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Liberté de la presse au Maroc

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  • Liberté de la presse au Maroc

    Les espoirs nés de l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI, en 1999, se sont progressivement évanouis. Les journalistes marocains sont aujourd’hui confrontés à des poursuites judiciaires qui ont des conséquences très graves sur l’exercice de leur profession, même si les tabous ont progressivement reculé ces dernières années.

    L’avenir du Sahara occidental est de plus en plus souvent abordé. La montée de l’islamisme mais aussi les violations des droits de l’homme commises pendant les années de plomb font régulièrement la une de la presse, grâce aux auditions publiques de la commission Equité et Réconciliation, mise en place en avril 2004. Enfin, le roi et le rôle du Palais dans la gestion du pays font l’objet d’enquêtes par les journalistes les plus téméraires. Celles-ci constituent toutefois la principale raison des condamnations de journalistes. Le code de la presse marocain contient près d’une vingtaine d’articles prévoyant des peines privatives de liberté. Les journalistes sont soumis à des condamnations disproportionnées - entraînant souvent des dommages et intérêts très lourds fixés par la cour - dès qu’il s’agit d’atteintes à la personne du roi et au régime monarchique, à la patrie, à l’intégrité territoriale ou encore à Dieu et à la religion islamique.
    Hormis la libération, le 29 janvier 2006, du journaliste Anas Tadili, directeur de l’hebdomadaire Akhbar al-Ousbouaâ, après vingt-deux mois passés en détention, l’année s’est révélée désastreuse pour les professionnels des médias. Elle s’est soldée par la suspension, le 21 décembre, de l’hebdomadaire arabophone Nichane pour "atteinte à l’islam". Censures, harcèlements et poursuites judiciaires ont mis à mal la presse indépendante tout au long de l’année. Des journalistes étrangers, connus pour leur couverture de la situation des droits de l’homme, se sont par ailleurs vu refuser, le 24 octobre, l’entrée sur le territoire du Sahara occidental sous contrôle marocain.
    Deux publications marocaines en langue française ont été particulièrement visées. La cour d’appel de Casablanca a condamné, le 7 février, l’hebdomadaire TelQuel à verser 500 000 dirhams (50 000 euros) de dommages et intérêts à la directrice d’une association qui l’avait poursuivi en diffamation. Quelques jours plus tard, Aboubakr Jamai, directeur de publication du Journal Hebdomadaire, et le journaliste Fahd Iraqi ont été condamnés à payer une amende de trois millions cent mille dirhams (284 000 euros) pour "diffamation". La plainte ayant conduit à cette condamnation avait été déposée par le Centre européen de recherche, d’analyse et de conseil en matière stratégique (ESISC) suite à la publication, par le Journal Hebdomadaire, d’un dossier mettant en cause l’objectivité d’une étude critique effectuée par cet institut sur le Polisario, un mouvement sécessionniste du Sahara occidental. Deux jours avant le rendu du verdict dans cette affaire, des manifestations hostiles, vraisemblablement orchestrées par les autorités, ont eu lieu devant les locaux du journal accusé d’avoir repris une des caricatures du prophète Mahomet, publiées dans le quotidien danois Jyllands-Posten, en septembre 2005.
    Enfin, les forces de l’ordre marocaines ont interdit à plusieurs reprises à des journalistes de couvrir des manifestations ou des procès. Jamal Ouahbi, de l’hebdomadaire Assahifa Al Maghribiya, par exemple, a été appréhendé, le 7 novembre, par la police judiciaire de Tétouan (300 km au nord de Rabat) pour avoir pris en photo trois détenus, présumés terroristes, sortant du tribunal de première instance de la ville. Il a été questionné tour à tour par le procureur du roi et des membres de différents services de sécurité de l’Etat. Son appareil photo a été confisqué. Le correspondant de la chaîne satellitaire Al-Jazira, Hassan Fatih, a été agressé par les forces de l’ordre alors qu’il couvrait un sit-in de familles de prisonniers politiques le 15 juin à Rabat. Blessé au cou et à l’épaule, il a dû être transporté à l’hôpital.
    Le Maroc bloque l’accès aux sites proches du mouvement indépendantiste sahraoui Front Polisario, ainsi qu’à la publication en ligne du mouvement islamiste "Justice et Bienfaisance", qui remet en cause la légitimité du régime monarchique.


