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Dubaï voit double

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  • Dubaï voit double

    Pour voir double, il faut peut-être porter des lunettes pour ceux qui voient petit.
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    Lancée en mars 2007, la DIFC Gulf Art Fair a été renommée cette année Art Dubai. Pour sa seconde édition prévue du 19 au 22 mars 2008, la foire a presque doublé son nombre d’exposants, qui passe de 40 à 70. D’après son cofondateur et curateur John Martin, en visite de promotion au Liban, le salon mettra l’accent « sur les galeries des marchés émergents du Moyen-Orient, d’Asie centrale et du Sud et de l’Extrême-Orient, aux côtés des galeries internationales établies d’Occident ».

    Au cours d’une conférence de presse tenue à la Sfeir-Semler Gallery (qui, avec la galerie Agial, forme le seul duo libanais participant à Art Dubai 2008) Martin – accompagné de Asmaa al-Shabibi (directrice d’Art Dubai) – a exprimé son désir de voir une contribution libanaise plus accrue à ce qu’il désigne avec beaucoup d’assurance comme « la plus importante foire artistique du Moyen-Orient ». Et penser qu’Art Dubai n’a pas encore fêté ses deux ans…

    À la question de savoir à quoi il mesure ce succès prodigieux, Martin répond qu’il a reçu pas moins de 300 demandes de participation à cette deuxième édition, pour n’en retenir au final que 70 dont seulement 12 du monde arabe. Les critères de sélection sont-ils impitoyables ou bien le « loyer » de 600 dollars le mètre carré en a-t-il dissuadé plus d’un ? « Il est vrai que la participation n’est pas donnée à toutes les galeries. Mais c’est un grand “commitment” (engagement) de leur part. »

    Bataille culturelle

    Dans les pays du Golfe, la bataille culturelle est rude, mais chaque émirat semble avoir trouvé sa vocation. Alors que Charjah organise depuis 1993 une biennale désormais internationalement réputée, le quartier culturel de l’île de Saadiyat, à proximité d’Abou Dhabi, comptera bientôt quatre équipements culturels de taille internationale, pour lesquels ont été conviés les plus cotés et les plus audacieux des architectes contemporains : un complexe de spectacles en forme de tête de reptile par Zaha Hadid ; le plus gros musée Guggenheim du monde par Franck Gehry ; un musée de la mer par Tadao Ando (construit sous les eaux bien entendu) ; et enfin l’annexe du Louvre, dessinée par Jean Nouvel.

    L’émirat voisin de Dubaï qui vise à se hisser, lui, au rang de « plate-forme commerciale de l’art dans la région » a accueilli à bras ouverts les bureaux et les ventes de Christie’s s’est illustrée en 2007 avec une initiative bien à sa manière : le lancement de la Gulf Art Fair, en présence d’une sélection des principales galeries contemporaines internationales et de quelques vedettes de la jet-set – en l’occurrence des footballeurs anglais, David James, Sol Campbell et Ashley Cole, amateurs d’art moderne et de bons placements.
    Sous-traitée à un expert londonien par une société financière possédée à hauteur de la moitié du capital par le Dubai International Financial Centre, cette foire internationale d’art contemporain affiche sans complexe des prétentions pas exactement philanthropiques. À l’image de toutes les activités tertiaires lancées à Dubaï, en particulier pour la nouvelle place boursière qui a commencé ses activités en 2004, l’argument de vente, son marketing pitch, consiste à rappeler que le Golfe, idéalement placé à sept heures de Londres et de Hong Kong, constitue l’indispensable relais d’une économie globalisée fonctionnant 24h/24 en sautant d’un fuseau horaire à un autre. Ce marché émergeant, avec ses quelque 500 milliards de dollars en revenus pétroliers annuels, est plus stimulant encore que ses rivaux russe, chinois ou indien...

    Intéressant à signaler, à la foire Art Dubai, qui consacre un pavillon à l’art pakistanais, se greffe également un Global Art Forum : cinq jours de séminaires, de conférences et de rencontres, où une cinquantaine de curateurs, collecteurs et artistes sont invités à former un Think Tank sur divers sujets d’actualité dont le développement des initiatives artistiques entre les secteurs public et privé, le patronage artistique, le philanthropisme, l’art en transition (en collaboration avec la FIAC de Paris)…
    « Ce que Paris était en 1910, Dubaï le sera en 2010. » Tel est la prédiction-vœu de John Martin.

    Maya GHANDOUR HERT
    Source L'Orient le Jour.
    Dernière modification par zek, 23 février 2008, 09h29.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Y aura t-il des exposants émiratis ? Des artistes peintres, des designers, des photographes, des aquarellistes, des sculpteurs ....

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    • #3
      Y aura t-il des exposants émiratis ? Des artistes peintres, des designers, des photographes, des aquarellistes, des sculpteurs ....

      Non, juste des investisseurs
      On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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