Vous vous inquiétez peut-être beaucoup au sujet de votre santé? Calmez-vous! Vous risquez d'empirer les choses. Une nouvelle étude révèle à quel point le stress laisse une empreinte sur tout votre corps et s'avère plus dangereux qu'on ne le croyait.
Le stress pourrait causer des détériorations de certaines parties de votre corps : des gencives à votre coeur. Cela pourrait vous rendre plus sensible à certaines maladies : du simple rhume au cancer.
Une nouvelle recherche transverse à plusieurs disciplines (psychologie, médecine, neuroscience et génétique) dévoile les mécanismes sous-tendant cette connexion; ces mécanismes sont devenus plus compréhensibles à présent.
Lorsqu'un animal perçoit un danger, un système interne se met en action. Cette réaction en chaîne de signaux relâche des hormones diverses comme l'adrénaline, la noradrénaline (ou norépinéphrine) et le cortisol.
On sait déjà que la noradrénaline renforce les connexions neuronales de telle manière que les souvenirs d'évènements chargés en émotions sont verrouillés et cela provoque probablement un stress persistant associé.
Toutes ces hormones accroissent donc le rythme cardiaque, la respiration et la disponibilité du glucose, le carburant des cellules, dans le sang. Cela prépare à la célèbre décision devant le danger : le classique choix « Combats ou fuis ».
Comme ces réponses demandent beaucoup d'énergie, cela interrompt d'autres processus physiques coûteux en énergie : reproduction, digestion, croissance, etc.
Si les occasions de danger sont rares, le stress n'a qu'un effet temporaire standard et tout revient vite à la normale par la suite : les intestins reprennent alors leur digestion et le système immunitaire poursuit son combat contre les infections.
Il existe de plus en plus de preuves comme quoi notre sensibilité au stress est en réalité « orientée » dès l'enfance. Une grande quantité de stress durant l'enfance pourrait par exemple déclencher une hyper-sensibilité ainsi qu'un plus grand penchant pour la dépression pour tout le restant de la vie.
Certaines espèces animales et personnes sont plus sensibles au stress que d'autres.
Le stress chronique engendre évidemment des désordres post-traumatiques, de la dépression, mais aussi des problèmes de peau (eczéma, psoriasis), intestinaux, des dégradations des gencives, des dysfonctionnements érectiles, de la croissance et même le cancer.
Ainsi, une autre étude avait montré que les gens qui subissent beaucoup de stress au travail sont plus susceptibles d'avoir du diabète.
Des montées chroniques d'hormones liées au stress accélèrent la croissance de cellules précancéreuses et des tumeurs et font baisser les défenses contre le SIDA et contre les virus qui causent des cancers.
Certains chercheurs ont étudié les babouins et pensent que c'est la relative sécurité (peu de prédateurs) et le grand temps laissé aux loisirs chez certains primates (et, bien sûr, chez les humains) qui a transformé un mécanisme biologique efficace en une source assez inutile de souffrances et de maladies.
Source : LIVESCIENCE
Le stress pourrait causer des détériorations de certaines parties de votre corps : des gencives à votre coeur. Cela pourrait vous rendre plus sensible à certaines maladies : du simple rhume au cancer.
Une nouvelle recherche transverse à plusieurs disciplines (psychologie, médecine, neuroscience et génétique) dévoile les mécanismes sous-tendant cette connexion; ces mécanismes sont devenus plus compréhensibles à présent.
Lorsqu'un animal perçoit un danger, un système interne se met en action. Cette réaction en chaîne de signaux relâche des hormones diverses comme l'adrénaline, la noradrénaline (ou norépinéphrine) et le cortisol.
On sait déjà que la noradrénaline renforce les connexions neuronales de telle manière que les souvenirs d'évènements chargés en émotions sont verrouillés et cela provoque probablement un stress persistant associé.
Toutes ces hormones accroissent donc le rythme cardiaque, la respiration et la disponibilité du glucose, le carburant des cellules, dans le sang. Cela prépare à la célèbre décision devant le danger : le classique choix « Combats ou fuis ».
Comme ces réponses demandent beaucoup d'énergie, cela interrompt d'autres processus physiques coûteux en énergie : reproduction, digestion, croissance, etc.
Si les occasions de danger sont rares, le stress n'a qu'un effet temporaire standard et tout revient vite à la normale par la suite : les intestins reprennent alors leur digestion et le système immunitaire poursuit son combat contre les infections.
Il existe de plus en plus de preuves comme quoi notre sensibilité au stress est en réalité « orientée » dès l'enfance. Une grande quantité de stress durant l'enfance pourrait par exemple déclencher une hyper-sensibilité ainsi qu'un plus grand penchant pour la dépression pour tout le restant de la vie.
Certaines espèces animales et personnes sont plus sensibles au stress que d'autres.
Le stress chronique engendre évidemment des désordres post-traumatiques, de la dépression, mais aussi des problèmes de peau (eczéma, psoriasis), intestinaux, des dégradations des gencives, des dysfonctionnements érectiles, de la croissance et même le cancer.
Ainsi, une autre étude avait montré que les gens qui subissent beaucoup de stress au travail sont plus susceptibles d'avoir du diabète.
Des montées chroniques d'hormones liées au stress accélèrent la croissance de cellules précancéreuses et des tumeurs et font baisser les défenses contre le SIDA et contre les virus qui causent des cancers.
Certains chercheurs ont étudié les babouins et pensent que c'est la relative sécurité (peu de prédateurs) et le grand temps laissé aux loisirs chez certains primates (et, bien sûr, chez les humains) qui a transformé un mécanisme biologique efficace en une source assez inutile de souffrances et de maladies.
Source : LIVESCIENCE
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