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Maroc - Rapport annuel RSF 2008

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  • Maroc - Rapport annuel RSF 2008

    Maroc - Rapport annuel 2008
    Superficie : 446 550 km2 (sans le Sahara occidental).
    Population : 31 478 000.
    Langue : arabe.
    Chef de l’Etat : Roi Mohammed VI.

    L’année 2007 a été, pour les journalistes marocains, celle de tous les dangers et de toutes les mauvaises surprises. L’Etat a donné l’impression de vouloir réformer le code de la presse, tout en n’hésitant pas à emprisonner des journalistes et faire saisir leurs publications. Le pouvoir de Mohammed VI continue de jongler maladroitement avec l’envie de préserver son image à l’étranger et la tentation de contrôler la presse indépendante marocaine.

    La monarchie marocaine a montré en 2007 les limites de sa capacité d’ouverture démocratique, pourtant mille fois promise. Quelques chiffres suffisent à illustrer les difficultés qui se sont dressées sur le chemin des journalistes du royaume tout au long de l’année 2007. Le journaliste Mostapha Hurmatallah a passé 56 jours à la prison d’Okacha (Casablanca) pour avoir publié un article sur l’armée. Environ 92 000 numéros des hebdomadaires Nichane et Tel Quel ont été saisis par le ministère de l’Intérieur, puis détruits dans les locaux de l’imprimerie, à cause d’un éditorial jugé peu respectueux envers la personne du roi. Au total, depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI, pas moins de 34 organes de presse ont été censurés et 20 journalistes ont été condamnés à des peines de prison.

    En janvier 2007, le directeur du Journal hebdomadaire, l’une des premières publications indépendantes du pays, s’est vu contraint de démissionner pour éviter la fermeture de son média. Condamné pour "diffamation" en avril 2006, Aboubakr Jamaï ne disposait pas de la somme exigée - trois millions de dirhams (270 000 euros) - qui aurait pu alors être prélevée par l’Etat sur les fonds du journal, le conduisant à une mort certaine.

    Les journalistes face à un Etat lunatique

    L’Etat a gagné tous les procès qu’il a intentés à des journalistes en vertu du code de la presse ou du code pénal. En 2007, pas plus que lors des années précédentes, la justice n’a su démontrer son indépendance. Elle reste aux ordres d’un pouvoir qui l’instrumentalise pour faire pression sur ceux qui osent franchir les lignes rouges. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à le faire sans pour autant se retrouver tous sur les bancs des tribunaux. Les réactions de l’Etat sont imprévisibles et les journalistes ne savent plus sur quel pied danser. Dans le doute, l’autocensure reste le meilleur moyen d’éviter tout problème.

    Au cours de l’année 2007, les ministères de la Communication et de la Justice ont travaillé à faire évoluer le code de la presse en concertation avec le Syndicat national de la presse marocaine et la Fédération marocaine des éditeurs. Finalement, aucun projet de loi n’a été présenté au Parlement, les parties prenantes n’ayant pas réussi à s’entendre sur une version définitive. Les autorités marocaines se sont montrées peu disposées à dépénaliser les délits de presse. Certes, de nombreux articles du code actuellement en vigueur et prévoyant des peines de prison ont été supprimés d’une version provisoire du projet de loi, mais celle-ci contenait toujours les principaux articles utilisés ces dernières années pour faire condamner les journalistes. L’adoption de ce texte en l’état n’aurait apporté aucun répit aux professionnels des médias.

    Les sujets délicats à traiter pour la presse sont nombreux au Maroc. C’est souvent pour avoir abordé des thèmes tels que la monarchie, l’armée, l’islam ou encore le Sahara occidental que des journalistes indépendants ont connu des démêlés avec la justice ou que des sites Internet tels que YouTube ou des sites proches du mouvement indépendantiste sahraoui Front Polisario ont été censurés.

