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Le faste de la salle Verte du Kremlin en dit long sur le luxe opulent de l’ère soviétique. C’est là qu’a eu lieu hier à 14h30 (heure locale) la rencontre officielle entre Vladimir Poutine et Abdelaziz Bouteflika, en présence de la presse algérienne et étrangère. Les deux hommes ont fait leur entrée simultanément, chacun d’un côté de la salle. Une fois terminés les crépitements des flashs commenceront les traditionnelles prises de parole. Le maître des lieux souhaitera la bienvenue au président de la République algérienne et ne manquera pas d’affirmer que son hôte est un vrai ami de la Russie. «Nous avons beaucoup de choses à nous dire», annoncera d’emblée Vladimir Poutine. «L’Algérie compte établir un accord de libre-échange avec l’Union européenne d’ici à 2012, nous aimerions que la Russie ne soit pas marginalisée à ce sujet», ajoutera-t-il avant de citer l’importance de l’Algérie dans la production mondiale de gaz.
Vladimir Poutine n’omettra pas d’ailleurs de rappeler que celle-ci assure actuellement la présidence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Abdelaziz Bouteflika prendra la parole à son tour. En présence de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, il remerciera son homologue pour son accueil chaleureux et ce, en dépit des -6 degrés de température extérieure. «Je dois faire partie des derniers chefs d’Etat que vous recevez avant de terminer votre dernier mandat, sachez que c’est un privilège pour moi et pour mon pays», dira le président Bouteflika. L’hôte du Kremlin avouera qu’en matière de commerce, personne n’est satisfait, avant de se poser la question : «Pourquoi 2006 a-t-il été meilleur que 2007 ?» Il poursuivra : «Je pense que les défauts viennent de chez nous comme de chez vous, et il faudra les surmonter.» Le président de la République répondra au président russe quand ce dernier fera part de ses craintes en ce qui concerne le renforcement des liens économiques algéro-européens.
«L’Union européenne n’a rien à voir dans tout cela», lui rétorquera Abdelaziz Bouteflika. L’orientation économique de l’Algérie sera évoquée dans la salle Verte. «Pour l’Algérie, la priorité absolue est l’adhésion à l’OMC [Organisation mondiale du commerce, ndlr]», dira le chef de l’Etat. Il poursuivra en assurant qu’il y a encore beaucoup de concepts de coopération à développer entre les deux pays. A ce propos, le président algérien évoquera le contrat conclu la semaine dernière entre la Société nationale de transports ferroviaires (SNTF) et la Russian Railways. Vladimir Poutine apprendra à son homologue que le patron de la grande compagnie russe des trains l’avait assuré de sa détermination à coopérer pleinement avec l’Algérie dans ce domaine. Les ministres des transports, Mohamed Maghlaoui et Igor Livitine, ont signé un accord de coopération dans le domaine du transport aérien. Loin des caméras et des regards indiscrets des journalistes, Abdelaziz Bouteflika et Vladimir Poutine aborderont cette fois les sujets sensibles à même de perturber quelque peu l’amitié algéro-russe. Comme la problématique de l’Opep du gaz ou la livraison du matériel militaire particulièrement celle liée à la livraison des avions de chasse Mig-29 pour laquelle la partie algérienne n’est pas satisfaite.
A quelques semaines de la fin du mandat de M. Poutine, la visite d’Etat du président Bouteflika en Russie conforte le degré d’excellence des relations algéro-russes.
source : La Tribune
Vladimir Poutine n’omettra pas d’ailleurs de rappeler que celle-ci assure actuellement la présidence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Abdelaziz Bouteflika prendra la parole à son tour. En présence de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, il remerciera son homologue pour son accueil chaleureux et ce, en dépit des -6 degrés de température extérieure. «Je dois faire partie des derniers chefs d’Etat que vous recevez avant de terminer votre dernier mandat, sachez que c’est un privilège pour moi et pour mon pays», dira le président Bouteflika. L’hôte du Kremlin avouera qu’en matière de commerce, personne n’est satisfait, avant de se poser la question : «Pourquoi 2006 a-t-il été meilleur que 2007 ?» Il poursuivra : «Je pense que les défauts viennent de chez nous comme de chez vous, et il faudra les surmonter.» Le président de la République répondra au président russe quand ce dernier fera part de ses craintes en ce qui concerne le renforcement des liens économiques algéro-européens.
«L’Union européenne n’a rien à voir dans tout cela», lui rétorquera Abdelaziz Bouteflika. L’orientation économique de l’Algérie sera évoquée dans la salle Verte. «Pour l’Algérie, la priorité absolue est l’adhésion à l’OMC [Organisation mondiale du commerce, ndlr]», dira le chef de l’Etat. Il poursuivra en assurant qu’il y a encore beaucoup de concepts de coopération à développer entre les deux pays. A ce propos, le président algérien évoquera le contrat conclu la semaine dernière entre la Société nationale de transports ferroviaires (SNTF) et la Russian Railways. Vladimir Poutine apprendra à son homologue que le patron de la grande compagnie russe des trains l’avait assuré de sa détermination à coopérer pleinement avec l’Algérie dans ce domaine. Les ministres des transports, Mohamed Maghlaoui et Igor Livitine, ont signé un accord de coopération dans le domaine du transport aérien. Loin des caméras et des regards indiscrets des journalistes, Abdelaziz Bouteflika et Vladimir Poutine aborderont cette fois les sujets sensibles à même de perturber quelque peu l’amitié algéro-russe. Comme la problématique de l’Opep du gaz ou la livraison du matériel militaire particulièrement celle liée à la livraison des avions de chasse Mig-29 pour laquelle la partie algérienne n’est pas satisfaite.
A quelques semaines de la fin du mandat de M. Poutine, la visite d’Etat du président Bouteflika en Russie conforte le degré d’excellence des relations algéro-russes.
source : La Tribune
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