe). L’armement en question est composé de pièces neuves mais également d’autres usagées, saisies à l’issue d’opérations antiterroristes.
Hier, l’affaire a pris une autre tournure. La chambre d’accusation près la cour d’Alger a décidé du maintien des cinq policiers placés en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed qui avait inculpé 15 policiers, dont un divisionnaire, un commissaire et 2 officiers de police pour, entre autres, « trafic illicite d’armes à feu, vols, mauvaise gestion et négligence ayant engendré la dégradation de biens publics ».
Dans tous les cas, le dossier est toujours en instruction et risque de connaître probablement de nouveaux rebondissements, puisque d’autres policiers risquent d’être convoqués par le magistrat instructeur. Il est question de tenter de lever le voile sur les circonstances de ces vols, mais également d’arriver à la traçabilité des armes non encore récupérées.
La plupart des inculpés exerçaient au service d’armurerie de la sûreté de wilaya d’Alger, d’où 25 armes, des pistolets automatiques, des fusils de chasse, des fusils à pompe et des munitions de différents calibres, ont été volées et seulement une dizaine ont pu être récupérées auprès de commerçants et propriétaires de bars à Tizi Ouzou. Elles auraient été cédées à des prix situés entre 60 000 DA, 80 000 DA et 120 000 DA (pour les fusils à pompe). L’armement en question est composé de pièces neuves mais également d’autres usagées, saisies à l’issue d’opérations antiterroristes.
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