    Tourmente estivale sur les médias

    Alors que les négociations pour la réforme du code de la presse étaient en cours, deux journalistes ont été interpellés, en juillet, à leur domicile et placés en garde à vue pendant huit jours à la stupéfaction générale. Il faut dire que l’affaire n’était pas banale. Abderrahim Ariri, directeur de publication de l’hebdomadaire arabophone Al Watan Al An, et le journaliste Mostapha Hurmatallah ont été poursuivis pour “recel de documents obtenus à l’aide d’un crime”, en vertu du code pénal, après avoir publié un dossier intitulé "Les rapports secrets derrière l’état d’alerte au Maroc". L’un des articles s’appuyait sur une note des services secrets marocains, publiée dans le journal, qui avisait tous les services de sécurité de faire preuve de vigilance après la diffusion sur Internet d’un enregistrement vidéo d’un groupe terroriste lançant "un appel solennel au djihad contre le Maroc". Mostapha Hurmatallah a été incarcéré pendant toute la durée de son procès, en première instance, au terme duquel il a été condamné à huit mois de prison tandis que son directeur a écopé d’une peine avec sursis. La cour d’appel, qui a accordé une mise en liberté provisoire à Mostapha Hurmatallah après 56 jours de détention, a confirmé le jugement, allégeant la peine d’un mois seulement pour les deux journalistes. Cette affaire poursuit son cours devant la Cour de cassation et continue de peser sur la rédaction comme une épée de Damoclès.

    Ahmed Reda Benchemsi, directeur de publication des hebdomadaires Nichane et Tel Quel, a été convoqué par la brigade nationale de la police judiciaire, au début du mois d’août, et longuement interrogé suite à la publication d’un éditorial critique envers Mohammed VI. Sur ordre du ministre de l’Intérieur, la police a saisi puis détruit tous les numéros de Nichane et Tel Quel dans les locaux de l’imprimeur, lui-même interrogé dans le cadre de cette affaire. Ahmed Reda Benchemsi a été inculpé en vertu de l’article 41 du code de la presse pour "manquement au respect dû au roi". Déjà reporté à plusieurs reprises, le procès, pour lequel le directeur des deux publications risque jusqu’à cinq ans de prison, devrait s’ouvrir en 2008.

    Au-delà des conséquences immédiates de ces deux affaires pour les rédactions incriminées, elles ont laissé un goût amer aux professionnels des médias marocains qui se réjouissaient, jusque-là, de leur situation privilégiée dans le monde arabe.

  • #2
    Bonjour.
    La monarchie marocaine a montré en 2007 les limites de sa capacité d’ouverture démocratique, pourtant mille fois promise.
    La dictature continue.

    ...la justice n’a su démontrer son indépendance. Elle reste aux ordres d’un pouvoir qui l’instrumentalise pour faire pression sur ceux qui osent franchir les lignes rouges.
    La "Justice" l'ossature de la démocratie donc....

    Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à le faire ....
    Des mouvements altermondialistes marocains, des jeunes principalement, qui commencent à crier tout haut(le grand ras-le-bol) ce que pense la majorité silencieuse marocaine tout bas.

    Les réactions de l’Etat sont imprévisibles et les journalistes ne savent plus sur quel pied danser. Dans le doute, l’autocensure reste le meilleur moyen d’éviter tout problème.

    No comment.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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    • #3
      avec la detention politique, ca s'est vraiment dégradé au royaume alaouite

      il y a meme un classement du rsf en 2007, le maroc est vraiment en bas
      en 106 et le pire avec une glissade de 10 places entre 2006 et 2007

      Commentaire


      • #4
        Pour permettre une meilleure comprehension de la situation au Maroc, voyons ce qui se passa en Algerie dans la "Suede" du Maghreb.


        Algerie:Rapport annuel RSF 2008

        Les journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie. Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment. La liberté de la presse est-elle pour autant respectée en Algérie ? L’absence de pluralisme dans le secteur de l’audiovisuel et les pressions indirectes subies par les professionnels des médias sont loin de le confirmer.

