Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sondage IFOP : Fillon dépasse Sarkozy de 19 points !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sondage IFOP : Fillon dépasse Sarkozy de 19 points !

    Dur retour à la réalité pour Nicolas Sarkozy ! Celui qui encore récemment ne semblait jurer que par les sondages - qui le lui rendaient bien - se voit désormais pointé du doigt via les résultats des instituts chargés de scruter l'opinion.

    Dix neuf points séparent même désormais les cotes de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Fillon dans le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du Dimanche. Du jamais vu en dehors du contexte spécifique de cohabitation.

    Mais pire, si la côte de Sarkozy dégringole de jour en jour, la presse internationale n'est pas tendre non plus pour qualifier les premiers mois de "règne" du Président français.


    Le chef de l'État ne réunit plus que 38% d'opinions favorables contre 57% pour le Premier ministre. Cela représente une baisse de neuf points en un mois pour le premier, une hausse de sept pour le second.

    Au total, neuf mois après son élection, 62% des Français se déclarent plutôt ou très mécontents de l'action de Nicolas Sarkozy à la tête de l'État soit une progression de dix points - la plus forte hausse mensuelle depuis mai dernier.

    Quatre sondés sur dix se disent mécontents du travail de François Fillon contre 46% il y a un mois.

    En mai, les cotes des deux têtes de l'exécutif étaient quasiment égales: 65% d'opinions favorables pour Nicolas Sarkozy, 62% pour François Fillon.
    L'enquête a été réalisée du 14 au 22 février au téléphone ou au domicile de 1.879 personnes.

    Notons qu'en avril 1993, juste après des législatives”désastreuses” pour la gauche, le président François Mitterrand avait vu son premier ministre RPR Edouard Balladur le devancer de 22 points.

    En revanche, souligne Frédéric Dabi, directeur du département Opinion publique de l'IFOP, c'est la première fois qu'un tel écart est enregistré en faveur du chef d'un gouvernement hors cohabitation.

    Des écarts significatifs ont souvent été enregistrés entre un président et son Premier ministre. Mais presque toujours en faveur du chef de l'Etat. Ainsi, le général de Gaulle n'a jamais été devancé par un de ses chefs de gouvernement. Pas plus que Valéry Giscard d'Estaing.

    En revanche Georges Pompidou a été brièvement détrôné par le porteur du projet de "nouvelle société" Jacques Chaban-Delmas. Quant à François Mitterrand et Jacques Chirac, ils ont souvent vu leurs Premiers ministres être plus populaires qu'eux. Ce fut le cas de Laurent Fabius pendant toute l'année 1985, se souvient Frédéric Dabi. De même, avant l'épisode la canicule de 2003, Jean-Pierre Raffarin l'emportait sur M. Chirac, comme Dominique de Villepin jusqu'à la tourmente du CPE. Mais ces avances, relève l'expert de l'IFOP, étaient de "5, 10, voire 12 points".

    M. Dabi ne voit cependant pas dans ces chiffres une approbation massive de la politique gouvernementale, mais "une inversion du mode de gouvernance de la Vème république: Nicolas Sarkozy, très exposé, reçoit les coups. Son Premier ministre, plus en retrait, est protégé par lui".

    Retour de bâton du “Sarkoshow” permanent ?

    Par ailleurs, selon M. Dabi, françois Fillon incarne, aux yeux de la droite traditionnelle "un modèle politique plus rassurant, moins en rupture".
    Mais la presse étrangère est quant à elle maintes fois plus directe dans ses critiques. Ainsi, le Süddeutsche Zeitung (Allemagne) épingle un président français « sans honte, irritant, narcissique. […] Ses prédécesseurs aussi aimaient le luxe. Chez Sarkozy, cependant, cela tourne vite au vulgaire. »

    Le NRC-Handelsblad (Pays-Bas), note qu'« à l'Élysée, on tourne un remake de Louis de Funès ». Pour The Independent (Angleterre), c'est « Loft Story ».

    « De l'élégance, que diable ! », exhorte The Times, estimant que Sarkozy est devenu le lauréat incontesté du prix Silvio Berlusconi de l'homme politique européen le plus embarrassant du moment[…] la faute de Sarko aux yeux des Français, c'est une sorte de crime contre l'élégance à la française, un manquement aux préceptes d'un certain savoir-vivre présidentiel ». Avis loin d'être dénué de sens. Le Times semble bien connaître la mentalité des français, toujours quelque peu “vieille France” au fond d'eux-mêmes.

    « C'est comme « si les Français nous ressemblaient[…] S'ils se regardaient dans le miroir italien, ils se détourneraient, effrayés. Tant qu'il s'agit de Carla, ça va. Mais Berlusconi et tout le reste, vraiment c'est trop », lit-on dans L'Espresso.

    Pour Il Corriere della Sera, « Sarko à l'Élysée, c'est Berlusconi au carré ! ».

    Source : Reuters, AFP, DDM

    Elisabeth Studer - Le blog finance

  • #2
    Et si les roles soient inversés ?

    Fillon président, et Sarko premier ministre

    N'es-ce pas ce que veulent les français ?

    Commentaire

    Chargement...
    X