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Après ACA à l'automne dernier, la filiale du Crédit Agricole serait victime de la crise d'un autre réhausseur de crédit, FGIC.
Les Echos avancent, mardi 19 février, que Calyon, la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole, pourrait opérer de nouvelles dépréciations, liées à la crise du réhausseur de crédit américain FGIC.
A l'automne, après la dégradation des notes d'un autre réhausseur américain, ACA, le Crédit Agricole avait dû prendre une charge de 1,2 milliard d'euros, portant le total des dépréciations et provisions à 1,6 milliard. Le 20 décembre, la banque verte avait annoncé que sa filiale serait déficitaire en 2007 et enregistrerait un "renforcement sensible de la provision collective pour risques de contrepartie sur les instruments dérivés de crédit". Le Crédit Agricole avait tenu à rassurer les investisseurs en évoquant la "grande solidité financière" de sa filiale.
Note abaissée
Les rehausseurs de crédit ont pour fonction d'assurer les émissions obligataires des emprunteurs qui ne peuvent fournir toutes les garanties possibles aux marchés financiers. Pour exercer leur métier, ils ont absolument besoin d'une notation financière maximale, de type "AAA", chez les agences de notation.
Or, l'agence Fitch a déjà abaissé de deux crans la note de FGIC, de "AAA" à "AA", et Moody's a également abaissé sa note, en raison de l'insuffisance des fonds propres du réhausseur. Un abaissement général de la note de FGIC peut avoir pour conséquence la dégradation automatique de tous les titres garantis par le rehausseur de crédit, diminuant sensiblement leur valeur.
Calyon n'est pas la seule banque française à être exposée aux "monolines": la Société Générale, BNP Paribas et Natixis affichent des expositions nettes de 1,2 milliard, 1,1 milliard et 763 millions, pour des expositions nominales de plusieurs milliards.
Suite à cette rumeur sur des dépréciations, l'action Crédit Agricole, en difficulté depuis le début du mois, perdait 3,30% à 17,29 euros vers 9h30 (8h30 GMT), dans un marché parisien en baisse de 0,38%. Depuis le début du mois, le titre a perdu près de 16% de sa valeur.
Sources.challenges.fr.
Les Echos avancent, mardi 19 février, que Calyon, la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole, pourrait opérer de nouvelles dépréciations, liées à la crise du réhausseur de crédit américain FGIC.
A l'automne, après la dégradation des notes d'un autre réhausseur américain, ACA, le Crédit Agricole avait dû prendre une charge de 1,2 milliard d'euros, portant le total des dépréciations et provisions à 1,6 milliard. Le 20 décembre, la banque verte avait annoncé que sa filiale serait déficitaire en 2007 et enregistrerait un "renforcement sensible de la provision collective pour risques de contrepartie sur les instruments dérivés de crédit". Le Crédit Agricole avait tenu à rassurer les investisseurs en évoquant la "grande solidité financière" de sa filiale.
Note abaissée
Les rehausseurs de crédit ont pour fonction d'assurer les émissions obligataires des emprunteurs qui ne peuvent fournir toutes les garanties possibles aux marchés financiers. Pour exercer leur métier, ils ont absolument besoin d'une notation financière maximale, de type "AAA", chez les agences de notation.
Or, l'agence Fitch a déjà abaissé de deux crans la note de FGIC, de "AAA" à "AA", et Moody's a également abaissé sa note, en raison de l'insuffisance des fonds propres du réhausseur. Un abaissement général de la note de FGIC peut avoir pour conséquence la dégradation automatique de tous les titres garantis par le rehausseur de crédit, diminuant sensiblement leur valeur.
Calyon n'est pas la seule banque française à être exposée aux "monolines": la Société Générale, BNP Paribas et Natixis affichent des expositions nettes de 1,2 milliard, 1,1 milliard et 763 millions, pour des expositions nominales de plusieurs milliards.
Suite à cette rumeur sur des dépréciations, l'action Crédit Agricole, en difficulté depuis le début du mois, perdait 3,30% à 17,29 euros vers 9h30 (8h30 GMT), dans un marché parisien en baisse de 0,38%. Depuis le début du mois, le titre a perdu près de 16% de sa valeur.
Sources.challenges.fr.