        Une dizaine de journalistes ont été déférés devant la justice, c’est peu en comparaison des années précédentes où le tribunal d’Alger avait été rebaptisé “la rédaction”, parce que les journalistes y passaient de très longues heures chaque semaine. Mais ceux qui se sont retrouvés devant la justice en 2007 ont eu affaire à des juges qui n’ont pas su démontrer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir. Omar Belhouchet, directeur de publication du quotidien El Watan, un habitué des tribunaux, et le chroniqueur Chawki Amari ont été condamnés, le 27 mai, à deux mois de prison et à une amende d’un million de dinars (l’équivalent de 10 635 euros). Les deux hommes étaient poursuivis pour “diffamation” par un préfet qu’ils avaient accusé de corruption. C’est souvent pour avoir dénoncé les malversations de fonctionnaires puissants que les journalistes algériens rencontrent des difficultés. C’est le cas de Noureddine Boukraa, du quotidien national Ennahar, qui a été interpellé le 14 novembre et placé en garde à vue pendant 24 heures. Le journaliste avait publié, deux jours auparavant, un article dans lequel il avait mis en cause les liens entre les forces de l’ordre de la ville d’Annaba et la mafia locale. Par ailleurs, deux journalistes du quotidien Ech-Chorouk ont été condamnés, le 4 avril, à six mois de prison avec sursis suite à une plainte en “diffamation” déposée en 2006 par le président libyen Mouammar Kadhafi. En revanche, Arezki Aït-Larbi, correspondant de plusieurs journaux français, a été acquitté après dix ans de procédure, suite à une plainte en “diffamation” déposée en 1997 par un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire.
        Un status quo préjudiciable
        Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse. L’Etat continue de vouloir contrôler les médias, mêmes privés. La manne publicitaire représente un levier de pression très puissant. La répartition des budgets publicitaires de l’Etat et de ses entreprises a été déléguée à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité qui tend à distribuer des fonds plus importants aux journaux proches du gouvernement. Par ailleurs, les médias audiovisuels restent sous le contrôle exclusif de l’Etat, qui ne cesse de repousser l’éventualité d’une libéralisation prétextant une “concurrence étrangère de plus en plus rude” dans ce domaine.
        Les journalistes qui ont couvert les attentats survenus en Algérie en 2007 ont dû faire face à des agents de sûreté manquant parfois de discernement. Le 16 mai, Jamal Belkadi, correspondant d’El Watan à Constantine, a été brutalisé par le chef de la sûreté de la préfecture alors qu’il prenait des photos sur les lieux d’un attentat. Son matériel a été confisqué. Poursuivi pour avoir “franchi le périmètre de sécurité”, le photographe a été condamné un mois plus tard à une faible amende.
        Enfin, le ministère de la Communication a rejeté au cours de l’année 2007 les demandes de visas de plusieurs équipes de télévision étrangères, à l’instar de la chaîne française M6 qui souhaitait réaliser un reportage sur les enfants du terrorisme nés dans le maquis.

        Bonjour la liberté d'expression.
        Dernière modification par chicha51, 23 février 2008, 15h42.

        Commentaire


        • #5
          @Chicha51

          Pas la peine de reproduire l'article dans ce topic, Il a ete deja poste par Jawzia.
          http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=71513

          Tu peux aller mettre tes commentaires directement sur le topic.

          Commentaire


          • #6
            Pour permettre une meilleure comprehension de la situation au Maroc, voyons ce qui se passa en Algerie dans la "Suede" du Maghreb.
            non, c'est pas ca

            la liberté de presse en algerie a vue une amélioration en 2007 par rapport en 2006, au contraire du maroc, avec ses détentions politiques qui a vue une dégradation de 10 places.

            cependant en classement général, le maroc fait encore mieux
            l'algerie est en 124 position cette année en espérant mieux pour le future
            Dernière modification par SEYDOU, 23 février 2008, 16h05.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par chicha51
              Pour permettre une meilleure comprehension de la situation au Maroc, voyons ce qui se passa en Algerie dans la "Suede" du Maghreb.
              Que ce que c'est que cette manière grotesque de venir toujours polluer les topics qui ne te plaisent pas, en les détournant de leur sujet initial pour parler de ton souffre douleur et du point de chute de toutes tes phobies et tes hallucinations "l'Algérie " !!

              ça prouve que la propagande makhzenienne tombe trés bas et ses executants ne savent meme pas comment s'y prendre pour désserrer l'étau qui se ressere sur eux à cause de leur façon malhonnete de vouloir toujours mentir sur la réalité et l'éducolorer.

              Voilà réjouis toi, meme RSF reconnait que la liberté de la presse en Algérie est meilleur que chez ton royaume enchanté.

              Maintenant reviens au sujet et fait l'éffort d'oublier l'Algérie quelque instants.
              Dernière modification par mendz, 23 février 2008, 16h21.

