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33ème nuit des Césars et la récompense des anti-mollah

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  • 33ème nuit des Césars et la récompense des anti-mollah

    Après avoir séduit près d’un million deux-cent mille spectateurs avec l’adaptation cinématographique de la bande dessinée Persepolis, l’académie des Césars vient d’offrir, hier soir, une légitimité supplémentaire à Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud en leur attribuant le César du meilleur premier film, ainsi que celui de la meilleure adaptation.

    Apparemment, il suffit juste de critiquer l'Iran ou l'Islam d'une manière général pour être récompensé et entrer dans la célébrité. Ca prouve que la compétition est placée ailleurs.
    Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
    La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

  • #2
    tu l'as vu ce film ou pas ?

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    • #3
      J'ai vu quelques séquences. En tous les cas, je vous assure, le film a été condamné par le gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad comme «islamophobe» et «anti-iranien..
      Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
      La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

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      • #4
        il ne fallait quand même pas s'attendre à ce qu'il l'applaudisse des deux mains ..

        je ne l'ai pas trouvé anti islam DU TOUT mais anti extrémiste...

        de plus artistiquement, il est bien fait ..

        il retrace la vie d'une petite fille vivant les événements de 79 avec son regard

        à part, les extrémistes religieux , ça géne qui ?

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        • #5
          Je vous ai trouvé un article sur le site http://moncinema.cyber.ca et qui décrit bien le filme et vous prié de le lire :

          Le film, projeté à partir d'une copie de DVD sous-titré en persan, a été censuré de plusieurs scènes à contenu sexuel afin d'obtenir le feu vert des autorités culturelles pour cette projection.

          «J'ai beaucoup aimé. C'est très bien fait et montre bien à quel point l'Iran était une société fermée à l'époque» de la révolution de 1979, a dit Zahra Jahani, 20 ans, une étudiante en architecture.

          Mehdi Ghamaïe, 21 ans, étudiant en comptabilité, a partagé ce jugement, en remarquant que le film «pourrait être contre le gouvernement, mais n'est certainement pas anti-iranien».

          Tout le monde n'était pas si enthousiaste. Pour Mohsen Sahaf, 27 ans, «l'histoire est très bien dite mais on ne peut pas accepter tout ce qu'elle raconte».

          Persépolis, qui a gagné un prix du jury ex-aequo au Festival de Cannes 2007, est tiré de la bande dessinée éponyme de la Franco-Iranienne Marjane Satrapi.

          Le film, qu'elle a co-réalisé avec Vincent Paronnaud, montre la répression sous le régime du Shah mais aussi le musellement social, les arrestations et exécutions qui suivirent la Révolution islamique menée par l'ayatollah Rouhollah Khomeiny.

          La nature rebelle de l'héroïne et ses ennuis avec les autorités la forcent à quitter temporairement son pays pour l'Autriche, puis à partir en France pour ne jamais rentrer en Iran.

          Le grand critique iranien de cinéma, Hossein Moazzezinia, a loué, dans un débat qui a fait suite à la projection, les qualités techniques et d'écriture du film mais a déploré une vision «partiale» de l'époque.

          «Satrapi a été sélective dans sa narration. Elle a omis certains faits qui rendent son film à certains moments peu fiable et malhonnête», selon lui.

          «On ne peut ignorer le fait que des millions de gens ont soutenu l'imam (Khomeiny). Il n'est pas vrai (de dire) que la Révolution a été prise en otage par une minorité», a-t-il affirmé.

          Le centre culturel qui a montré le film fait partie d'une dizaine d'endroits de ce type détenus par la municipalité.

          Promus par l'ancien maire modéré Gholam Hossein Karbaschi, ils accueillaient dans les années 1990 de nombreuses projections ou lectures de nouvelles oeuvres.

          Leur activité s'est depuis considérablement ralentie, même s'ils restent l'un des rares foyers d'activité culturelle dans la capitale.

          Le film, dont une éventuelle diffusion serait soumise à l'accord du ministère de la Culture et de la guidance islamique, est disponible sur le marché noir, pour environ deux dollars.

          Persépolis, sorti en Europe en 2007, a été le deuxième film accusé d'être anti-iranien par les autorités, après 300, un péplum américain sur une guerre opposant Grecs et Perses.

          Vous l'avez vu c'est tant meiux par rapport à moi. Mais ce que je voulais signaler à travers cette discussion que tout ce qui touche à la critique de l'Iran actulement est récompensé. s'est devenu une obsession.
          Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
          La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

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          • #6
            je lis et je vois rien de tout cela !

            le film retrace ce qu'une petite fille a vécu ..AVEC SON REGARD à elle de petite fille !

            REGARDE LE FILM ;; après tu parles de ton point de vue à toi, non pas en selectionnant les idées d'autrui

            ça devient ridicule ...

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            • #7
              Apparemment, il suffit juste de critiquer l'Iran ou l'Islam d'une manière général pour être récompensé et entrer dans la célébrité. Ca prouve que la compétition est placée ailleurs.
              On a pas du voir le même film :22:

              j'ai beaucoup aimé PERSEPOLISE parce que le regard de cette petite aurait pu être le même que le miens si j'avais vecue dans un état extermiste

              Comme le dit Lugana cet oeuvre n'a vraiment dérangé que extremistes
              « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
              Boris Vian

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              • #8
                Mais dis donc Lugana. C'est un article de presse et je n'ai pas fait de sondage en recueillant les avis des autres. Hier, j'ai suivi la 33éme nuit des césars et quand j'ai tombé sur cette consécration, me suis dis que ce film doit etre anti iranien pour etre réompensé. parano vous me diriez. Mon reproche est que je n'ai pas vu le film mais juste des séquenses. J'ai confirmé cette anti Iraniasme à travers les différents articles que j'ai pu lire sur la critique du film. Voila c'est tout. Là, dire que c'est rédicule, ce n'est pas dutout sympa. Mon but à travers cette réflexion est de dire qu'on cherche la guerre à ce pays et tous les moyens sont bons pour y arriver. Il faut bien commencer par la diabolisation comme on l'a fait avec l'Irak et ca prépare l'opinion. Voila.
                Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
                La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

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                • #9
                  ca n'a rien d'anti iranien ni islamophobe ! c'est un excellent film qui decrit la vie d'une enfant iranienne pendant la revolution avec une note d'humour pour denoncer l'absurdité des politique qui se servent de la religion !

                  film tres intelligent ! je ne serait pas surpris si ce film decroche l'oscar !
                  moi je le lui donne de toute facon !
                  ?

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                  • #10
                    S'il est anti extrêmiste, j'irais volontiers le voir...
                    Moi qui ne suis pas du tout cinéphile, ça m'amuse de voir montrer la stupidité des extrêmistes. héhéhé
                    Surtout qu'il est censuré par Mahmoud Ahmadinejad...Il devient : à ne pas louper

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                    • #11
                      Ahmadinéjad n'est pas aussi méchant que cela. On l'a trop diabolisé l'infortuné.
                      Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
                      La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

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