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Le dossier des détenus algériens à l'étranger pris en charge par les autorités algéri

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  • Le dossier des détenus algériens à l'étranger pris en charge par les autorités algéri

    Farouk Ksentini Algériens détenus à l'étranger, tension sociale et harraga
    Le dossier des détenus algériens à l'étranger est pris en charge sérieusement par les autorités algériennes.

    C'est ce qu'a tenu à réaffirmer, jeudi, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme, (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini.

    Invité de l'émission «Rendez-vous du jeudi» de la chaîne II de la radio nationale, M. Ksentini a indiqué que les autorités algériennes ne restent pas les bras croisés devant la situation des ressortissants algériens emprisonnés dans les pays étrangers.

    Le président du CNCPPDH, qui s'est longuement étalé sur ce dossier et sur d'autres sujets d'actualité a souligné que le ministère algérien des Affaires étrangères «s'occupe très sérieusement» des dossiers de ces personnes, notamment ceux détenus en Libye, en Espagne et à Guantanamo.

    Rappelant que la politique étrangère algérienne est très efficace, le même intervenant a souligné que les démarches qui aboutissent sont celles qui se font dans la discrétion; ajoutant, dans la foulée, que l'intérêt porté par les autorités algériennes au sort de ces détenus fait que les pays concernés «se surveillent» pour ce qui est de leur traitement.

    Les déclarations de M. Ksentini viennent conforter celles de M. Hocine Khaldoune, membre du CNCPPDH qui avait affirmé, il y a moins d'une dizaine de jours, que la CNCPPDH emploiera tous les moyens pour faire la lumière sur l'affaire des prisonniers algériens incarcérés dans les prisons libyennes.

    M. Hocine Khaldoune, avait précisé aux familles des prisonniers qu'il avait reçues au nom du président de la Commission, que cette instance avait saisi le ministère des Affaires étrangères dès qu'elle fut informée de la question et lui a demandé d'entreprendre des «démarches immédiates» et «d'ouvrir une enquête afin de connaître les dessous de l'affaire». M. Khaldoune avait, en outre, affirmé aux familles des prisonniers que la commission soumettra le dossier à la présidence de la République, une fois qu'elle réunira les informations nécessaires.

    Le représentant des familles des détenus algériens en Libye, M. Abdelkader Kacemi avait, pour sa part, expliqué à M. Khaldoune que «52 à 56 Algériens» étaient détenus dans les établissements carcéraux en Libye. 8 sont condamnés à la peine capitale, 22 à la prison à vie, 5 à l'amputation de la main, tandis que 19 autres attendent depuis 5 ans leur procès.

    Certains détenus ayant bénéficié de la grâce du dirigeant libyen Maamar El-Gueddafi, depuis des années, n'ont pas encore été libérés.

    Sur ce dossier des 56 détenus algériens dans les prisons de la Libye, M. Ksentini, s'était déjà exprimé, lors de son passage à l'émission «Forum» de la chaîne III, le 27 janvier dernier. Le président de la CNCPPDH, avait ouvertement dénoncé ce qu'il a qualifié de «pratiques extrêmement ahurissantes», illustrées, avait-il dit, par l'amputation des mains de 3 ressortissants algériens. Il avait également, dénoncé le sort qui a été réservé aux 3 universitaires algériens en Egypte, évoquant, dans le même sillage, plusieurs cas d'Algériens emprisonnés en Tunisie. «L'Etat algérien n'a jamais tourné le dos aux problèmes de ses ressortissants à l'étranger», a-t-il relevé, affirmant, dans ce contexte, que «le problème des détenus algériens séquestrés à Guantanamo connaîtra incessamment son épilogue».

    Pour revenir à l'émission de jeudi, M. Ksentini a répondu à d'autres questions, notamment celles liées à la situation sur le front social, l'abolition de la peine de mort, les harraga, les droits linguistiques en Algérie, etc.

    A une question sur la situation qui prévaut sur le front social, M. Ksentini a réitéré les déclarations faites, il y a quelques semaines, sur les ondes de la chaîne III.

    Rappelant, dans ce contexte, qu'il avait évoqué récemment devant la presse «la tension» qui s'observe sur le front social, le même intervenant a nié avoir parlé «d'explosion sociale».

    A ce sujet, il a fait observer que cette tension est palpable à cause de l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens, appelant les pouvoirs publics à y remédier. «Les droits sociaux font également partie des droits de l'homme», a-t-il rappelé.

    Abordant la question de la peine mort, l'orateur, qui a réitéré son adhésion à son abolition, a affirmé que cela «n'est pas en contradiction avec la Chariâa», avant de se féliciter du fait que l'Algérie soit le seul pays arabe à avoir ratifié la convention internationale relative à l'abolition de cette peine.

    Sur le phénomène des harraga, M. Ksentini a plaidé pour des sanctions légères contre ces derniers et a appelé à la création d'emplois au profit des jeunes pour qu'ils s'installent dans leur pays. «Il faut être désespéré» pour recourir à l'émigration clandestine, a-t-il souligné.

    Interrogé, par ailleurs, sur les droits culturels et linguistiques en Algérie, M. Ksentini a assuré, sans pour autant expliquer, que «la langue amazighe sera, tôt ou tard, officialisée», appelant cependant, à qu'elle soit «développée».

  • #2
    Vaut mieux tard que jamais!!!!

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