    Sources.rsf.org.


    === MODERATION ===
    Indiquez des titres explicites pour vos sujets de discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Bonjour à tous.
    La liberté de la presse est soumise à des critères très précis qui diffèrent d'un pays à l'autre,qu'on se le dise.
    Ou les limites d'expression s'arretent dans pays et au contraire elles commencent dans un autre...

    Voici ci-dessous un extrait très révélateur:

    Sans confondre toutefois liberté d’expression qui est un droit de la société et liberté de la presse qui est un droit de la profession.....

    Dans le souci d’éclaircir les horizons de la dialectique Liberté -responsabilité, les interventions ont particulièrement insisté sur la nécessaire appréciation par les professionnels du concept Liberté- responsabilité. Cela doit être un exercice de tous les jours même tributaire d’une meilleure application des lois qui régissent la profession et qui devraient garantir et conforter la liberté d’expression tout en garantissant les droits des personnes et des collectivités et des institutions sacrées.

    Sources.LaGazetteduMaroc. (voir la suite de l'article).

    .................................................. .................................................. .

    Le magazine amnesty (Amenesty International) publie un extrait de la liberté relative au maroc:
    Article ci-dessous.

    Maroc: un code de la presse inutile

    Les espoirs des journalistes marocains à l’annonce de la révision du code de la trahis. Le code révisé en juillet maintient des articles suffisamment flous pour pouvoir à condamner les journalistes à de lourdes peines de prison.
    Les autorités marocaines se félicitent d’être arrivées pour la première fois à un accord sur le nouveau code de la presse. Celui-ci a été accepté au mois de juillet par le syndicat de la presse et la Fédération des éditeurs, après des mois de négociations. Le nombre d’articles du code qui conduisent à une peine de prison a ainsi pu être réduit de vingt-six en 2002 à cinq. Mais, le 4 août 2007, cela n’a pas évité l’arrestation d’Ahmed Benchemsi, directeur des magazines Tel Quel, en langue française, et Nichane, en arabe. Le dernier numéro des deux journaux a été interdit, et le journaliste est passé en procès fin août pour «manquement au respect dû à la personne du roi». Ce genre de «délit» est passible d’une peine maximale de cinq ans de prison.

    Quatre articles menacent encore fortement le travail des journalistes. Il s’agit des articles qui défendent le respect dû au roi, à sa famille, à la patrie et à Dieu, aux moeurs publiques et au moral de l’armée. Des articles suffisamment flous qui exposent les journalistes à de lourdes peines de prison. En effet, que veut dire manquer de respect au roi? Selon quels critères va-t-on à l’encontre des bonnes moeurs? Le dernier article condamne à une peine de prison les personnes amendées qui récidivent dans l’année suivante! Si les syndicats et les autorités reconnaissent certaines avancées, pour les journalistes, il n’y a pas de compromis à trouver sur la liberté d’expression.

    Liberté sous pression
    Mais le code de la presse ne représente qu’une partie des pressions que subissent les journalistes.
    listes. Les récents procès ont démontré que la répression utilise d’autres moyens qu’aucun code ne peut changer. Si la peine de prison pour diffamation a été supprimée, elle a été remplacée par de fortes amendes. Les journalistes sont alors exposés à des plaintes se soldant par des amendes tellement élevées qu’elles contraignent les journaux à fermer. Comme dans le cas du journal Tel Quel qui a dû verser 50 000 euros de dommages et intérêts à une plaignante au début de cette année. Les auteurs de l’article expliquent qu’il s’agissait d’un trait d’humour. Une notion apparemment inconnue de la justice marocaine. Le directeur du Journal Hebdomadaire, également condamné pour diffamation, a démissionné pour éviter à son journal d’être amendé et de voir ses biens saisis. La pression indirecte qui peut être exercée sur les éditeurs, les publicitaires et les journalistes étrangers, remet aussi en cause la liberté d’expression au Maroc.