              Commentaire


              • #8
                voila

                en rouge mes commentaires.
                _____________________________

                Algerie:Rapport annuel RSF 2008

                Les journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie (mais accalmie tout de même). Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment (normal les choses s'améliorent). La liberté de la presse est-elle pour autant respectée en Algérie ? L’absence de pluralisme dans le secteur de l’audiovisuel et les pressions indirectes subies par les professionnels des médias sont loin de le confirmer.


                Une dizaine de journalistes ont été déférés devant la justice, c’est peu (en effet c'est peu) en comparaison des années précédentes où le tribunal d’Alger avait été rebaptisé “la rédaction”, parce que les journalistes y passaient de très longues heures chaque semaine. Mais ceux qui se sont retrouvés devant la justice en 2007 ont eu affaire à des juges qui n’ont pas su démontrer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir. Omar Belhouchet, directeur de publication du quotidien El Watan (ah el watan je croyais que c'etait le journal des généraux qui n'aime pas momo6), un habitué des tribunaux, et le chroniqueur Chawki Amari ont été condamnés, le 27 mai, à deux mois de prison et à une amende d’un million de dinars (l’équivalent de 10 635 euros). Les deux hommes étaient poursuivis pour “diffamation” par un préfet qu’ils avaient accusé de corruption. C’est souvent pour avoir dénoncé les malversations de fonctionnaires puissants que les journalistes algériens rencontrent des difficultés (plutot bon signe on s'attaque à la corruption la liberté de ton politique étantt acquise) . C’est le cas de Noureddine Boukraa, du quotidien national Ennahar, qui a été interpellé le 14 novembre et placé en garde à vue pendant 24 heures. Le journaliste avait publié, deux jours auparavant, un article dans lequel il avait mis en cause les liens entre les forces de l’ordre de la ville d’Annaba et la mafia locale. Par ailleurs, deux journalistes du quotidien Ech-Chorouk ont été condamnés, le 4 avril, à six mois de prison avec sursis suite à une plainte en “diffamation” déposée en 2006 par le président libyen Mouammar Kadhafi. En revanche, Arezki Aït-Larbi, correspondant de plusieurs journaux français, a été acquitté après dix ans de procédure (il y a tout de même une justice dans ce pays), suite à une plainte en “diffamation” déposée en 1997 par un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire.

                Un status quo préjudiciable

                Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse. L’Etat continue de vouloir contrôler les médias, mêmes privés. La manne publicitaire représente un levier de pression très puissant. La répartition des budgets publicitaires de l’Etat et de ses entreprises a été déléguée à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité qui tend à distribuer des fonds plus importants aux journaux proches du gouvernement. Par ailleurs, les médias audiovisuels restent sous le contrôle exclusif de l’Etat, qui ne cesse de repousser l’éventualité d’une libéralisation prétextant une “concurrence étrangère de plus en plus rude” dans ce domaine.
                Les journalistes qui ont couvert les attentats survenus en Algérie en 2007 ont dû faire face à des agents de sûreté manquant parfois (donc souvent ils sont corrects) de discernement. Le 16 mai, Jamal Belkadi, correspondant d’El Watan à Constantine, a été brutalisé par le chef de la sûreté de la préfecture alors qu’il prenait des photos sur les lieux d’un attentat. Son matériel a été confisqué. Poursuivi pour avoir “franchi le périmètre de sécurité”, le photographe a été condamné un mois plus tard à une faible amende.
                Enfin, le ministère de la Communication a rejeté au cours de l’année 2007 les demandes de visas de plusieurs équipes de télévision étrangères, à l’instar de la chaîne française M6 qui souhaitait réaliser un reportage sur les enfants du terrorisme nés dans le maquis (ils repasseront dans qlq années).
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                Commentaire


                • #9
                  L’année 2007 a été, pour les journalistes marocains, celle de tous les dangers et de toutes les mauvaises surprises.
                  L'introduction donne le ton. C'est mesquin tant robert mesnard est accueilli avec le tapis rouge au maroc.


