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les propos du dr Hugh Robert déformés par le maroc

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  • les propos du dr Hugh Robert déformés par le maroc

    Londres, 23/02/2008 L'expert et chercheur britannique, le Dr Hugh Roberts, a imputé vendredi au Maroc ''l'entière responsabilité du blocage'' de toute tentative de règlement du conflit au Sahara Occidental. M. Roberts, qui a démenti la déclaration selon laquelle il aurait déclaré que le Front Polisario devait accepter toute proposition sérieuse du Maroc, a affirmé qu'il s'agit là ''d'une invention pur et simple des médias marocains''.

    Il a tenu à réaffirmer que le Maroc ''endosse'' la responsabilité du blocage de toute tentative de règlement du conflit au Sahara Occidental occupé. ''Le Maroc doit faire une proposition sérieuse, qui devrait être acceptable par le Front Polisario", a souligné le chercheur britannique, faisant référence à la thèse marocaine qui tend à réduire le conflit avec le Polisario pour le Sahara Occidental en un conflit avec l'Algérie.

    M. Roberts a précisé dans un communiqué que les propos qu'il avait tenus au cours d'une conférence donnée à Barcelone sur le thème "Sahara Occidental: Les Coûts du Conflit pour le Développement du Maghreb", ont été "gravement déformés".

    L'expert britannique a rappelé que "j'ai dit très clairement, en réponse aux questions posées par l'assistance, que le Maroc, ayant bloqué toute tentative de règlement de cette question par un référendum d'autodétermination, portait la plus grande responsabilité morale et politique d'ouvrir la perspective d'une solution de compromis par des négociations directes avec ses adversaires".

    Il a précisé que sa position était en parfaite conformité avec l'analyse et les recommandations du rapport de l'International Crisis Group intitulé "Sahara Occidental : Sortir de l'Impasse'' .

    Le chercheur britannique avait présenté un exposé sur ce rapport lors d'une conférence animée à l'Institut royal britannique des relations internationales (Chatham House) en présence des ambassadeurs et représentants du Polisario et du Maroc, en tant que parties concernées par le conflit, et des ambassadeurs d'Algérie et de Mauritanie, en qualité de pays voisins, ainsi que des diplomates accrédités à Londres, des représentants du ministère britannique des Affaires étrangères et des membres de centres de recherche et organisations locales.

    Dans sa synthèse du contenu des deux rapports de cette ONG, M. Roberts a rappelé les coûts très élevés aux plans matériel et humain induits par le conflit entre le Sahara occidental et le Maroc durant les trente dernières années.

    Pour les sahraouis, a-t-il dit, les réfugiés continuent de souffrir des conséquences de l'exil, alors que ceux d'entre eux qui résident dans les régions occupées par le Maroc souffrent le martyr: changement de leur mode de
    vie traditionnel après l'arrivée d'un grand nombre de marocains qui se sont établis dans ces régions occupées y apportant de nouveaux modes de vie et de production.

    Outre ces changements, le Maroc poursuit les violations de leurs droits fondamentaux, comme l'attestent plusieurs rapports publiés par des organisations et des institutions internationales des droits de l'Homme.

    Pour le Maroc, le coût induit par le conflit est très élevé sur le plan matériel ainsi que sur le plan politique, le destin du régime marocain étant désormais lié au règlement de la question sahraouie.

    Dans son analyse des causes ayant conduit à l'impasse, M. Roberts a indiqué que celle-ci est due au fait que l'ONU n'arrive pas à appliquer le droit à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, ainsi qu'à son incapacité de répondre de manière vigoureuse au Maroc, qui ''s'évertue à dresser des obstacles entravant la mise en oeuvre des accords conclus, ce qui a conféré à la partie marocaine une sorte de "droit de veto" lui permettant de ne pas honorer ses engagements'', estime t-il.

    Se référant au rapport, il a indiqué que "tout porte à croire que si un référendum libre et équitable, venait à être organisé sur la base de la résolution finale élaborée en 2000 par la mission des Nations-Unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso), le vote serait sans doute en faveur de l'indépendance".

    Pour M. Hugh Roberts, le Conseil de sécurité se trouve devant deux options: soit s'armer de la volonté politique qui lui faisait jusque là défaut, pour organiser un référendum libre et équitable, soit laisser les deux parties trouver une solution négociée. (SPS)

    010/090/700 231046 FEV 08

  • #2
    les principaux journaux marocains ne sont pas pour informer mais
    pour tromper les marocains ....le royaume est devenu enchanté

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    • #3
      mais, c'est très confus tous ca
      ne devrions nous pas plutôt nous demander si c'est pas notre SPS qui fait une déformation de l'interprétation de la map des paroles du britannique

      et puis en continuation des accusations pareilles nous tombons dans le ridicule

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      • #4
        Encore !!!!

        C'est pas etonnant.
        Une suite logique, apres l'OTAN voici le tour de l'expert Anglais.
        Toutes les informations dont on nous a gracieusement gaves s'averent fausses.
        L'avenir nous enseignera davantage sur les methodes du roi et de ses sujets.

        On veut bien qu'un membre du gang des squaters vienne s'expliquer sur cette mise au point.

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