    Espoirs trahis
    Tout article un brin critique peut, au moment que certains jugeront opportun, se retourner contre son auteur. La perversité de ce système flou continue à être efficace. Ce jeu de hasard conduit à une autocensure grandissante. Peu importent les motifs de procès, jusqu’à aujourd’hui, des journalistes incarcérés sur-le-champ, interdits d’entrée sur le territoire, violentés, emprisonnés ou étouffés sous les amendes, aucun n’a obtenu gain de cause.
    Les espoirs de certains à l’annonce de la révision du code de la presse ont été trahis. Ceux-là même qui s’estimaient victimes d’une loi trop sévère et dépassée vont devoir déchanter. Ce nouveau code n’est qu’un effet d’annonce, une illusion. Il ne revient pas sur les tabous principaux du Maroc, le roi, la religion, le Sahara occidental. Il n’empêchera pas non plus les pressions sur les journaux indépendants. Une vraie réforme judiciaire se fait toujours attendre.

    Sources:Article paru dans le magazine amnesty, publié par la Section suisse d’Amnesty International.
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    • #3
      c'est vrai tout ca, arayzon

      mais tu sais que le maroc est relativement bien classé que tous les pays du nord d'Afrique
      malgrés sa régression de 10 places en 2007 par rapport a 2006
      et je t'ai déjà donné le lien officiel du rsf

      tu l'as oublié
      allons allons, ne soit pas comme ca
      tu ne m'as pas habitué a cela


      Déception au Maghreb
      Le bilan des pays d’Afrique du Nord est très mitigé avec des remontées peu significatives en Algérie (123e) et en Tunisie (145e) et des chutes inquiétantes : celles du Maroc (106e) et de l’Egypte (146e), en raison des nombreuses poursuites judicaires engagées contre la presse indépendante. Les enquêtes publiées sur les abus policiers, le recours à la torture durant les interrogatoires ou encore le manque d’indépendance de la justice ont enragé les autorités égyptiennes qui ont resserré l’étau autour des journalistes indépendants. Malgré toutes les pressions subies, ces derniers ont ouvertement montré leur manque d’enthousiasme concernant l’éventuelle succession de Gamal Moubarak, fils de l’actuel président.
      S’ils sont mieux lotis que leurs confrères égyptiens, les journalistes marocains ont subi, au cours de l’année écoulée, des attaques répétées auxquelles ils n’étaient pas préparés. Saisies et suspensions de journaux, convocations, incarcérations et condamnations sévères vont laisser des traces au sein d’une profession qui se méfie dorénavant des promesses de réformes du pouvoir.
      http://tunisiawatch.rsfblog.org/tag/...t+mondial+2007
      voila pour rafraichir la mémoire:
      classement officiel du site de rsf 2007 http://www.rsf.org/article.php3?id_article=24003

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      • #4
        Spar,
        Tu te fatigues pour rien a degainer a tout bout de champs comme un catechysme divin,ce classement fantoche d'une organisation completement decredibilisee.
        Y a qu'a jetter un petit coup d'oeil a la presse des deux pays respectifs,pour se convaincre du statut des uns et des autres.
        Au fait,qu'est ce qu'il est devenu "Nichane" et "le journal Hebdo"?
        Il parrait que les foudres Royales leur sont tombees sur le museau!
        Google earth et youtube,ils sont encore censures dans ton Royaume ou bien la shape de plomb du makhzen a ete desseree un tant soit peu?

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        • #5
          futura

          rsf n'est pas credible hhhhhhhhhhhhhh
          ok dit le arayzon, qui en tire son article

          arayzon , comment expliques-tu une intervention pareille???!!!






          PS: YOUTUBE et google earth, sont censurés contre la terro, parceque les terro du maroc sont plus NTIC, tu vois, plus avancés

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          • #6
            Hbibna SpArOwMe bonsoir.

            Je te le répète LES CRITERES.

            Les articles de "la gazette du maroc" et le rapport d'Amnesty International" sont tres évocateurs et perspicaces.
            Relis-les scrupuleusement.


            Le classement avec l'Australie qui se tape la 28° place apres la Jamaique?
            Ou encore l'Egypte qui pointe vers la fin du peloton....

            Voilà ci-dessous la note de RSF concernant l'établissement du classement:

            Pour établir ce classement, Reporters sans frontières a demandé à ses organisations partenaires (15 associations de défense de la liberté d’expression dispersées sur les cinq continents), à son réseau de 130 correspondants, à des journalistes, des chercheurs, des juristes ou des militants des droits de l’homme de répondre à 50 questions permettant d’évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays.

            169 nations y apparaissent, les autres sont absentes, par manque d’informations.
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