Tweet
Les réformes financières en Algérie seront poursuivies
La Banque mondiale estime que les réformes financières en Algérie sont sur la bonne voie et recommande au gouvernement d’accélérer le processus.
samedi 23 février 2008.
La Banque mondiale a ainsi allée dans le sens des propos du président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Mohamed Djellab, qui a estimé que « l’Algérie est conforme aux normes internationales en ce qui concerne la mise en œuvre d’un cadre légal dans ce domaine ». « Tous les pays de la région, y compris l’Algérie, ont beaucoup avancé dans cette réforme », a déclaré Mme Zoubida Allaoua, représentante de la BM, à nos confrères de l’APS, jeudi en marge des travaux d’une conférence euro-méditerranéenne sur la transition économique qui s’est tenue à Bruxelles et à laquelle était convié aussi le président de l’ABEF. Il faut dire que les réformes entamées par notre pays ont touché à une partie importante du système financier. Selon M. Djellab, les réformes ont touché à la diversification et à l’élargissement de la place bancaire (de cinq banques publiques à 30 établissements bancaires et financiers publics et privés actuellement), au développement du réseau des agences (de 1 200, il y a 2 ans, à 1 400 aujourd’hui), ainsi qu’à la mise en œuvre d’instruments de financement de l’économie (leasing, factoring, capital investissement et crédits hypothécaires).
Par ailleurs, M. Djellab a souligné que l’Algérie continue de persévérer en renforçant les moyens humains et matériels et en améliorant davantage l’environnement lié au système bancaire et financier. « Tous les pays de la région se sont engagés dans des réformes de leur secteur financier et de leur climat des affaires afin de créer les conditions d’une croissance soutenue et durable, bénéficiant à une plus large frange de la société », dixit Mme Zoubida Allaoua. Pour le système de paiement, la représentante de la Banque mondiale a constaté que des progrès sont enregistrés en citant le cas de l’Algérie à travers le lancement réussi du système ARTS (Système de paiement de gros montants en temps réel) et le projet de la centrale des risques que la Banque d’Algérie envisage de mettre en place dans les mois à venir.Ce constat, selon la représentante de la BM, est la conclusion d’une évaluation de la BM qui passe en revue la mise en œuvre des réformes financières par ces pays à travers le Programme d’évaluation du secteur financier (FSAP) et d’enquêtes auprès d’entreprises sur le climat des affaires. L’évaluation faite par la Banque mondiale porte sur trois axes sous-tendant les réformes : le renforcement des structures et des institutions de régulation et de supervision du secteur financier, la mise en place d’une infrastructure pour un meilleur fonctionnement du marché et la participation du secteur privé financier.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune
La Banque mondiale estime que les réformes financières en Algérie sont sur la bonne voie et recommande au gouvernement d’accélérer le processus.
samedi 23 février 2008.
La Banque mondiale a ainsi allée dans le sens des propos du président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Mohamed Djellab, qui a estimé que « l’Algérie est conforme aux normes internationales en ce qui concerne la mise en œuvre d’un cadre légal dans ce domaine ». « Tous les pays de la région, y compris l’Algérie, ont beaucoup avancé dans cette réforme », a déclaré Mme Zoubida Allaoua, représentante de la BM, à nos confrères de l’APS, jeudi en marge des travaux d’une conférence euro-méditerranéenne sur la transition économique qui s’est tenue à Bruxelles et à laquelle était convié aussi le président de l’ABEF. Il faut dire que les réformes entamées par notre pays ont touché à une partie importante du système financier. Selon M. Djellab, les réformes ont touché à la diversification et à l’élargissement de la place bancaire (de cinq banques publiques à 30 établissements bancaires et financiers publics et privés actuellement), au développement du réseau des agences (de 1 200, il y a 2 ans, à 1 400 aujourd’hui), ainsi qu’à la mise en œuvre d’instruments de financement de l’économie (leasing, factoring, capital investissement et crédits hypothécaires).
Par ailleurs, M. Djellab a souligné que l’Algérie continue de persévérer en renforçant les moyens humains et matériels et en améliorant davantage l’environnement lié au système bancaire et financier. « Tous les pays de la région se sont engagés dans des réformes de leur secteur financier et de leur climat des affaires afin de créer les conditions d’une croissance soutenue et durable, bénéficiant à une plus large frange de la société », dixit Mme Zoubida Allaoua. Pour le système de paiement, la représentante de la Banque mondiale a constaté que des progrès sont enregistrés en citant le cas de l’Algérie à travers le lancement réussi du système ARTS (Système de paiement de gros montants en temps réel) et le projet de la centrale des risques que la Banque d’Algérie envisage de mettre en place dans les mois à venir.Ce constat, selon la représentante de la BM, est la conclusion d’une évaluation de la BM qui passe en revue la mise en œuvre des réformes financières par ces pays à travers le Programme d’évaluation du secteur financier (FSAP) et d’enquêtes auprès d’entreprises sur le climat des affaires. L’évaluation faite par la Banque mondiale porte sur trois axes sous-tendant les réformes : le renforcement des structures et des institutions de régulation et de supervision du secteur financier, la mise en place d’une infrastructure pour un meilleur fonctionnement du marché et la participation du secteur privé financier.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune