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Nicolas Sarkozy, ce grand malade

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  • Nicolas Sarkozy, ce grand malade

    La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a refusé d'afficher dans le métro la une de Courrier international de cette semaine. Objet de la controverse : un titre secondaire consacré à Nicolas Sarkozy

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    Pour le directeur adjoint d’El País, le président français “se vautre dans l’exhibitionnisme” et “rabaisse la République au niveau de Monaco”. Une charge violente contre un Sarkozy atteint d’une “incurable hypertrophie de l’ego”.

    Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper*dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. La situation n’a rien d’inédit : Pompidou et Mitterrand étaient déjà des présidents malades et diminués. Le premier est même mort avant la fin de son mandat. Quant à Chirac, il fut un obstacle paralysant pendant une bonne partie de sa présidence. La maladie dont souffre Sarkozy n’a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand, mais elle touche un organe vital s’il en est : l’ego. Celui du président est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable.
    Plus on s’approche du 9 mars, date du premier tour des élections municipales, plus la nervosité des candidats du parti présidentiel augmente et plus on redoute les interventions de Sarkozy, susceptibles de faire perdre des voix à l’UMP. Le parti du chef de l’Etat est divisé à cause de tensions qu’il a lui-même créées. Le traitement qu’il a infligé en public aux uns et aux autres, y compris à certains de ses collaborateurs les plus proches, est digne du comportement d’un monarque bilieux et capricieux avec ses laquais. Même son actuelle impopularité est extravagante : elle ne s’explique pas par un train de réformes puisque ces dernières sont encore largement inappliquées. Elle s’explique uniquement par son comportement public.

    Un triomphe de sultan, seigneur en son sérail

    Le trône qu’occupe Nicolas Sarkozy a été imaginé par de Gaulle pour lui permettre d’être le troisième larron d’un monde bipolaire. Le président français voulait être un fier contrepoids occidental dans l’affrontement entre Washington et Moscou. Or Sarkozy, arrière-petit-fils libéral et proaméricain de De Gaulle (après le petit-fils, Chirac, et le fils, Pompidou), s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme.
    C’est sur trois points précis qu’est venu se briser le personnage : l’économie, qui n’a pas enregistré la moindre amélioration depuis son arrivée ; son idéologie plus néocons, voire “théocons”, que gaulliste – en témoignent des prises de position sur la laïcité contraires à la culture de la République ; et sa vie privée, étalée dans les médias. En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d’achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : “Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?” En monarque philosophe, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture son affinité intellectuelle avec le pape. Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Le voilà fasciné par son propre pouvoir de séduction, son goût exquis et sa désinvolture. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco.

    Lluís Bassets
    El País
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

  • #2
    Comme à dit une amie "Sarko il nous pète dessus"!

    j'ai pas l'impression que les Français soient génés par son attitude, bien au contraire, on a l'impression que sarkosy est un Gourou et que tout le monde le suit...
    "Trésors Cachés"

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    • #3
      Si, beaucoup de français sont déçus par le comportement très people de Sarkozy. C'est d'ailleurs ce qui explique la forte baisse de sa popularité.

      Sinon, le grand quotidien espagnol l'a tout simplement lessivé! Sarkozy va-t-il menacer l'Espagne de resprésailles? En tout cas, les toreros espagnols sont déjà en alerte maximale!

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      • #4
        EN EFFET Nassim .. il devient même la risée des ados... sa Carla aussi ...

        j'aime bien cet article ...

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        • #5
          Petit clein d'oeil!




          "Trésors Cachés"

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          • #6
            voilà un journaliste qui ne mâche pas ses mots...
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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