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Les entreprises algériennes doivent adopter les technologies de l'information

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  • Les entreprises algériennes doivent adopter les technologies de l'information

    Selon une étude du CREAD, le taux d’intégration des TIC dans les PME algériennes est de 44,66%. Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a exhorté les entreprises, lors de son passage au Club excellence management, à investir dans les centres d’appel qui devraient être mis à profit pour bénéficier de leurs services, tels que le renseignement, le conseil, le marketing, le sondage sur la qualité de service et les réclamations. Selon lui, « les compétences sont disponibles et permettent à chaque entreprise de développer et d’entretenir son site web dont le contenu visible à travers le monde mentionnera toute la gamme de l’entreprise. Des capacités suffisantes existent pour l’hébergement et l’actualisation des sites ». Il a affirmé aussi que « des portails collectifs peuvent être également développés soit par branche d’activités, par produits et services, ou par autres types de classification. Ils concourent à une meilleure connaissance de l’entreprise et à l’amélioration de la compétitivité. » Il faut reconnaître que l’analyse de l’usage des TIC en Algérie met en évidence deux modes d’intégration majeurs. La première est une intégration minimaliste, orientée vers des usages administratifs, où les TIC se substituent à des outils déjà existants (téléphone et fax). La deuxième est une intégration maximaliste qui vise à placer les TIC au cœur des métiers stratégiques de l’entreprise (production, commerce et marketing) et à les utiliser comme vecteur d’avantages concurrentiels. Le ministre a exposé le résultat d’une étude non encore achevée engagée par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) qui a touché 350 PME.

    Le taux de pénétration pondéré des TIC dans les PME algériennes est de 44,66%. Cette étude englobe l’utilisation du téléphone fixe et portable, le micro-ordinateur, internet, accès ADSL, des réseaux intranet/extranet, le web et le portail. La part des investissements NTIC est estimée à 6,72%. Les fonctions, dont un important effort de formation a été déployé, sont la gestion des ressources humaines (28%) et la comptabilité (26%). Les PME concernées par cette étude sont implantées dans les pôles à fort potentiel technologique que sont les espaces Bordj Bou Arréridj, Sétif, Béjaïa, Tlemcen et Sidi Bel Abbès, ainsi que les grandes villes (Alger, Oran, Constantine et Ghardaïa) et les petites villes (Tipaza, Boumerdès, Blida, Chlef, Mostaganem, Tizi Ouzou et Batna). Le ministre a mis en exergue le fait que la stratégie des TIC est réfléchie pour mieux répondre au défi de la globalisation des marchés. L’objectif recherché est de faire de l’Algérie « un pôle d’excellence régional du continent ». Des chiffres confirment cette option : une télédensité téléphonique globale fixe - mobile qui est passée de 5,6% au début des années 2000 à 90% aujourd’hui, l’Algérie est érigée par plus de 73 000 km de liens en fibre optique et en faisceau hertzien, le nombre d’internautes est estimé à 5 millions dont la connexion est assurée soit par ligne téléphonique, soit par les 7000 cybercafés ou par ADSL et liaisons spécialisées. Dans le cadre de la stratégie d’édification de la société algérienne de l’information, une commission interministérielle, dénommée e-commission, présidée par le chef du gouvernement, a été mise en place en 2004. Elle est chargée d’arrêter la stratégie nationale pour la promotion d’une économie fondée sur la connaissance. Dans le but de mettre en valeur les bénéfices du e-gouvernement, quatre projets pilotes à fort impact aussi bien sur les gestionnaires que sur les citoyens ont été lancés. Il s’agit de l’observatoire de la société de l’information, de la e-commune, du centre de recherche documentaire parlementaire et de la e-école. La mise en place d’un réseau intranet gouvernemental est à un taux d’avancement de 80%.

    source : El Watan
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