                  Le pouvoir de Mohammed VI continue de jongler maladroitement avec l’envie de préserver son image à l’étranger et la tentation de contrôler la presse indépendante marocaine.

                  et la tout est dit. Ce qui interesse momo6 et le mkahzen c'est leur image à l'etranger

                  L’Etat a gagné tous les procès qu’il a intentés à des journalistes en vertu du code de la presse ou du code pénal
                  Rien que pour ça on peut dire qu'il n y a pas de liberté du tout.


                  Les sujets délicats à traiter pour la presse sont nombreux au Maroc. C’est souvent pour avoir abordé des thèmes tels que la monarchie, l’armée, l’islam ou encore le Sahara occidental que des journalistes indépendants ont connu des démêlés avec la justice ou que des sites Internet tels que YouTube ou des sites proches du mouvement indépendantiste sahraoui Front Polisario ont été censurés.
                  ah cette monarchie qui regne gouverne et fait des affaires. que reste à crtiquer apres cela au maroc? RIEN

                  La cour d’appel, qui a accordé une mise en liberté provisoire à Mostapha Hurmatallah après 56 jours de détention, a confirmé le jugement, allégeant la peine d’un mois seulement pour les deux journalistes. Cette affaire poursuit son cours devant la Cour de cassation et continue de peser sur la rédaction comme une épée de Damoclès.
                  il ne vient pas recemment d'ecoper de qlq chose de sympa? L'arbritraire continue.

                  etc etc .... et tout cela avec une presse toute relative, tout juste 350000 exemplaires.. une misère
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    Voilà réjouis toi, meme RSF reconnait que la liberté de la presse en Algérie est meilleur que chez ton royaume enchanté.
                    non c'est pas ca, je corrige:

                    pour le moment c'est plutôt le royaume alouite qui jouit d'une meilleur libereté d'expression

                    maroc 106
                    algerie 123

                    mais en regardant la progression de 2006 a 2007 on voit que l'algerie s'est amélioré au contrarie du maroc qui s'est dégradé, cela dit je réaffirme que le maroc reste mieux logé
                    deja parce que les médias sont libéralisés et il y a plusieurs chaines nationales

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par SEYDOU
                      mais en regardant la progression de 2006 a 2007 on voit que l'algerie s'est amélioré au contrarie du maroc qui s'est dégradé, cela dit je réaffirme que le maroc reste mieux logé
                      deja parce que les médias sont libéralisés et il y a plusieurs chaines nationales
                      Aujourd'hui la presse algérienne est trés libre et critique et certes la télévision reste aux mains de l'Etat mais aucun citoyen n'est obligé de suivre les programmes de l'ENTV, chaqu'un est libre de capter les chaines qu'il veut et de s'informer ou il veut.

                      Mais franchement on ne peut comparer un pays qui n'a aucun journaliste en prison par rapport à l'autre qui emprisonne ses journalistes, ceci est une différence fondamentale et flagrante.

                      Mais biensur, cette évolution positive chez nous, n'a été réalisée que trés récemment, mais avant, la situation de la presse était catastrophique.

                      Commentaire


                      • #12
                        pour le moment c'est plutôt le royaume alouite qui jouit d'une meilleur libereté d'expression

                        maroc 106
                        algerie 123
                        un classement comme pour des écoliers. lorsque tu sais qui finance RSF tu ne devrais pas preter attention. tout comme le classement 2003 par exemple et avant et avant.............

                        108 Algérie 33,00 109 Guinée 33,17 110 Egypte 34,25 - Indonésie 34,25 - Rwanda 34,25 113 Azerbaïdjan 34,50 - Tadjikistan 34,50 115 Qatar 35,00 - Turquie 35,00 117 Bahreïn 35,17 118 Guinée-Bissau 35,25 - Philippines 35,25 120 Djibouti 35,50 121 Mauritanie 36,67 122 Emirats Arabes Unis 37,00 - Jordanie 37,00 124 Ethiopie 37,50 - Irak 37,50 - Swaziland 37,50 127 République démocratique du Congo 38,50 128 Inde 39,00 - Pakistan 39,00 130 Autorité palestinienne 39,25 131 Maroc 39,67 132 Liberia 40,00
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                        Commentaire


                        • #13
                          Aujourd'hui la presse algérienne est trés libre et critique et certes la télévision reste aux mains de l'Etat mais aucun citoyen n'est obligé de suivre les programmes de l'ENTV, chaqu'un est libre de capter les chaines qu'il veut et de s'informer ou il veut.

                          Mais biensur, cette évolution positive chez nous, n'a été réalisée que trés récemment, mais avant, la situation de la presse était catastrophique.
                          c'est vraie que pour ces dernières années, c'est bon, ca va de mieux en mieux, mais il reste quand même a faire pour libéraliser les medias

                          Mais franchement on ne peut comparer un pays qui n'a aucun journaliste en prison par rapport à l'autre qui emprisonne ses journalistes, ceci est une différence fondamentale et flagrante.
                          en fait il n y a pas que ca qui compte dans le constat de liberté d'expression.


                          bledard
                          un classement comme pour des écoliers. lorsque tu sais qui finance RSF tu ne devrais pas preter attention. tout comme le classement 2003 par exemple et avant et avant.............
                          bon bah quand on se fie a un rapport de rsf, autant le faire pour le classement aussi??? non (ceci par preuve de logique)

                          par ailleurs, le rsf est un organisme fiable, et presque le monde entier en prend compte, alors pourquoi on fait l'exception juste parce que, le classement actuel nous arrange pas!!!

                          Commentaire


                          • #14
                            Que ce que c'est que cette manière grotesque de venir toujours polluer les topics qui ne te plaisent pas, en les détournant de leur sujet initial pour parler de ton souffre douleur et du point de chute de toutes tes phobies et tes hallucinations "l'Algérie " !!
                            ça prouve que la propagande makhzenienne tombe trés bas et ses executants ne savent meme pas comment s'y prendre pour désserrer l'étau qui se ressere sur eux à cause de leur façon malhonnete de vouloir toujours mentir sur la réalité et l'éducolorer.
                            Voilà réjouis toi, meme RSF reconnait que la liberté de la presse en Algérie est meilleur que chez ton royaume enchanté.
                            Maintenant reviens au sujet et fait l'éffort d'oublier l'Algérie quelque instants.

                            Mendz
                            .........................................

                            Elle est belle ta conception du debat.

                            D'accord pour casser du sucre sur le dos du Maroc mais interdit de toucher à l'Algerie.

                            Je te signale qu'il n'y a pas de hors sujet puisqu'on parle des rapports de RSF concernant les deux pays et ils ne sont pas flatteurs ni pour le Maroc , ni pour l'Algerie.

                            Et ce n'est pas en ne retenant qu'un terme comme "relative accalmie" que tu vas essayer de nous cacher la foret.

                            Voilà ce que tu as oublié de voir.

                            "La liberté de la presse est-elle pour autant respectée en Algérie ? L’absence de pluralisme dans le secteur de l’audiovisuel et les pressions indirectes subies par les professionnels des médias sont loin de le confirmer".

                            ." Mais ceux qui se sont retrouvés devant la justice en 2007 ont eu affaire à des juges qui n’ont pas su démontrer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir."

                            "Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse"

                            "L’Etat continue de vouloir contrôler les médias, mêmes privés. La manne publicitaire représente un levier de pression très puissant".

                            "Par ailleurs, les médias audiovisuels restent sous le contrôle exclusif de l’Etat, qui ne cesse de repousser l’éventualité d’une libéralisation prétextant une “concurrence étrangère de plus en plus rude” dans ce domaine."

                            "Enfin, le ministère de la Communication a rejeté au cours de l’année 2007 les demandes de visas de plusieurs équipes de télévision étrangères, à l’instar de la chaîne française M6 qui souhaitait réaliser un reportage sur les enfants du terrorisme nés dans le maquis"

                            Et tu appelles ça des progrès.

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                            • #15
                              Aujourd'hui la presse algérienne est trés libre et critique et certes la télévision reste aux mains de l'Etat mais aucun citoyen n'est obligé de suivre les programmes de l'ENTV, chaqu'un est libre de capter les chaines qu'il veut et de s'informer ou il veut

                              Mendz

                              ..............................................

                              Arrete de defendre l'indefendable.

                              Le rapport est assez explicite au sujet de la liberté dont jouit la presse en Algerie.

                              Pour l'ENTV , cet organe n'appartient pas à ton chouchou Boutef et à sa clique.
                              C'est le peuple algerien qui paye des impots pour permettre le fonctionnement de cette chaine et il a le droit de ne pas subir la propagande du regime.

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